Aviation Sept 39-Juin 40 - Entre mythes et réalités

[coyote]

J'aime bien le ""Mon Ministre"" !!

Déjà en 1928 la revue Les Ailes se faisaient entendre. en 28 !!
Il faut bien avouer que les erreurs s'ajoutaient aux décisions stupides. La France s'est reposée sur ses lauriers de 1919. Tout ou presque est parti du fait que notre aviation en 1918 était nombreuse, de bonne qualité et on avait gagné la Grande Guerre et donc la Der des Ders mais c'est bien là notre grave erreur et de cette erreur a découlé un laxisme gravissime dans les programmes militaires.

"En septembre 1938, sous la menace de la guerre, Albert Caquot est rappelé pour assurer la présidence commune de toutes les sociétés nationales d’aéronautique.

Le 16 septembre 1939, il reprend aussi le rôle de directeur général technique du ministère de l'Air mais, bien qu'ayant spectaculairement redressé la production d'avions, les obstacles qu’il rencontre de la part de l'état-major et de la direction du contrôle le conduisent à présenter sa démission en 1940."

Sa bio: https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Caquot

Ce graphique est très explicite !

Graphique de production d’avions, établi par Joseph Roos, ingénieur général de l’Air.

[dynamo]

qui était Wing ?
Je découvre Caquot et cela donne envie d'en savoir plus sur cet homme.

qui était Wing ?
.

Le pseudo d'un journaliste (mais lequel ?) de la Revue "Les Ailes" parue de 1921 à 1963.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb326846379/date.r=

[coyote]

Ce graphique est très explicite !

Clair et limpide ! Qui est la lanterne rouge ? cherchez l'erreur !

La revue 'Les Ailes' est la plus ancienne revue aéronautique française.

[coyote]

Bonjour

Une petite anecdote en rapport avec les motorisations françaises de l'époque:

En 1939, afin d'améliorer les performances du D 520 (meilleur chasseur) la France demanda à Rolls Royce de lui vendre un Rolls Royce " Merlin" de 1030 cv ( l'Hispano Suiza 12Y45 prévu ne donnait que 920 cv)
Dans cette configuration le D 520 devint le D 521 et atteignit aux essais en janvier 40 la vitesse maxi de 570 km/h comparés au 510-520 km/h de l'Hispano.

Mais vous vous doutez bien que Rolls Royce était plus que débordé avec les Hurricanes et les Spitfire et bien d'autres encore.!

A titre de comparaison le Bf 109 E-3 de 1940 affichait 1475 cv et une vitesse de 570 km/h. Son Daimler Benz pouvait lutter à arme égale avec le Rolls Royce mais battait l'Hispano.

Il faut relativiser les chiffres car les moteurs n 'ont pas le même rendement/puissance en fonction de l'altitude.

Fermez le ban

la formule BCR (bombardement chasse reconnaissance ! L'avion 3 fonctions , rien que ça ! Bref , tout et n'importe quoi !

Le BCR est d'abord un choix résultant d'une situation économique défavorable, et aussi une tentative de concilier les besoins forcément différents des trois armes appelées à employer l'aviation... Guidé par l'état financier du pays, il était un compromis fatalement voué à l'échec. Mais que faire d'autre au moment où il a été décidé ? Les ouvrages de Thierry Vivier, La politique aéronautique de la France (pour le choix du BCR) et de Robert Frankenstein, Le prix du réarmement français (pour les possibilités financières) sont assez éclairants sur le sujet.

Pascal

En 1939, afin d'améliorer les performances du D 520 (meilleur chasseur) la France demanda à Rolls Royce de lui vendre un Rolls Royce " Merlin" de 1030 cv ( l'Hispano Suiza 12Y45 prévu ne donnait que 920 cv)
Dans cette configuration le D 520 devint le D 521 et atteignit aux essais en janvier 40 la vitesse maxi de 570 km/h comparés au 510-520 km/h de l'Hispano.

Le but était aussi d'étudier les performances de l'avion doté du Merlin afin d'évaluer celles du futur D.523 qui devait être équipé du 12Y51 en cours de développement et qui devait fournir sensiblement le même ordre de puissance.
Le D.520 ne pouvait accueillir le Merlin en l'état, le sens de rotation de ce moteur étant inversé par rapport à l'Hispano : il aurait fallu modifier la structure de l'avion en profondeur (par exemple redessiner le profil de la dérive), ce qui aurait nécessité un temps dont on ne disposait pas...

En janvier 1939, il a également été envisagé de doter le D.520 d'un moteur DB 601... (sur une idée de Charles Lindbergh).

Pascal

[coyote]

Le BCR est d'abord un choix résultant d'une situation économique défavorable, et aussi une tentative de concilier les besoins forcément différents des trois armes appelées à employer l'aviation... Guidé par l'état financier du pays, il était un compromis fatalement voué à l'échec. Mais que faire d'autre au moment où il a été décidé ? Les ouvrages de Thierry Vivier, La politique aéronautique de la France (pour le choix du BCR) et de Robert Frankenstein, Le prix du réarmement français (pour les possibilités financières) sont assez éclairants sur le sujet.
Pascal

Certes ! C'est malheureusement vrai mais j'ai le sentiment que pendant une décennie, nous avons largement 'errer en s'éparpillant tous azimuts , pendant que l'Allemagne faisait simple, performant et produisait en masse !

[coyote]

[quote="Gretsch"
Le but était aussi d'étudier les performances de l'avion doté du Merlin afin d'évaluer celles du futur D.523 qui devait être équipé du 12Y51 en cours de développement et qui devait fournir sensiblement le même ordre de puissance.
Le D.520 ne pouvait accueillir le Merlin en l'état, le sens de rotation de ce moteur étant inversé par rapport à l'Hispano : il aurait fallu modifier la structure de l'avion en profondeur (par exemple redessiner le profil de la dérive), ce qui aurait nécessité un temps dont on ne disposait pas...

En janvier 1939, il a également été envisagé de doter le D.520 d'un moteur DB 601... (sur une idée de Charles Lindbergh).

Pascal[/quote]

je suis bien d'accord. Cela aurait été cocasse que les Allemands nous fournissent des DB 601 ! Lindbergh av ait des....disons sympathies , pour les nazis.