Re: Armée de l'Air 1939-1940
Posté: 08 Avr 2016, 11:27
La partie consacrée à l'appui au sol et son inefficacité est édifiante:
La capacité de l'armée de l'air pour fournir un soutien rapproché au combat à l'armée avait été compromise par la lutte des aviateurs pour l'indépendance de leur arme. Les officiers supérieurs de l'armée étaient ignorants des capacités et les limites de l'aviation, et l'armée de l'air n'avait presque rien fait pour développer une capacité d'attaquer des cibles du champ de bataille. Les généraux de l'armée n'ont rien fait d'autre part pour rendre plus facile une action sur les cibles appropriées. Ils ont demandé un soutien sans être en mesure de décrire la nature ou l'emplacement de la cible ou le plan et le calendrier de manœuvre pour être soutenus. La force aérienne fit un maximum d'efforts pour soutenir les contre-attaques françaises blindées. Le 14 mai, des bombardiers britanniques et français effectuèrent 138 sorties et perdirent 51 avions à l'appui de la contre-attaque du général Charles Huntziger à Sedan. Le lendemain, la force de l'air monta 175 sorties; l'attaque fut annulée. La force aérienne fit de son mieux pour soutenir les formations blindées du colonel Charles de Gaulle sur de Montcornet le 16 et 17 mai. Des chasseurs de nuit reçurent des missions d'assaut diurne, et le reste des unités de bombardement furent commises. Mais le colonel de Gaulle omit de préciser à l'armée de l'air le timing et la direction de ses mouvements. En conséquence, 68 sorties de bombardiers furent inutiles et inefficaces. Une évasion par le sud du premier groupe d'armée encerclé dans la poche de Dunkerque était prévue pour le 21 mai. La force aérienne reçut l'ordre d'appuyer l'attaque, mais n'avait aucune information sur le temps, le lieu, ou la direction de cette opération (La mission fut annulée.)
L'officier commandant les forces aériennes de bombardement stratégique, avait tranquillement ignoré les directives du ministre Guy La Chambre pour se préparer à la mission assaut terrestre. La Chambre avait forcé le personnel à se procurer des moyens d'assaut en 1938, et le premier avion arriva dans les unités en Octobre 1939. Le manuel d'instruction pour les unités de bombardiers d'assaut ne fut pas observé avant Janvier 1940, et ne fut jamais qu'un manuel pour l'emploi des chasseurs dans le rôle d'assaut. Le personnel de l'air, conformément à la lettre directive ministérielle exigeait une capacité d'assaut au sol, mais ne commit jamais les ressources intellectuelles au la formation à un développement de cette tactique.
Avec les colonnes de panzer Allemands avançant librement en France, l'armée de l'air chercha tardivement à improviser une capacité antichar. Plus de 2300 des 2900 avions de chasse français et tous les 382 bombardiers d'assaut disponibles lors de la bataille avaient au moins un canon de 20 mm capable de pénétrer le blindage supérieur de l'ensemble des chars allemands. Le personnel aérien désigné du Groupe de chasse III/2 mena à bien les premières missions antichars aériennes. Ses MS 406 effectuèrent des passes antichar à grande vitesse, mais aucune munitions anti-blindage n'était disponible. Le 23 et 24 mai, l'unité effectua neuf sorties, perdit trois avions, mais ne détruisit pas de chars. Deux semaines plus tard, plusieurs unités de chasse effectuèrent un total de 48 sorties antichars sur une période de quatre jours - encore une fois sans obus perforants. Ils perdirent une dizaine d'appareils et causèrent des dommages sans conséquence. Deux attaques à la mi-Juin entraînèrent un coût supplémentaire de trois avions sans endommager sérieusement tout tanks. Les capacités et la bravoure des pilotes furent gaspillés en raison de l'absence de préparation intellectuelle et logistique.
La capacité de l'armée de l'air pour fournir un soutien rapproché au combat à l'armée avait été compromise par la lutte des aviateurs pour l'indépendance de leur arme. Les officiers supérieurs de l'armée étaient ignorants des capacités et les limites de l'aviation, et l'armée de l'air n'avait presque rien fait pour développer une capacité d'attaquer des cibles du champ de bataille. Les généraux de l'armée n'ont rien fait d'autre part pour rendre plus facile une action sur les cibles appropriées. Ils ont demandé un soutien sans être en mesure de décrire la nature ou l'emplacement de la cible ou le plan et le calendrier de manœuvre pour être soutenus. La force aérienne fit un maximum d'efforts pour soutenir les contre-attaques françaises blindées. Le 14 mai, des bombardiers britanniques et français effectuèrent 138 sorties et perdirent 51 avions à l'appui de la contre-attaque du général Charles Huntziger à Sedan. Le lendemain, la force de l'air monta 175 sorties; l'attaque fut annulée. La force aérienne fit de son mieux pour soutenir les formations blindées du colonel Charles de Gaulle sur de Montcornet le 16 et 17 mai. Des chasseurs de nuit reçurent des missions d'assaut diurne, et le reste des unités de bombardement furent commises. Mais le colonel de Gaulle omit de préciser à l'armée de l'air le timing et la direction de ses mouvements. En conséquence, 68 sorties de bombardiers furent inutiles et inefficaces. Une évasion par le sud du premier groupe d'armée encerclé dans la poche de Dunkerque était prévue pour le 21 mai. La force aérienne reçut l'ordre d'appuyer l'attaque, mais n'avait aucune information sur le temps, le lieu, ou la direction de cette opération (La mission fut annulée.)
L'officier commandant les forces aériennes de bombardement stratégique, avait tranquillement ignoré les directives du ministre Guy La Chambre pour se préparer à la mission assaut terrestre. La Chambre avait forcé le personnel à se procurer des moyens d'assaut en 1938, et le premier avion arriva dans les unités en Octobre 1939. Le manuel d'instruction pour les unités de bombardiers d'assaut ne fut pas observé avant Janvier 1940, et ne fut jamais qu'un manuel pour l'emploi des chasseurs dans le rôle d'assaut. Le personnel de l'air, conformément à la lettre directive ministérielle exigeait une capacité d'assaut au sol, mais ne commit jamais les ressources intellectuelles au la formation à un développement de cette tactique.
Avec les colonnes de panzer Allemands avançant librement en France, l'armée de l'air chercha tardivement à improviser une capacité antichar. Plus de 2300 des 2900 avions de chasse français et tous les 382 bombardiers d'assaut disponibles lors de la bataille avaient au moins un canon de 20 mm capable de pénétrer le blindage supérieur de l'ensemble des chars allemands. Le personnel aérien désigné du Groupe de chasse III/2 mena à bien les premières missions antichars aériennes. Ses MS 406 effectuèrent des passes antichar à grande vitesse, mais aucune munitions anti-blindage n'était disponible. Le 23 et 24 mai, l'unité effectua neuf sorties, perdit trois avions, mais ne détruisit pas de chars. Deux semaines plus tard, plusieurs unités de chasse effectuèrent un total de 48 sorties antichars sur une période de quatre jours - encore une fois sans obus perforants. Ils perdirent une dizaine d'appareils et causèrent des dommages sans conséquence. Deux attaques à la mi-Juin entraînèrent un coût supplémentaire de trois avions sans endommager sérieusement tout tanks. Les capacités et la bravoure des pilotes furent gaspillés en raison de l'absence de préparation intellectuelle et logistique.