Bruno Roy-Henry a écrit:Ce manque de munitions adaptées est d'autant plus étonnant qu'il ne devait pas être si difficile que cela de réduire le modèle 25 mm anti-char à du 20 mm... Bien entendu, les directions terrestres de l'ATF n'y ont pas songé, pas plus que celles de l'AAF.
Autre chose, nos pilotes ont persisté (il me semble) à attaquer les blindés en rase-mottes, alors qu'il aurait été plus pertinent d'attaquer en piqué. Peut-être ignoraient-ils que la partie la plus vulnérable des blindés se situait à l'arrière ? Je suis d'ailleurs persuadé qu'aucune attaque de ce genre ne fut tentée en mai-juin 40. Je dis cela avec l'espoir d'être démenti, mais je serais surpris de lire un témoignage qui me contredirait...
Tri martolod a écrit:Bruno Roy-Henry a écrit:Ce manque de munitions adaptées est d'autant plus étonnant qu'il ne devait pas être si difficile que cela de réduire le modèle 25 mm anti-char à du 20 mm... Bien entendu, les directions terrestres de l'ATF n'y ont pas songé, pas plus que celles de l'AAF.
Autre chose, nos pilotes ont persisté (il me semble) à attaquer les blindés en rase-mottes, alors qu'il aurait été plus pertinent d'attaquer en piqué. Peut-être ignoraient-ils que la partie la plus vulnérable des blindés se situait à l'arrière ? Je suis d'ailleurs persuadé qu'aucune attaque de ce genre ne fut tentée en mai-juin 40. Je dis cela avec l'espoir d'être démenti, mais je serais surpris de lire un témoignage qui me contredirait...
Quelle malchance que vous soyez né trop tard...
"Plus de 2300 des 2900 avions de chasse français et tous les 382 bombardiers d'assaut disponibles lors de la bataille avaient au moins un canon de 20 mm capable de pénétrer le blindage supérieur de l'ensemble des chars allemands. "
Bruno Roy-Henry a écrit:
Autre chose, nos pilotes ont persisté (il me semble) à attaquer les blindés en rase-mottes, alors qu'il aurait été plus pertinent d'attaquer en piqué. Peut-être ignoraient-ils que la partie la plus vulnérable des blindés se situait à l'arrière ? Je suis d'ailleurs persuadé qu'aucune attaque de ce genre ne fut tentée en mai-juin 40. Je dis cela avec l'espoir d'être démenti, mais je serais surpris de lire un témoignage qui me contredirait...
Marc_91 a écrit:;) Toujours intéressants, tes posts, Pierre ...
MOSCA a écrit:Bruno Roy-Henry a écrit:
Autre chose, nos pilotes ont persisté (il me semble) à attaquer les blindés en rase-mottes, alors qu'il aurait été plus pertinent d'attaquer en piqué. Peut-être ignoraient-ils que la partie la plus vulnérable des blindés se situait à l'arrière ? Je suis d'ailleurs persuadé qu'aucune attaque de ce genre ne fut tentée en mai-juin 40. Je dis cela avec l'espoir d'être démenti, mais je serais surpris de lire un témoignage qui me contredirait...
De toutes façons, s'ils avaient été informés, ils n'auraient dû pas attaquer du tout, l'obus explosif de 20 mm n'ayant aucun effet sur le blindage stricto-sensu, son détonateur sensible le fait exploser prématurément pour lui laisser une chance d'occasionner des dommages à la structure légère des avions avant de les traverser de part en part pour en fin de compte exploser à l'extérieur, sans faire d'autre effets que les deux trous de diamètre correspondant. En outre pour pouvoir traverser un blindage, n'importe lequel, faudrait-il qu'il soit conçu dans un métal plus dur que celui qu'il est censé perser. Imaginer un pistolet à patates contre une carreau de verre.
Or, il ne l'est pas forcément et ce pour une très bonne raison: le durcissement de l'acier et de ses alliages fait perdre au métal sa résilience ou capacité de déformation plastique et il devient cassant.
Aussi, les obus perforants de 20 mm ne sont pas efficaces, qu'ils arrivent à pénétrer le blindage ou non; le matériau qui les constitue n'ayant peu de résiliencet, ils ne se déforment pas et éclatent en myriade de petits morceaux (comme le blindage qu'ils touchent) faisant que leur effet post traversier ou plus exactement ce qu'il en reste sous forme de petits grains de sable incandescents dans l'habitacle des blindés ne permet pas d'occasionner des dommages à la mécanique, ni même au personnel s'il est vétû du cuir ou de lunettes de protection.
En espérant quand même pas avoir fait "découvrir l'Amérique" à la majorité d'entre vous, car ce sont des choses devant être sues, comprises et depuis longtemps assimilées par les amateurs de la 2e GM, j'estime que mon message a quand même son utilité pour refixer les choses telles qu'elles le sont, pour faire avancer le débat...
J'ai quand même eu la désagréable impression que certains imaginent le truc comme un couteau traversant le fromage ou une balle de pistolet une aile de voiture. Or on n'est pas dans le même comportement de fragilité-ductilité du matériau.
Amic.
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