Dans la structure d'un biplan, les ailes sont moins épaisses, parce que les haubans et les mats (mats d'entreplan) participent à la tenue de l'ensemble. Ces croisillonnements dans les 2 dimensions (à l'intérieur des ailes aussi, en fait, mais ça ne se voit pas), définissent à chaque fois une "cellule élémentaire" pour les calculs de résistance. C'est l'origine de l'expression.
Les profils moins épais, mais plus courbés, assurent plus de portance dans l'air à basse vitesse, donc l'avion décolle mieux mais, à l'inverse, il va moins vite.
Dans la structure d'un monoplan, à l'exception des premier avions, tout doit être à l'intérieur de l'aile !!!
Celle-ci a donc un profil plus épais, pour pouvoir tout inclure.
L'inconvénient est qu'il faut utiliser des matériaux plus résistants (alliages métalliques, puis fibres de verre et de carbone), ou bien se résoudre à avoir une structure plus lourde (Il y a des exceptions, bien entendu) ...
J'ai dessiné des croisillonnements, mais en fait il s'agit le plus souvent de poutres de section en I, avec des percements circulaires dans l'âme pour l'alléger ...
Des volets (en pointillés) permettent d'avoir un provil plus "cintré", et de diminuer la distance de décollage.
Lorsque ceux-si sont rentrés, l'avion a beaucoup moins de résistance à l'air, donc il va plus vite avec la même puissance.
Mais il est aussi plus difficile à calculer et à construire ...