Hans-Joachim Marseille

Bonjour,

Pour le début de la guerre, Galland et aussi indissociable de Mölders. Pour plus d'infos :
==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Galland
==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Werner_M%C3%B6lders

Molders descendu par un D.520 et fait prisonnier par les français puis rendu aux allemands aprés l'armistice !!! d'ailleurs son vainqueur dont j'ai oublié le nom n'a pas survecu à ce combat il a été abattu en suivant !!

PS si les français avaient livré les pilotes allemands aux anglais comme il leur avait été demandé ! et bien molders n'aurait pas été un grandd as !!

il y a tout un tas de pilotes allemands qui font partie des as et qui contrairement à Gallant, n'ont pas fait la guerre d'Espagne. Dans le top 10, il y en a certains qui ont commencé après 1940. Je dis cela de mémoire, mais il y avait cet instructeur que se voyait refuser ses demandes de mutation dans une équipe combattante et qui fut finalement muté tardivement. Il me semble que c'est Kittel, et qu' il se spécialisa dans la destruction d'IL-2 Sturmovik.

PS si les français avaient livré les pilotes allemands aux anglais comme il leur avait été demandé ! et bien molders n'aurait pas été un grandd as !!

Assez incroyable que la France , avant l'armistice , n'ait pas jugé bon de transferer , comme le demandaient les Anglais , les pilotes allemands capturés !
Resultat : recupérés par les leurs , aprés l'armistice , ces pilotes reprendront du service , efficacement !

Effectivement, le comportement de la France à cette période est des plus troubles. C'est assez étrange pour des alliés. Je n'irai cependant pas plus en avant sur ce terrain pour ne pas me faire taper dessus par quelques personnes irritables.

Un ancien fil sur cet aviateur: viewtopic.php?f=23&t=10342

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Et je ne retire pas ce que j'ai dit : à la guerre, un ennemi , quel qu'il soit , est un ennemi , et le devoir est de l'aneantir
Tant pis pour ceux que ça choque ..on est dans le même romantisme s'agissant de Rommel ou de l' AK !

Je viens de fusionner les 2 sujets ...

Un peu de tactique aérienne pour expliquer les scores élevés des as allemands, HJ Marseille entre autres :

Les avions britanniques en Afrique étaient, en 1941 & 42, essentiellement de Hurricane et des P-40 "Warhawk", qui sont de bons avions solides, mais assez lourds, virant court, mais grimpant au contraire moins bien et moins rapides que les Messerschmitt Bf-109 E, F et G des allemands. Seules les versions F-1 et F-2 du Bf-109 viraient court, mais ces avions furent peu produits, car ils étaient peu blindés et mal armés.
Ceci est souvent résumé par le fait que les anglais manoeuvraient dans le plan horizontal, et les allemands dans le plan vertical.

En conséquence, les pilotes du Commonwealth, lorsqu'ils étaient attaqués, adoptaient une tactique dite de "cercle défensif" (en anglais le "Lufbery circle", du nom de l'as américain de la Grande Guerre qui l'inventa). Sur le schéma ci-dessous, on voit bien qu'un attaquant en A se place d'abord dans la zone de tir de l'avion qui suit l'appareil qu'il veut attaquer, et a donc toutes les chances de se faire abattre avant de pouvoir lui-même tirer :



La solution, pour les allemands, est donc de monter et d'attaquer un cercle défensif par le travers et en plongeant pour accumuler de la vitesse avec l'avantage de l'altitude, selon la position B de mon croquis en tirant sur un premier avion, puis de faire une ressource très dure pour attaquer un autre avion, en gardant de la vitesse acquise ...

C'est une manoeuvre très difficile puisqu'il s'agit d'un tir avec un calcul d'anticipation à l'angle maximal, la correction étant de l'ordre de 15 à 20°. Néanmoins, le fait d'attaquer par le travers permet de toucher l'appareil sur les flancs, là où il n'est pas protégé : les P-40 et les Hurricane avaient des protections sur l'avant (moteur et pare-brise en verre pare-balles) et sur l'arrière (dossier et fond du siège en acier de 6 à 8mm), mais pas sur les côtés. Peu de pilotes (heureusement !!!) étaient capables de réussir de telles performances, mais ceux-là devinrent vite des grands as, en acccumulant des nombres de victoires impressionnants.

Un des inconvénients de cette tactique est que l'ailier de l'as, chargé de couvrir ses arrières, en C sur mon croquis, n'avait pas d'occcasion de tirer. C'est ce qui explique, par exemple, que certains ailiers durent attendre parfois un an et plus d'une centaine de missions pour inaugurer leur palmarès individuel ...

Merci pour cette brillante explication Marc !!!

[Prosper Vandenbroucke]

Excellent boulot Marc.
Grand merci.
Prosper