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Une Histoire peu connue ..

Cet espace est consacré aux forces aériennes de toute nationalité et aux opérations aériennes durant la Seconde Guerre Mondiale
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Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 03 Juil 2009, 10:41

Bon d'accord c'est juste du Belge mais je fait juste ce que je peus ...
c'est de la petite Histoire a l'image de ce que nous sommes ...
mais bon .. lisez tout de méme ...



La capitulation de l'Armée Belge, le 28 mai 1940, ne toucha en fait que le personnel de l'Aéronautique Militaire resté sur le territoire national, à savoir l'Etat-Major et trois escadrilles.
Le reste, écoles, dépôts, services auxiliaires et escadrilles avec ou sans avions avaient été systématiquement évacués en France. (OU juste 165 a Dunkerque Dont un gars que je connais bien et qui se demande toujours comment ... ;)
Il y avait ainsi en France une petite centaine d'avions, de tous genres, la plupart absolument inadaptés au service opérationnel.
L'ensemble se trouvait placé sous les ordres du Général Legros, commandant en second de l'Aéronautique Militaire qui, depuis la mi-mai 1940, avait été envoyé en France dans le but d'organiser le rééquipement des escadrilles.
Depuis le 12 mai 1940, l'Ecole de Pilotage avait gagné Tours puis Caen-Carpiquet, et se préparait à gagner Oujda au Maroc.
L'Ecole de Tir se retrouvait avec ses avions à Cazaux, tandis que ceux de l'Ecole d'Aéronautique stationnaient à Pau.
Les Etablissements de l'Aéronautique et les Services s'étaient installés à Bordeaux¬Mérignac.
Les différents groupes, ou plutôt ce qu'il en restait, se retrouvaient dans la région de Tours, sauf le 1I/2Aé qui était à Chartres.
Par la suite, certaines escadrilles de chasse gagnèrent le Centre d'Entraînement de la Chasse française à Fré jorgues-Montpellier.
Pendant tout le séjour des unités belges en France, le Général Legros ne ménagea aucun effort pour essayer de rééquiper les escadrilles en matériel français ou anglais.
Il fut près de réussir à deux reprises, mais il se heurta chaque fois au refus catégorique du Général Denis, Ministre de la Défense Nationale, qui eut des scrupules d'ordre politique plutôt que militaire.
Depuis le 22 mai 1940, le Général Legros put entrer en contact avec l'Air Ministry par l'intermédiaire du Colonel Wouters, attaché militaire à Londres.
Les pourparlers visaient à obtenir des autorités britanniques la cession de 80 chasseurs, de 60 avions de reconnaissance et de 40 bombardiers légers.
Ces tractations n'obtinrent pas de résultat mais débouchèrent sur une proposition britannique qui tendait à incorporer du personnel belge dans les escadrilles de l'Advanced Air Striking Force / R. A. F. opérant en France.
Trente pilotes belges environ auraient pu être dirigés sur une unité du Fighter Operationnal Training Unit, avant d'être incorporés en escadrilles.
Les pilotes, navigateurs et mécaniciens auraient pu servir dans les escadrilles de «Fairey Battle". Cette proposition, comme celle de reformer les groupes en Angleterre se heurta au refus d'un gouvernement qui, auparavant, avait déjà donné la preuve de son impéritie et de son incohérence.
Le 27 mai encore, l'Air Ministry proposa aux équipages belges de leur céder le matériel de deux escadrilles de "Hurricane" dont le personnel rentrait en Angleterre pour y être mis en repos.
La capitulation de l'Armée belge mit fin à cet espoir et, en définitive, ce fut la Belgique qui céda du matériel aux Anglais fin mai 1940.
En effet, la plus grande partie de la commande des" Brewster Buffalo" à fournir par les U. S. A, fut cédée aux Anglais au terme d'un contrat signé entre l'Ambassadeur extraordinaire Mr. Theunis et le chef d'une commission d'achat britannique.
Entretemps, le Général Legros avait agi de mêlme façon auprès des autorités françaises.
Les groupes sans avions du 3e Régiment d'Aéronautique attendirent leur rééquipement en bombardiers légers " Bréguet 694". Un premier appareil fut effectivement livré.
Piloté par le Lieutenant Philippart, il fut endommagé à l'atterrissage après un vol d'entraînement. Quelques jours plus tard, le Général Vuillemin marqua son accord au rééquipement de deux groupes du 3e Régiment d'Aéronautique avec 24 bimoteurs" Lioré-Olivier 45".
Ces appareils auraient du être pris en charge à l'aérodrome de Marignane, l'entraînement initial devant se dérouler sur les deux "Caudron Goéland" belges parqués à Mérignac.
Un premier appareil aurait été livré mais fut presqu'aussitôt enlevé, vu les circonstances défavorables.
Il n'y eut plus ensuite de promesses ni de projets de rééquipement des unités belges.
Celles-ci se retrouvaient dans leurs cantonnements, abandonnées à elles mêmes, sans ordres et dans le plus grand dénuement.
Mais cependant, des aviateurs belges commençaient à en avoir" ras le bol" de toutes ces tergiversations, de ces projets sans suite et des négociations ratées.
Ils étaient décidés, eux, à continuer la lutte.
Alors, bravant les interdictions des autorités belges, ils s'évadèrent de France estimant que le combat pouvait reprendre en Angleterre.
Les pilotes Offenberg et Jottard "empruntent" un "Caudron Simoun" français et, via la Corse, l'Algérie et le Maroc, où ils doivent abandonner leur avion, arrivent à Liverpool.
D'autres encore s'évadèrent, certains de Belgique déjà: Renson, De Soomer, de Selys-Longchamps, Terlinden, Dieu, van den Hove d'Ertsenryck, V. Ortmans, Le Roy du Vivier, de Henricourt de Grunne, etc ...
Et ces aviateurs qui transgressèrent les ordres supérieurs passèrent en conseil de guerre et furent condamnés par contumace! Ces condamnations ne furent supprimées qu'en 1948, alors que plusieurs d'entre-eux avaient été tués au service du Pays!

Image

L'Ecole de Pilotage, ses officiers, moniteurs et élèves, son matériel, arrivèrent à Oujda en juin 1940 à bord de l'" Algérie ", cargo mis à la disposition du Gouvernement belge.
Ils s'installèrent" en campeurs" sur un aérodrome qui n'était l'as achevé: les baraquements n'étaient pas encore terminés et les installations sanitaires étaient inexistantes.
Tous ces gens étaient placés sous les ordres du Général Tapproge.
Pourquoi avoir choisi le Maroc? Fort probablement pour deux raisons: la première, parce que le climat local permettait un entraînement constant qui ne serait pas interrompu; la seconde, parce qu'après tout le Maroc n'était pas si loin du Congo Belge ...
Bientôt, les vols furent interdits par les autorités françaises en vertu des accords d'armistice et l'ennui gagna la petite colonie belge.
Le souci majeur du Général Tapproge était de rejoindre le Congo.
Il réquisitionna sept trimoteurs "Savoia-Marchetti" de la SABENA arrivés à Alger dans le but d'évacuer l'Ecole vers le Congo, mais il se heurta à un nouveau refus français.
On envisagea alors de s'embarquer pour l'Angleterre, bien que le Général Tapproge se montra assez réticent, mais à nouveau les Français prétextèrent qu'aucun navire ne pouvait quitter les ports d'Afrique du Nord.
Et alors, comme cela s'était déjà passé en France, les aviateurs les plus décidés défièrent toute interdiction et tentèrent de rejoindre l'Angleterre ou le Congo.
Le 1er juillet 1940, quatorze aviateurs se mêlèrent à des pilotes polonais et s'embarquèrent à Casablanca, au nez et à la barbe des agents de la sécurité française, à bord d'un navire faisant route vers Gibraltar.
Ils furent à Liverpool le 16 juillet.
Le 3 juillet, un autre groupe plus important s'embarqua sur le "David Livingstone ", sous la conduite du Capitaine Cajot.
Le Capitaine Burniaux et le Sous-Lieutenant Ceuppens rejoindront l'Afrique du Sud et la S. A A F.
Vers la mi-août 1940, le Gouvernement belge dissocié décida, avant de partir" en exil ", de démobiliser tous les militaires belges.
Le personnel de l'Aéronautique resté en France se joignit aux militaires remontant vers le Nord et la Belgique.
Ils connurent des sorts divers après le passage de la ligne de démarcation.
Beaucoup se retrouvèrent derrière les barbelés allemands.
Quant au personnel de l'Ecole de Pilotage replié à Oujda, il fut touché par la même mesure.
Les appareils avaient été saisis par les autorités françaises, de même que ceux de la SABENA.
Le rapatriement commença.
Le voyage débuta le 25 août 1940 vers Marseille et se termine après quelques jours ... à Hammerstein, en Poméranie ! Enfin juste pour ceux qui n'ont pas étés cités a l'ordre de l'Armée AVANT 1948 ... Hein Raymond ... :mrgreen:


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Petit_Pas  Nouveau message 03 Juil 2009, 11:55

Salut,
Haddock a écrit:Bon d'accord c'est juste du Belge mais je fait juste ce que je peus ...
c'est de la petite Histoire a l'image de ce que nous sommes ...
mais bon .. lisez tout de méme ...

et bien j'ai lu et c'est de la belle et grande histoire qui renforce et confirme ce que je savais des Belges : ils ont beau toujours vouloir paraître plus petits qu'ils ne sont, ils savent aussi se battre comme des lions quand l'envie les en prend. N'ont-ils d'ailleurs pas surpris les Allemands avec leur résistance acharnée alors même que tout était perdu et que le front était enfoncé de toutes parts ?
J'ai pour les combattants belges la même affection et la même admiration que pour les combattants polonais : ils poursuivirent le combat sous l'uniforme britannique, acceptant souvent l'opprobe national pour défendre un idéal... Comme d'autres vétérans, ils n'ont rien demandé en retour mais sont tombés dans un oubli immérité que ce texte contribue heureusement à lever...


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Audie Murphy  Nouveau message 03 Juil 2009, 12:00

Il en faut des pionniers pour nous raconter ces histoires, mon cher Capitaine ! :cheers:


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Daniel Laurent  Nouveau message 03 Juil 2009, 12:42

Bonjour,
Merci Haddok de faire revivre la memoire de ces braves.
Je constate, helas sans surprises, que les autorites militaires vichystes ont mis un maximum de batons dans les roues de ces aviateurs qui voulaient reprendre le combat alors que les petainistes contemporains (si, si, il y en a) nous rabachent avec des belements de voix que Weygand preparait la revanche en AFN...


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 03 Juil 2009, 15:43

Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Je constate, helas sans surprises, que les autorites militaires vichystes ont mis un maximum de batons dans les roues de ces aviateurs qui voulaient reprendre le combat alors que les petainistes contemporains (si, si, il y en a) nous rabachent avec des belements de voix que Weygand preparait la revanche en AFN...


Il faut noter que les Autorités Belges n'ont pas fait mieux ..
Dans le ridicule ,oui ,sans conteste , réfugiés a Londres la plupart de ces messieurs n'ont guére penser a tenter de sauver une partie de l'Armée réfugiée en France notamment la 7ieme Division presqu'au complet , prétexte la rédition de mai 1940 ..
Respectant sa parole face aux Nazis ces grands érudits n'avaient pas encore compris a cette époque la vraie portée de ce régime ... a pleurer de honte ...
Faute d'armée, la résistance et les aviateurs ont sauvé l'Honneur du Pays .


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Litjiboy  Nouveau message 03 Juil 2009, 21:35

Très intéressant, cher Capitaine.

Petite suggestion : pourquoi ne pas aussi songer à l'Histomag lorsque tu désires publier ce genre d'article très intéressant? ;)

Amicalement,

Laurent


 

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de thucydide  Nouveau message 19 Juil 2019, 21:04

Bonjour à tous et surtout à nos amis belges.
j'ai et cela de nombreuses années les mémoire du pilote de Jean de Selys-Longchamps, baron de son état.
Belge libre, il s'engagera dans la R.A.F. pour décider un jour comme un grand d'attaquer le siège de la gestapo à Bruxelles, histoire de faire payer aux allemands l'occupation de son pays et la mort de son frère torturé dans ses lieux.

Il n'en est pas à son premier coup d'éclat il raconte comment il a mitrailler en 1941 ou 42 un officier allemand en bord de base aérienne, assis sur son cheval, il a expliqué que l'homme et son cheval ont dû être déchiquetés. :starwars2:
Il n'a eu qu'un seul regret pour le cheval. ::content4::


Il raconte comment il a planifié son vol et comment il l'a exécuté.
A 2'11" on voit l'avenue qu'il a remonté à 600Km en rase motte pour mitrailler ce fameux bâtiment, 453 avenue louise .

Par contre sa vrai mission était l'attaque d'un noeud ferroviaire près de Gant, il se dérobe à ses alliés et va vers Bruxelles, en rase motte, je me demande comment il a dû faire pour s'orienter en volant si près du sol et s'en pouvoir s'élever pour prendre les mesures de distances et de direction pour mieux prendre du recul et faire le point sur sa situation.
Il devait être vraiment un belge pur sucre et bien connaître sa région, pour s'orienter à une telle vitesse et si près du sol.


Mais le documentaire affirme qu'il est mort en retour de mission.
Alors que j'ai lu cette anecdote dans les mémoires de guerre d'un pilote belge libre.

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 19 Juil 2019, 21:52

Bonsoir Jean Marc,
Va lire l'Histoire de Jean de Sélys Longchamp ici:
https://www.freebelgians.be/articles/ar ... champs.php
et également sur l'excellent site de notre ami Haddock:
http://www.vvjack.be/PORTAIL/
Et il est question du Baron également ici:
https://www.lesoir.be/art/%252Fjean-de- ... 069UA.html

Jean de Sélys longchamps est mort le 16 août 1943 sur la base RAF de Manston en s'écrasant à l'atterrissage au retour d'une mission sur Ostende. (Son avion avait été touché par la Flak (DCA allemande)

Né à Bruxelles le 31 mai 1912, Jean est le second fils et le troisième enfant du comte Raymond de SELYS LONGCHAMPS et d’Emilie de THEUX de MEYLANDT et MONTJARDIN.
Dans sa jeunesse, n’ayant pas un penchant très accusé pour les études, il passe par un nombre impressionnant de collèges, notamment Saint-Michel et Maredsous où ses amis l’apprécient pour son art de raconter des anecdotes et de donner de l’intérêt à tout ce qu’il dit.
En 1933, il entre à l’escadron-école du 1er Régiment des Guides. En 1937, il est nommé sous-lieutenant de cavalerie.
En septembre 1939, c’est la mobilisation et le 10 mai 1940, l’invasion de la Belgique.
Pendant la Campagne des dix-huit jours, il prend part très activement aux rudes combats au canal de jonction Meuse-Escaut, à Lanaken, sur la Gette et sur la Lys. Puis le 28 mai, c’est la reddition
Il rejoint les lignes anglaises et parvient à s’embarquer à La Panne à destination de l’Angleterre. Il repasse en France où on essaie de reconstituer une armée belge. Frêle espoir vite anéanti par l’armistice de juin entre la France et l’Allemagne.
Il parvient alors à s’embarquer clandestinement à Marseille et débarque à Gibraltar.
Il rejoint au Maroc des aviateurs belges désireux de passer en Angleterre. Dénoncé, Jean de Sélys est emprisonné par les autorités françaises, ramené en France, jeté en prison à Marseille et finalement interné dans un camp dans la région de Montpellier. Il réussit à s’en évader, à franchir les Pyrénées, à traverser l’Espagne et à rejoindre l’Angleterre.
L’ardent désir de Jean de servir et de reprendre le combat va enfin pouvoir se réaliser.
A la fin de la Bataille d’Angleterre, le 31 octobre 1940, les aviateurs belges qui y ont participé totalisent vingt et une victoires!
Jean de Sélys a vingt-huit ans et demi, âge trop avancé pour devenir pilote de chasse.
Sans hésiter, il se rajeunit «administrativement» et arrive à ses fins. Breveté pilote, il passe le 14 août 1941 à la 61ème Operational Training Unit.
Le 30 septembre, il arrive à la 609ème, unité du 11ème Groupe de Chasse, chargé de la défense du sud de l’Angleterre. Il prend part à toutes les opérations de cette escadrille, tant de jour que de nuit, sur les côtes françaises et belges, collabore à la défense des côtes anglaises, de la manche, de la Mer du Nord, du Pas-de-Calais; bombarde les voies de communication en Belgique et en France, cause des dommages considérables aux transports ferroviaires et coule de nombreux bateaux ennemis. Le 20 janvier 1943, un jour dont les bruxellois ont gardé le souvenir, il se laisse tenter par le désir de frapper un coup d’éclat : sa mission de bombardement sur les chemins de fer belges terminée, il renvoie son ailier, et seul, vole sur Bruxelles et y mitraille l’immeuble de la Gestapo, avenue Louise.
Moins d’un mois après son raid spectaculaire de Bruxelles, il abat en combat aérien un Focke Wulf 190, qu’il a attaqué de face. Le 23 février 1943, il est cité à l’ordre du jour:
« Pilote de chasse animé d’un courage et d’une détermination remarquables. A fait preuve d’une extrême ténacité au cours d’un récent combat de nuit contre des vedettes armées en retournant huit fois à l’attaque malgré une opposition intense de tir et de projecteurs ennemis ».
Sa croix de guerre à ce moment est ornée de deux palmes et d’un lion de bronze
Le 13 mars, Jean quitte la 609ème et rejoint le No 3 Squadron. Le 31 mai 1943, jour de son anniversaire, il reçoit la Distinguished Flying Cross avec une citation qui résume très bien le röle actif qu’il joue dans la guerre aérienne:
« This officer is a pilot of exceptïonal ability and keenness. He shows a great offensive spirit and is eager to engage and destroy the ennemy whenever possible.
He has shown his great courage and initiative in numerous railtransport and the Gestapo headquarters attack in Brussels. He has also destroyed at least one enemy aircraft and damaged another ».

Dans la nuit du 15 au 16 août 1943, Jean part en mission au-dessus de la Belgique. Au retour, il demande à la tour de contrôle la permission d’atterrir. Soudain, amorçant la dernière partie de son circuit de descente, le Typhoon, portant des traces de coups de la. DCA ennemie, se casse en deux et s’écrase au sol.
Jean de Selys Longchamps avait trente et un ans.


http://www.vieillestiges.be/fr/bio/22
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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de thucydide  Nouveau message 19 Juil 2019, 22:02

Merci Prosper de ces informations. ::super::

Ce pourrait il que deux belges aient fait le même coup d'éclat, c'est à dire mitrailler un bâtiment de la SS?

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Re: Une Histoire peu connue ..

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de thucydide  Nouveau message 19 Juil 2019, 23:11

Le pilote belge dont j'ai lu les mémoires, a dit avoir été fait prisonnier fin 44 ou début 45 lors d'une mission sur le Rhin en volant sur typhon.
Chose étrange il explique qu'abattu par la flak il a dû s'extirper de son zing en le scindant en deux par l'usage détonant de boulons explosifs.
Cela fait deux coïncidences.

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