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Question sur la Luftwaffe en Normandie

Cet espace est consacré aux forces aériennes de toute nationalité et aux opérations aériennes durant la Seconde Guerre Mondiale
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Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de carcajou  Nouveau message 27 Avr 2009, 00:39

Bonjour,

Quelles était les unités de la Luftwaffe engagées pendant la bataille de Normandie ?

merci.

carcajou


``Aucun ``fils de p...``n'a jamais gagné une guerre en mourrant pour son pays. On gagne une guerre en faisant ce qu'il faut pour que ``le fils de p...`` d'en face meure pour son pays``. ( No son of a bitch ever won a war by dying for his country, you win a war by making what it needs so that the son of a bitch in front of you die for his country).- G.Patton.

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de le laonnois  Nouveau message 27 Avr 2009, 02:55

5° division de para (6° rgmt para detaché) engagé immédiatement le 6 juin
3° division de para engagé le 10 juin provenant de brest
16° luftwaffe feldsdivision engagé le 15 juin provenant de hollande
17° luftwaffe feldsdivision engagé le 15 aout provenant nord, le havre

2 autres divisions d'infanterie de la luftwaffe été stationnés dans le nord de la France et la belgique (18° LW nord (59) et 19° LW belg.)
mais n'ont pas participés a la bataille de normandie en tout cas pas directement
le reste de la 5° DIV de para je ne sais pas si elle est monté en normandie, du moins une partie. une partie est resté en bretagne en tout cas puisque on retrouve des unités de para dans les poches!
voila carcajou c'est tout ce que je sais , si d'autre personnes peuvent complètes ou développés sa pourrai m'intéressé aussi ;)

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de gavroche  Nouveau message 27 Avr 2009, 06:31

la 18e LW Feld division interviendra notamment lors de l'avancée des alliés sur la Seine


 

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 27 Avr 2009, 08:24

Stephane Delogu bien connu sur ce Forum :D

avait mis en ligne un article intéressant a ce Sujet .

ICI : http://pagesperso-orange.fr/stephane.delogu/luf.html


 

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 27 Avr 2009, 08:34

La Luftwaffe était en 1944 sur le Front Ouest d'une incroyable faiblesse. Les avions à croix gammées qui avaient été si nombreux sur les terrains normands en 1940 au moment de l'attaque contre l'Angleterre avaient désertés ces régions depuis longtemps.

La plupart des terrains d'atterrissages étaient vides, mis à part quelques appareils en bois qui servaient de leurres contre les Alliés.

La Luftwaffe disposait pourtant à l'Ouest d'un personnel surabondant comprenant en 1944 plus de 300'000 hommes placés sous le commandement du Maréchal Hugo Sperrle (QG à Paris).

L'espace aérien occidental était surveillé par la IIIème Luftflotte (Flotte aérienne) composée de trois corps : les Fiegerkorps II et IX basés aux Pays-Bas, en Belgique et en France du Nord, et le Fliegerkorps X installé dans la moitié Sud de la France. L'ensemble de la IIIème Luftflotte disposait d'environ 500 appareils (chasseurs et bombardiers).

En dehors des vols de reconnaissance, la Luftwaffe était chargée du fonctionnement des grandes stations radars participant à la défense avancée du Reich et à la mise en oeuvre des batteries de DCA (Flak).

Au moment de l'invasion, l'action de la Luftwaffe fut médiocre. Le 6 juin après-midi, seuls une soixantaine d'avions allemands s'étaient opposés aux 11'000 appareils alliés. Néanmoins, dans les jours qui suivirent et grâce à des renforts arrivés du Reich, le Maréchal Sperrle put organiser des mouillages de mine nocturnes dans les zones d'ancrages des navires alliés face aux côtes normandes. Ces engins, en explosant, causèrent de multiples dégâts aux navires et aux embarcations de débarquement.

Stephane Boos


 

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Haddock  Nouveau message 27 Avr 2009, 08:55

Le rôle de l'aviation dans le débarquement allié du 6 juin 1944

Si tout le monde connaît la prise de Pegasus Bridge par les parachutistes du major Howard et l'arrivée de la 1st Special Service Brigade cornemuse en tête, ou encore les exploits du 2ème bataillon de rangers sur la pointe du Hoc, on connaît moins le rôle important que joua l'aviation dans la préparation et le déroulement du "Jour J" et par la suite dans la bataille de Normandie. Nous vous proposons le temps d'un instant de revenir sur ces événements exceptionnels, en particulier sur l'aspect aérien de l'opération.

On prête à l'amiral Ramsay, responsable des opérations navales du débarquement, ces mots : "L'armée de débarquement est un obus tiré par la marine", formule à laquelle le général Montgomery ajoutait ce correctif : "La suprématie navale s'acquiert moyennant la conquête et la maîtrise de l'air."

En effet, la réussite de l'opération Overlord ne tient avant tout qu'à un facteur déterminant : l'obtention et le maintient de la supériorité aérienne. Dès lors, cet objectif est conditionné par l'anéantissement de la Luftwaffe.



La stratégie des alliés et les leçons du passé :

C'est le 14 août 1943 à la conférence Quadrant à Québec qu'est décidé d'accorder la plus haute priorité à l'opération "Pointblank", dont les objectifs sont la destruction de l'aviation et de l'industrie aéronautique allemande au travers de raids stratégiques.

Pour atteindre ce but, l'industrie américaine va battre tous ses précédents records de production. Entre 1942 et 1943, elle passe de 48 000 à 86 000 appareils, pour atteindre en février 1944 la moyenne quotidienne de 350 avions, soit près d'un avion toutes les 4 minutes.

Ainsi, durant la fin de l'année 1943 et les premiers mois de 1944, l'aviation de combat alliée est principalement consacrée à l'acquisition de la supériorité aérienne, essentiellement par l'attaque au sol des forces aériennes adverses et de leur logistique. La répartition des missions est divisée entre le Bomber Command britannique chargé des missions de bombardement de nuit et la Strategic Air Force US pour les bombardements de jour. Ce sont d'abord les terrains d'aviation, les dépôts de munitions et de carburant, la défense antiaérienne des bases qui sont attaqués. Les résultats obtenus sont bien supérieurs, semble-t-il, à ce qu'aurait été la recherche prioritaire de la destruction en vol d'avions ennemis.

A contrario, la bataille d'Angleterre fournit l'exemple inverse. Si la Luftwaffe choisit dans un premier temps d'attaquer les bases de son ennemi, le 7 septembre 1940, Hitler ordonne de changer d'objectif et de bombarder Londres (le blitz). Cette volte-face stratégique sera considérée par les Anglais, comme la plus grosse erreur commise par les Allemands. La bataille d'Angleterre a certes été gagnée par la RAF mais surtout perdue par la Luftwaffe.

Quatre ans plus tard pour les alliés, il s'agit donc de contraindre la chasse allemande à s'engager à fond dans la défense du Reich et de l'anéantir sur place. Les alliés s'octroient ainsi la maîtrise totale de l'espace aérien au-dessus du théâtre opérationnel d'Overlord, condition sine qua non à la réussite du débarquement.

Durant la période s'étalant de février à mai 1944, la Luftwaffe perd chaque mois plus de 20 % de ses pilotes de chasse. La durée de vie moyenne d'un jeune pilote allemand, tout juste sorti d'un programme de formation (25 heures de vol dans les unités de transformation opérationnelle), est de 3 semaines.

Le "Jour J" vu du ciel :

Eisenhower a finalement convaincu Churchill de la nécessité de bombarder la zone occupée. Les objectifs de ces bombardements sont d'interdire l'accès du champ de bataille aux réserves allemandes, avec le souci permanent de ne pas dévoiler prématurément les objectifs d'Overlord, de rendre impraticables les voies de communication, d'anéantir le réseau radar et les batteries allemandes.

Le 4 juin dans la soirée, on procède au marquage des appareils alliés, afin de pallier toute erreur d'identification. Tous les avions portent des bandes blanches et noires peintes sur les demi-voilures et à l'arrière du fuselage.

Au soir du 5 juin 1944, les forces aériennes alliées alignent 5 409 chasseurs, 1 645 bombardiers moyens, 3 567 bombardiers lourds, 2 316 avions de transport et 867 planeurs. Du coté allemand, la Luftflotte 3 chargée de la défense du front Ouest dispose de 815 appareils répartis du Nord de la Hollande à Bordeaux, dont 110 chasseurs des types Bf 109 et Fw 190. Vers 23h50, les premiers éclaireurs (pathinfders) sont largués sur le territoire français pour baliser les zones de saut.

Le 6 juin peu après 0h00, les avions de transports de troupe, principalement des C-47, version militaire du célèbre Douglas DC-3, parachutent les 82ème et 101ème divisions aéroportées américaines (Airborne) et la 6ème division aéroportée britannique de chaque coté de la zone d'action maritime. Certaines unités utilisent des planeurs. Pendant près de trois heures, parachutages et atterrissages de planeurs se succèdent. Les objectifs de ces troupes aéroportées sont la prises des ponts et des axes stratégiques désignés, comme Sainte-Mère-Église et les ponts de l'Orne. C'est ainsi, que 27 000 hommes atterrissent en Normandie, moins de 6 heures avant que l'armada alliée composée de 5 339 bâtiments ne débute l'opération Neptune, chapitre naval d'Overlord.

Dès 3h45 du matin, 659 B-17 Flying Fortress et 543 B-24 Liberator larguent en deux vagues successives 3 000 tonnes de bombes sur les fortifications du mur de l'atlantique. Puis ce sont les B-26 Marauder et Douglas A-20 Havoc américain du 9ème Bomber Command ainsi que les B-25 Mitchell et Mosquito de la RAF qui bombardent les côtes françaises, escortés par des P-38 Lightning. Au total, 5 300 tonnes de bombes tombent des airs sur les batteries allemandes cette nuit-là.

À l'aube, des Spitfire, P-51 Mustang et des Hawker Typhoon équipés de 8 roquettes de 27 Kg, 4 sous chaque aile et des P-47 Republic Thunderbolt équipés de 6 ou 8 fusées antichars entrent en action, appuyant les troupes au sol. Les salves de roquettes des Typhoon sèment la confusion au sein des troupes allemandes.

Le soir du 6 juin, l'AEAF, composée de la 8ème Air Force américaine et du Bomber Command britannique, totalisent 16 674 sorties contre 275 pour la Luftwaffe. 113 appareils alliés sont perdus, victimes de la flak pour la majorité d'entres eux. La Luftflotte 3 reconnaît la perte de 31 avions. Seuls 2 pilotes allemands, le Kommodore "pips" Priller de la JG-26 et son ailier, le Feld-webel Wodarczyk, survolent les plages du débarquement dans la matinée. Ce sera l'unique apparition de la chasse allemande de la journée au-dessus des plages normandes.

Le 7 juin, une attaque conjointe de Typhoon et Mustang décime en partie la 21ème Panzer division. Les 8 et 9 juin, le 617ème squadron larguent des bombes de 6 tonnes (tallboy) sur le tunnel ferroviaire de Saumur. Dès le 10 juin, les premiers chasseurs alliés sont déployés sur le théâtre des opérations. Du 9 au 12 juin, l'aviation harcèle sans arrêt la 21ème Panzer division, la 12ème S.S. Panzer « Hitlerjugend » et la Panzer-Lehr. Les frappes dévastatrices de l'aviation alliée écrasent toute concentration des forces de la Wehrmacht et des Panzer. Ces derniers ne peuvent se déplacer que de nuit et seront ainsi très retardés. Le 13 juin, en représailles, des V1 sont tirés sur Londres.

Si l'issue des combats au sol est restée incertaine durant les premières semaines, la supériorité de l'aviation alliée permettra de traquer les unités de la Luftwaffe et d'écraser les divisions de chars venues en renfort. Le 7 août, les Typhoon des 174ème et 181ème squadrons écrasent la force mécanisée du feldmarshall Von Kluge, contribuant ainsi fortement à l'échec de la percée d'Avranches. Cette déroute achève la déconfiture de l'armée allemande. La bataille de Normandie est gagnée, la guerre pas tout à fait encore.

Le succès de l'opération Overlord marqua incontestablement une marche importante vers la chute du troisième Reich.


 

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de carcajou  Nouveau message 27 Avr 2009, 09:13

Merci à tous pour vos réponses.

carcajou


``Aucun ``fils de p...``n'a jamais gagné une guerre en mourrant pour son pays. On gagne une guerre en faisant ce qu'il faut pour que ``le fils de p...`` d'en face meure pour son pays``. ( No son of a bitch ever won a war by dying for his country, you win a war by making what it needs so that the son of a bitch in front of you die for his country).- G.Patton.

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de MLQ  Nouveau message 27 Avr 2009, 09:46

En ce qui concerne les éléments de la Luftwaffe sous autorité du Heer, voici quelques notes :
-La 2. FJD : la Flak rejoint Vire, le 21 juin, venant de Goulven(29).
-La 3.Fallschirm-Jäger-Division.3ème division de chasseur-parachutiste allemande
Cantonnée depuis février 44 à Huelgoat à 50 km de Brest, formation non opérationnelle de 17 420 hommes commandée par Generalleutnant. Dipl.Ing. Richard Schimpf.Elle ne possède que 40% de sa dotation normale en véhicules et carburant.Placée sous le commandement tactique du XXV AK.Ordre de départ vers la Normandie dès le 6 juin en début de matinée, pour un Kampfgruppe à partie du FJR 4 du Major Becker Schimpf arrive le 9 au matin, il doit placer le Kampfgruppe Becker à la limite Nord de la forêt de Cerisy, ils tiennent le secteur de : Saint-Germain d’Elle, Bérigny et Couvains.Il établi son PC à 3 km au Nord-est de Torigny-sur-Vire.Le premier groupe de marche atteint Louvigné-du-Désert le 15 au matin et la division est au complet à l'est de Saint-Lô dans la nuit du 17 au 18 juin.(sans avoir subi la moindre perte, 40 km à pied par jour uniquement la nuit)
Pendant plus de 6 semaines, les paras défendent pied à pied ce secteur contre les assauts américains. Après le succès de Cobra, les rescapés se replient vers Vire où ils livrent de violents combats d'arrière garde dans les premiers jours d'août.
Encerclés dans la poche de Falaise, 2 à 3 000 hommes parviennent à percer dans la nuit du 20 août
-L a 5. FJD du II. FJK
5ème division de chasseur-parachutiste allemande
Depuis fin mai 44 ; elle occupe la région de Rennes, créée 3 mois auparavant elle est constituée de volontaires de 18 ans à peine, manquant de l'expérience du combat.
Commandant : Generalleutnant Gustav Wilke
Lorsque la décision est prise ses régiments sont rattachés à des unités plus aguerries et sont dispersées sur le front du Cotentin entre Périers et Saint-Lô (entre la 77 ID, la PLD, la 17.SS « Götz von Berlichingen » et en réserve du II FJK.)
Le premier régiment à partir pour le front est le FJR 15 à Saint-Lô le 25 juin puis le FAR 5 (Fallschirm-Artillerie-Regiment) placés sous le commandement de la 77 ID secteur du Mont Castre.
l'un d'entre eux est anéanti lors de Operation Cobra déclenchée en plein dans le secteur qu'il occupe avec la PLD. Un autre est dispersé en battant en retraite le long de la côte. Dernier combat avec la 3FJD entre Saint-Lô et Vire avant d'être encerclé dans la poche de Falaise; quelques centaines d'hommes parviennent cependant à briser l'étau allié et à passer la Seine.
-La 6.FJD
6ème division de chasseur-parachutiste allemande
Elle est hâtivement constituée à Amiens (15. Armee) en juin 44, en rassemblant des éléments disparates.
Commandant : Generalleutnant Rüdiger von Heyking
Un Kampfgruppe est placé en août sous les ordres de la 5. Panzerarmee pour tenter une contre-attaque entre Gacé et Verneuil. Il reçoit pour mission la défense de l'Eure.
-Le Fallschirm.Aufklärungs-Abteilung 12
Ce bataillon de reconnaissance parachutiste est créé au début du mois de janvier 1944. C'est une unité indépendante qui est rattachée au II. FaIIschirmjâger-Korps. Son commandant est l'Haupt-mann Gotsche. L'état-major du bataillon est équipé de six voitures blindées italiennes et de trois chars italiens de type B4.
Elle est composée de cinq compagnies:
-1. Kp. Équipée de Panzerspähwagen (voitures blindées de reconnaissance)
-2. Kp. Equipée de SPW (véhicules semi-chenillés) et armée de 47 mitrailleuses et de deux mortiers de 8,1 cm.
-3. Kp. Identique à la 2. Kp.
-4. Kp. Schwere Kompanie. Equipée de 15 mitrailleuses, 4 FlaK de 2 cm, de 9 PaK 7,5 cm et de deux canons d'infanterie.
-5. Kp. Versorgungskompanie. (Compagnie d'approvisionnement)
Ses effectifs atteignent moins d'un millier d'hommes en mars 1944. Ils proviennent essentiellement du Fallschirmjäger¬regiment 9 du Major Stephani. C'est le Hauptmann Göttsche qui prend le commandement de cette nouvelle unité, formée et entrainée à Moret, près de Paris.
Le matériel arrive très lentement puisque le 17 mai, aucune des automitrailleuses n'a été livrée. La situation est plus que mauvaise puisque, de l'avis même de Blauensteiner, le chef d'état-major du II. Fs. Korps, le bataillon ne possède au mois de juin que des Volkswagen civiles et des camions. Aucun des véhicules n'a la moindre capacité tout terrain.
Le bataillon est envoyé dans la Manche dès que la nouvelle du débarquement est connue. Le 10 juin, il est à Pont-Brocard, à l'est de Coutances. Il compte alors environ 900 hommes et sert comme une unité d'infanterie motorisée et non comme une unité blindée. Pour autant qu'on puisse le dire, les automitrailleuses ne sont jamais arrivées.
Toutes les routes sont sous les tirs de l'aviation, qui s'en prend à nos colonnes et même à nos véhicules sanitaires. Nous pouvons rouler le jour lorsque le temps est pluvieux, sinon c'est la nuit que nous nous déplaçons. Notre bataillon arrive à Saint-Lô le 9 juin, peu de temps avant la 3. Fallschirmjägerdivision.
Le bataillon de reconnaissance parachutiste relève alors du II. Fallschirmjäger-Korps, lui-même rattaché au LXXXIV. A.K. du General Marcks. Il est engagé aux côtés de la 352. ID. puis est envoyé à l'ouest de la Vire pour briser l'offensive du XIXth US Army Corps le 8 juillet 1944. A la date du 12 juillet, il est rattaché au Kampfgruppe de l'Oberst Scholze. Ses effectifs sont limités à huit officiers, 56 sous-officiers et 235 hommes. Le 14 ou 15 juillet, le bataillon rejoint le Il. Fallschirmjäger-Korps à l'est de la Vire.
La Fallschirm Aufklärungs Abteilung 12 disparaît dans la poche de Falaise, le 19 août, juste à l'ouest de la Dives.
- Fallschirm-Sturmgeschütz-Brigade 12
En janvier 1944 l’unité est formée en tant que 2.Fs.StuG.Abt., mais elle change de nom pour devenir la 12. Fs.StuG.Brig. prévue pour être un élément permanent du 2. Fallschirm Korps.
Fin Mars 44 la 12. Fs.StuG.Brig. est formée avec 4 batteries pour le II Fallschirm-Korps
Pas de canons d’assauts au 17 Mai, partiellement équipée juste avant son premier combat le 15 Juin.
Le 17 mai l'unité a une force de 31 canons d’assauts, mais elle n'en a perçu aucun à cette date. La date exacte de leur arrivée est incertaine, mais l’unité arrive au sein du 2. Fallschirm Korps le 15 juin.
La brigade aurait six StuG (7.5 cm K) et trois StuH (10.5 cm H) dans chaque batterie. Au début de juin La brigade est toujours en cours de formation et d’entraînement. Néanmoins, la brigade est envoyée en Normandie ainsi que la 3. Fallschirm-Division.
Est stationnée en Normandie le Jour J, est engagée entre Saint-Lô, Vire et Bayeux. Unité de valeur, elle frappe durement ses adversaires mais elle perd, à une unique exception, la totalité de ses canons d'assaut à Falaise. L'un de ses « as », l'Oberwachtmeister Grünwald, détruit plus de 20 chars ennemis.
27 Juin 44 11 StuG
29 Juillet 44 7 StuG III et 3 StuH 42
Août 44 détruite virtuellement secteur de Falaise; un seul StuH 42 réchappe
- Luftwaffe-Feld-Division 16
16° division de campagne de la Luftwaffe
Commandant: Gen. Lt. Karl Sievers
Elle est stationnée aux Pays-Bas (secteur La Hague – Haarlem) en tant que division d'occupation. Elle n'a aucune expérience du combat et n'a qu'un faible taux de mobilité.
Elle part de Hollande), entre le 16 et le 24 juin
Positionnement au nord de Caen entre la 12. SS-Panzer-Division et la 21. Panzer-Division (à l'ouest de l'Orne, entre Hérouville et Lébisey) et s'établit en plusieurs hérissons antichars le long de la fameuse crête de Lébisey. Dans la soirée du 7 Juillet à 21h50, les positions de la division sont écrasées sous les bombes des Halifax et Lancaster du Bomber Command et les obus de l'artillerie de marine. Les britanniques viennent de déclencher Operation Charnwood pour capturer enfin Caen. L'offensive terrestre suit dans la nuit et la journée du 8, la 3rd British Infantry Division tente de percer les lignes de la 16. LFD, les combats font rage autour de la colline 64 et de Lébisey et à la fin de la journée, l'unité à perdu 45% de ses effectifs! Le lendemain, les allemands se replient au sud de l'Orne.
La division, déjà bien amoindrie, est envoyée sur la rive droite pour relever la 21. Panzer entre l'aciérie de Colombelles et le bois de Bavent, un secteur réputé calme, où elle reçoit le renfort d'un bataillon de PAK (le PaK-Abt. 1053) mais le 18 Juillet, les britanniques lancent Operation Goodwood, encore une fois droit sur les positions de la 16. LFD, et avec un tapis de bombes encore plus massif! La division n'y survit d'ailleurs pas, tous les commandants des régiments et bataillons sont mis hors de combat ainsi que 36 commandants de compagnie et cesse d'exister en tant que force organisée. À la date du 4 août, elle a cessé d'exister ; ses restes sont amalgamés à la 21.Panzer-Division.
- La Luftwaffen-Feld-Division 17 (Division de campagne de la Luftwaffe)
appartient au LXXXI Armee Korps de la 15. Armee, attachée au LXVII AK le 6 août
commandant : Generalleutnant HÖCKE
PC au château des Genêts à Gruchet-le-Valasse, près de Bolbec (Seine-Inférieure)
elle défend le littoral entre Fécamp et Le Havre depuis le début de 1943
Ordre de départ entre le 8 et le 10 août, aucun moyen de transport, réquisition de 1 820 chevaux et de véhicules locaux, les fermiers des environs sont requis d’office avec leurs charrettes.
Traversée de la Seine entre Caudebec et Le Trait, à l’ouest de Rouen, au cours des nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 août avec l’aide d’un petit détachement de la Kriegsmarine et d’unités territoriales.
Lieu de rassemblement de la division au château de Champs-de-Bataille au N-O de Le Neubourg (Eure)
Se mettre en position sur l’Avre entre Verneuil et Saint-Georges-Motel et reprendre Dreux libérée par le XV Corps US le 16 août.
Elle se frotte aux Américains à Pacy-sur-Eure et le 25 se retire à Louviers. Elle perd une grande partie de son artillerie du fait d'attaques aériennes. Après avoir franchit la Seine, son gros est intégré à la 331.ID
Il faudrait également parler de la Flak
Et des escadrilles de la Luftwaffe : vaste sujet !


 

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de carcajou  Nouveau message 01 Mai 2009, 10:50

merci mlq pour ton aide,

bonne journée

carcajou


``Aucun ``fils de p...``n'a jamais gagné une guerre en mourrant pour son pays. On gagne une guerre en faisant ce qu'il faut pour que ``le fils de p...`` d'en face meure pour son pays``. ( No son of a bitch ever won a war by dying for his country, you win a war by making what it needs so that the son of a bitch in front of you die for his country).- G.Patton.

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Re: Question sur la Luftwaffe en Normandie

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Fredobedo  Nouveau message 04 Mai 2009, 13:36

Haddock a écrit:La Luftwaffe était en 1944 sur le Front Ouest d'une incroyable faiblesse. Les avions à croix gammées qui avaient été si nombreux sur les terrains normands en 1940 au moment de l'attaque contre l'Angleterre avaient désertés ces régions depuis longtemps.

La plupart des terrains d'atterrissages étaient vides, mis à part quelques appareils en bois qui servaient de leurres contre les Alliés.

La Luftwaffe disposait pourtant à l'Ouest d'un personnel surabondant comprenant en 1944 plus de 300'000 hommes placés sous le commandement du Maréchal Hugo Sperrle (QG à Paris).

L'espace aérien occidental était surveillé par la IIIème Luftflotte (Flotte aérienne) composée de trois corps : les Fiegerkorps II et IX basés aux Pays-Bas, en Belgique et en France du Nord, et le Fliegerkorps X installé dans la moitié Sud de la France. L'ensemble de la IIIème Luftflotte disposait d'environ 500 appareils (chasseurs et bombardiers).

En dehors des vols de reconnaissance, la Luftwaffe était chargée du fonctionnement des grandes stations radars participant à la défense avancée du Reich et à la mise en oeuvre des batteries de DCA (Flak).

Au moment de l'invasion, l'action de la Luftwaffe fut médiocre. Le 6 juin après-midi, seuls une soixantaine d'avions allemands s'étaient opposés aux 11'000 appareils alliés. Néanmoins, dans les jours qui suivirent et grâce à des renforts arrivés du Reich, le Maréchal Sperrle put organiser des mouillages de mine nocturnes dans les zones d'ancrages des navires alliés face aux côtes normandes. Ces engins, en explosant, causèrent de multiples dégâts aux navires et aux embarcations de débarquement.

Stephane Boos


Je me permets d'apporter quelques corrections :
Pendant la bataille de Normandie :
Le XII FLiegerkorps n'est plus une unité en tant que telle mais rattachée au I Jagdkorps (basé au Danemark).
Les forces aériennes de la Luftflotte III (Hugo Sperrle) étaient dirigées par le II Jagdkorps (commandé par le GénéralMajor Werner Junck) basé à Gouvieux/ Chantilly (Oise ) jusque fin juillet 44 : le II JG était chargé de surveiller le ciel de toute la partie nord française et belge. (gestion de la chasse.)
Le IX Fliegerkorps était également dans l'Oise dans la région de Beauvais (Coudray-sous-Thelle.
Le X Fliegerkorps basé à Angers n'a pas joué un grand rôle dans la bataille de Normandie.

Fred
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