Post Numéro: 8 de MLQ 27 Avr 2009, 10:46
En ce qui concerne les éléments de la Luftwaffe sous autorité du Heer, voici quelques notes :
-La 2. FJD : la Flak rejoint Vire, le 21 juin, venant de Goulven(29).
-La 3.Fallschirm-Jäger-Division.3ème division de chasseur-parachutiste allemande
Cantonnée depuis février 44 à Huelgoat à 50 km de Brest, formation non opérationnelle de 17 420 hommes commandée par Generalleutnant. Dipl.Ing. Richard Schimpf.Elle ne possède que 40% de sa dotation normale en véhicules et carburant.Placée sous le commandement tactique du XXV AK.Ordre de départ vers la Normandie dès le 6 juin en début de matinée, pour un Kampfgruppe à partie du FJR 4 du Major Becker Schimpf arrive le 9 au matin, il doit placer le Kampfgruppe Becker à la limite Nord de la forêt de Cerisy, ils tiennent le secteur de : Saint-Germain d’Elle, Bérigny et Couvains.Il établi son PC à 3 km au Nord-est de Torigny-sur-Vire.Le premier groupe de marche atteint Louvigné-du-Désert le 15 au matin et la division est au complet à l'est de Saint-Lô dans la nuit du 17 au 18 juin.(sans avoir subi la moindre perte, 40 km à pied par jour uniquement la nuit)
Pendant plus de 6 semaines, les paras défendent pied à pied ce secteur contre les assauts américains. Après le succès de Cobra, les rescapés se replient vers Vire où ils livrent de violents combats d'arrière garde dans les premiers jours d'août.
Encerclés dans la poche de Falaise, 2 à 3 000 hommes parviennent à percer dans la nuit du 20 août
-L a 5. FJD du II. FJK
5ème division de chasseur-parachutiste allemande
Depuis fin mai 44 ; elle occupe la région de Rennes, créée 3 mois auparavant elle est constituée de volontaires de 18 ans à peine, manquant de l'expérience du combat.
Commandant : Generalleutnant Gustav Wilke
Lorsque la décision est prise ses régiments sont rattachés à des unités plus aguerries et sont dispersées sur le front du Cotentin entre Périers et Saint-Lô (entre la 77 ID, la PLD, la 17.SS « Götz von Berlichingen » et en réserve du II FJK.)
Le premier régiment à partir pour le front est le FJR 15 à Saint-Lô le 25 juin puis le FAR 5 (Fallschirm-Artillerie-Regiment) placés sous le commandement de la 77 ID secteur du Mont Castre.
l'un d'entre eux est anéanti lors de Operation Cobra déclenchée en plein dans le secteur qu'il occupe avec la PLD. Un autre est dispersé en battant en retraite le long de la côte. Dernier combat avec la 3FJD entre Saint-Lô et Vire avant d'être encerclé dans la poche de Falaise; quelques centaines d'hommes parviennent cependant à briser l'étau allié et à passer la Seine.
-La 6.FJD
6ème division de chasseur-parachutiste allemande
Elle est hâtivement constituée à Amiens (15. Armee) en juin 44, en rassemblant des éléments disparates.
Commandant : Generalleutnant Rüdiger von Heyking
Un Kampfgruppe est placé en août sous les ordres de la 5. Panzerarmee pour tenter une contre-attaque entre Gacé et Verneuil. Il reçoit pour mission la défense de l'Eure.
-Le Fallschirm.Aufklärungs-Abteilung 12
Ce bataillon de reconnaissance parachutiste est créé au début du mois de janvier 1944. C'est une unité indépendante qui est rattachée au II. FaIIschirmjâger-Korps. Son commandant est l'Haupt-mann Gotsche. L'état-major du bataillon est équipé de six voitures blindées italiennes et de trois chars italiens de type B4.
Elle est composée de cinq compagnies:
-1. Kp. Équipée de Panzerspähwagen (voitures blindées de reconnaissance)
-2. Kp. Equipée de SPW (véhicules semi-chenillés) et armée de 47 mitrailleuses et de deux mortiers de 8,1 cm.
-3. Kp. Identique à la 2. Kp.
-4. Kp. Schwere Kompanie. Equipée de 15 mitrailleuses, 4 FlaK de 2 cm, de 9 PaK 7,5 cm et de deux canons d'infanterie.
-5. Kp. Versorgungskompanie. (Compagnie d'approvisionnement)
Ses effectifs atteignent moins d'un millier d'hommes en mars 1944. Ils proviennent essentiellement du Fallschirmjäger¬regiment 9 du Major Stephani. C'est le Hauptmann Göttsche qui prend le commandement de cette nouvelle unité, formée et entrainée à Moret, près de Paris.
Le matériel arrive très lentement puisque le 17 mai, aucune des automitrailleuses n'a été livrée. La situation est plus que mauvaise puisque, de l'avis même de Blauensteiner, le chef d'état-major du II. Fs. Korps, le bataillon ne possède au mois de juin que des Volkswagen civiles et des camions. Aucun des véhicules n'a la moindre capacité tout terrain.
Le bataillon est envoyé dans la Manche dès que la nouvelle du débarquement est connue. Le 10 juin, il est à Pont-Brocard, à l'est de Coutances. Il compte alors environ 900 hommes et sert comme une unité d'infanterie motorisée et non comme une unité blindée. Pour autant qu'on puisse le dire, les automitrailleuses ne sont jamais arrivées.
Toutes les routes sont sous les tirs de l'aviation, qui s'en prend à nos colonnes et même à nos véhicules sanitaires. Nous pouvons rouler le jour lorsque le temps est pluvieux, sinon c'est la nuit que nous nous déplaçons. Notre bataillon arrive à Saint-Lô le 9 juin, peu de temps avant la 3. Fallschirmjägerdivision.
Le bataillon de reconnaissance parachutiste relève alors du II. Fallschirmjäger-Korps, lui-même rattaché au LXXXIV. A.K. du General Marcks. Il est engagé aux côtés de la 352. ID. puis est envoyé à l'ouest de la Vire pour briser l'offensive du XIXth US Army Corps le 8 juillet 1944. A la date du 12 juillet, il est rattaché au Kampfgruppe de l'Oberst Scholze. Ses effectifs sont limités à huit officiers, 56 sous-officiers et 235 hommes. Le 14 ou 15 juillet, le bataillon rejoint le Il. Fallschirmjäger-Korps à l'est de la Vire.
La Fallschirm Aufklärungs Abteilung 12 disparaît dans la poche de Falaise, le 19 août, juste à l'ouest de la Dives.
- Fallschirm-Sturmgeschütz-Brigade 12
En janvier 1944 l’unité est formée en tant que 2.Fs.StuG.Abt., mais elle change de nom pour devenir la 12. Fs.StuG.Brig. prévue pour être un élément permanent du 2. Fallschirm Korps.
Fin Mars 44 la 12. Fs.StuG.Brig. est formée avec 4 batteries pour le II Fallschirm-Korps
Pas de canons d’assauts au 17 Mai, partiellement équipée juste avant son premier combat le 15 Juin.
Le 17 mai l'unité a une force de 31 canons d’assauts, mais elle n'en a perçu aucun à cette date. La date exacte de leur arrivée est incertaine, mais l’unité arrive au sein du 2. Fallschirm Korps le 15 juin.
La brigade aurait six StuG (7.5 cm K) et trois StuH (10.5 cm H) dans chaque batterie. Au début de juin La brigade est toujours en cours de formation et d’entraînement. Néanmoins, la brigade est envoyée en Normandie ainsi que la 3. Fallschirm-Division.
Est stationnée en Normandie le Jour J, est engagée entre Saint-Lô, Vire et Bayeux. Unité de valeur, elle frappe durement ses adversaires mais elle perd, à une unique exception, la totalité de ses canons d'assaut à Falaise. L'un de ses « as », l'Oberwachtmeister Grünwald, détruit plus de 20 chars ennemis.
27 Juin 44 11 StuG
29 Juillet 44 7 StuG III et 3 StuH 42
Août 44 détruite virtuellement secteur de Falaise; un seul StuH 42 réchappe
- Luftwaffe-Feld-Division 16
16° division de campagne de la Luftwaffe
Commandant: Gen. Lt. Karl Sievers
Elle est stationnée aux Pays-Bas (secteur La Hague – Haarlem) en tant que division d'occupation. Elle n'a aucune expérience du combat et n'a qu'un faible taux de mobilité.
Elle part de Hollande), entre le 16 et le 24 juin
Positionnement au nord de Caen entre la 12. SS-Panzer-Division et la 21. Panzer-Division (à l'ouest de l'Orne, entre Hérouville et Lébisey) et s'établit en plusieurs hérissons antichars le long de la fameuse crête de Lébisey. Dans la soirée du 7 Juillet à 21h50, les positions de la division sont écrasées sous les bombes des Halifax et Lancaster du Bomber Command et les obus de l'artillerie de marine. Les britanniques viennent de déclencher Operation Charnwood pour capturer enfin Caen. L'offensive terrestre suit dans la nuit et la journée du 8, la 3rd British Infantry Division tente de percer les lignes de la 16. LFD, les combats font rage autour de la colline 64 et de Lébisey et à la fin de la journée, l'unité à perdu 45% de ses effectifs! Le lendemain, les allemands se replient au sud de l'Orne.
La division, déjà bien amoindrie, est envoyée sur la rive droite pour relever la 21. Panzer entre l'aciérie de Colombelles et le bois de Bavent, un secteur réputé calme, où elle reçoit le renfort d'un bataillon de PAK (le PaK-Abt. 1053) mais le 18 Juillet, les britanniques lancent Operation Goodwood, encore une fois droit sur les positions de la 16. LFD, et avec un tapis de bombes encore plus massif! La division n'y survit d'ailleurs pas, tous les commandants des régiments et bataillons sont mis hors de combat ainsi que 36 commandants de compagnie et cesse d'exister en tant que force organisée. À la date du 4 août, elle a cessé d'exister ; ses restes sont amalgamés à la 21.Panzer-Division.
- La Luftwaffen-Feld-Division 17 (Division de campagne de la Luftwaffe)
appartient au LXXXI Armee Korps de la 15. Armee, attachée au LXVII AK le 6 août
commandant : Generalleutnant HÖCKE
PC au château des Genêts à Gruchet-le-Valasse, près de Bolbec (Seine-Inférieure)
elle défend le littoral entre Fécamp et Le Havre depuis le début de 1943
Ordre de départ entre le 8 et le 10 août, aucun moyen de transport, réquisition de 1 820 chevaux et de véhicules locaux, les fermiers des environs sont requis d’office avec leurs charrettes.
Traversée de la Seine entre Caudebec et Le Trait, à l’ouest de Rouen, au cours des nuits du 13 au 14 et du 14 au 15 août avec l’aide d’un petit détachement de la Kriegsmarine et d’unités territoriales.
Lieu de rassemblement de la division au château de Champs-de-Bataille au N-O de Le Neubourg (Eure)
Se mettre en position sur l’Avre entre Verneuil et Saint-Georges-Motel et reprendre Dreux libérée par le XV Corps US le 16 août.
Elle se frotte aux Américains à Pacy-sur-Eure et le 25 se retire à Louviers. Elle perd une grande partie de son artillerie du fait d'attaques aériennes. Après avoir franchit la Seine, son gros est intégré à la 331.ID
Il faudrait également parler de la Flak
Et des escadrilles de la Luftwaffe : vaste sujet !