normandie niemen

bonjour, j' aimerais savoir ce que pensaient les allemands de cette escadrille!!!
je sais que les nazis la considérait comme de simples communistes!!! et pire qu'il y avait meme un ordre d' execution pour tout pilote capturé!!!

mais cet ordre a t il été suivi? j' ai entendu qu' une escadrille avait protégé un pilote français de la gestapo!!

Bonsoir,

Le Normandie-Niemen a un site, et un forum :
http://normandie-niemen.forumpro.fr/his ... 51.htm#706

trouvé sur le site "ciel de gloire" sur la page concernant iribarne:
http://www.cieldegloire.com/004_iribarne.php

"Neufs jours après sa disparition, son camarade Pierre Bléton est descendu à son tour et fait prisonnier. Recueilli par les pilotes de la JG 51 "Moelders" qui le soustraient à la Gestapo, on lui montre une enveloppe contenant divers objets, médailles et papiers appartenant à Robert Iribarne. Il n'y à plus d'espoir. Bléton s'évade et rejoint le Normandie-Niemen le 9 mai. Dans une poche, il ramène le macaron de pilote de Robert Iribarne, dérobé au pasteur de l'escadrille chargé de son interrogatoire. "

En fait les pilotes du NN abattus sur le front de l’Est ont partagé le sort de leurs homologues soviétiques. Quelques-uns furent froidement exécutés sur place, d’autres relativement plus chanceux ont été expédiés dans les camps de prisonniers soviétiques dont on connait les rigueurs. Seul un ou deux à l’extrême fin de la guerre ont bénéficié de la mansuétude de leurs homologues de la Luftwaffe qui commençaient à se faire du souci pour leur propre destinée. Auparavant il n’était pas rare que l’on cherchait à abattre un pilote suspendu à son parachute.
La revue ICARE a publié dans les années 70 des témoignages extrêmement émouvants de ces pilotes. On peut encore trouver ces numéros chez les bouquinistes.

Tome I - Icare N°62, Printemps-Eté 1972 (Trimestriel)
Tome II - Icare N°63, Autome-Hiver 1972
Tome III - Icare N°64, Hiver-Printemps 1973
Tome IV - Icare N°65, Printemps 1973
Tome V - Icare N°67, Hiver-Printemps 1974
Tome VI - Icare N°70, Automne-Hiver 1974 ...

Je les cite tous car, dans la pratique, ces plus de 1.000 pages constituent, avec le journal de l'Unité et les livres des anciens pilotes,
la documentation "de base" !!!

Ou de 16 à 19 €, port compris, pour les N° non épuisés : http://www.revue-icare.com/anciens.php ...

Propos à l'intention du père Noël, qu'il sache qu'il me manque le N° 70

merci pour ces précisions a tout le monde!!!!
et comment étaient traités les pilotes de la france libre (ou meme les soldats) comme des partisans?

Le père Noël m'a entendu et je viens de trouver le numéro qui me manquait et il donne précisément une réponse à la question ici posée.
Sur 38 pilotes abattus au-dessus du territoire ennemi, 3 seulement ont survécu. Ce taux de perte est unique en comparaison avec les statistiques de la RAf et de la Luftwaffe par exemple.
Et l'ouvrage donne une information que j'ignorai totalement, je cite le bouquin :" Il faut en conclure que l'ordre formel signé en mai 1943 par le marechal Keitel, chef d'Etat-major suprême allemand, stipulant de fusiller tout pilote du groupe Normandie fait prisonnier, a été exécuté dans une large mesure". Ce que des témoignages corroborent.
Les français furent donc traités encore plus rudement que leurs homologues soviétiques.

L'ouvrage donne une autre indication. Il donne le témoignage d'un frère d'un pilote du "Normandie" qui abattu et identifié, a entrainé la déportation de sa famille démurée en France. Il s'agit de la famille Bizien. Le père, la mère et un frère sont mort dans les camps de la mort. Un seul de la famille à survécu à la déportation, le déposant.
J'ignore si d'autres familles connurent le même sort.

Salut,

malheureusement, ils ont subi ces représailles.

On peut citer le pilote Pierre Bleton, dont son avion fut abattu le 20 février 1945 dans la région de Koënigsberg. Fait prisonnier par la luftwaffe, il a réussi à échapper à son exécution.

Bonjour,

C'est mon premier message parmi vous...

Il s'agit malheureusement de l'application stricte de la convention d'armistice du 22 juin 1940 qui, dans son article 10, précise : "Les ressortissants français qui ne se conformeraient pas à cette prescription seront traités par les troupes allemandes comme francs-tireurs". La prescription en question étant que le gouvernement français interdisait à ses ressortissants de combattre l'Allemagne et ses alliés...

François de Geoffre, dans ses mémoires de pilote du NN, évoque cette attitude radicale des Allemands vis-à-vis des pilotes français, précisant qu'ils respectaient ainsi les consignes des autorités militaires à ce sujet, consignes diffusées dès que la présence de Français dans les rangs soviétiques fut connue.