Un article, au sujet du MB 411 ...http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf ... ossier.pdf ... évoque un délai de 30 mn pour chacune des deux séquences, celle de sa "mise à l'eau" et celle de sa "récupération" et ce, par beau temps et mer d'huile!
Je peux surement me tromper, mais en y incluant les temps de montage, puis de démontage, de ses différents éléments (ailes, dérives, hélice, pare-brise...), la manœuvre complète, par mer d'huile !!, devait - je suis très optimiste! - prendre une "bonne heure", un, en raison de la relative étroitesse de la plate-forme de travail aménagée sur le Surcouf, qui ne facilitait pas le travail des opérateurs, deux, vu les nécessaires règles de sécurité à observer durant ces opérations - à moins que, éventuellement, il avait été conçu, à cette seule occasion, des dispositifs de fixation rapide, à la fois, solides et fiables... sur une cellule "en bois"! -, sachant que l'équipage de l'appareil est, lui-même, censé contrôler la qualité du "montage".
Rien que les manœuvres de mise à l'eau et de sortie de l'eau devaient, chacune, prendre un bon quart d'heure. Dès lors, il ne restait plus qu'un autre quart d'heure pour assembler ou désassembler l'appareil, ce qui ne fait pas bézef, même, à quai et par beau temps! Rien que pour, la seule phase de préparation au décollage, manutentionner, mettre en place et fixer une aile, il fallait surement compter sur un gros 1/4 d'heure. Sans oublier que l'étroitesse du hangar contraignait à devoir les stocker le mieux possible, situation qui, en général, ne devait pas faciliter pas leur "manutention"; il est plus que probable, dans le cadre d'une mise à l'eau, qu'il fallait, au préalable, sortir la cellule de son hangar - d'après les infos, large de 3 m!... la photo avec le hangar ouvert et les deux matafs au premier plan, donne une bonne idée de ses dimensions -, pour parvenir à accéder aux éléments démontés, tandis que la grue du bord, elle, ne pouvait manutentionner et maintenir qu'une seule portion d'aile à la fois. re-
Certes, çà commence à très sérieusement dater, mais j'ai encore un bon souvenir du temps qu'il nous fallait, dans un immense hangar à terre, avec toute la place largement disponible, pour mettre en place une malheureuse pale de rotor d'Alouette II ou III, tenue par un simple jeu de deux boulons... et nous étions, pourtant, largement rompus à l'exercice!