Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais certaines facs, par le passé, exigeaient, à minima, le latin, voire latin/grec, pour être admis en Histoire "pure", sinon on se retrouvait, aussi sec, cantonné en "Histoire-Géo". Cette mésaventure était arrivée à mon "nain de jardin" préféré, en sortie de Bac E/S ; en plus, le latin n'était, déjà, plus enseigné depuis la 6ème, mais seulement à partir de la 3ème et était devenu optionnel - en gros, vu qu'il vivait avec sa mère, sa réponse avait été du genre...
Ouaip, P'pa, "ton" latin ne sert à rien, c'est une langue morte! -. Résultat : quelques années plus tard, il avait pris "mon" latin, avec élan, dans la tronche et en guise de "langue morte", avait du se cogner les "statistiques" (because la Géo!), matière qui l'avait "flingué", en deux ans de fac!
Cela dit, Strasbourg est , probablement, un cas un peu particulier, car il y existe, depuis fort longtemps, une filière archéologique réputée, qui pourrait justifier la demande initiale de la connaissance de, au moins, une "langue morte"... l'écriture cunéiforme ou hiéroglyphique n'étant pas, à ma connaissance, enseignée au lycée!
Néanmoins, ce genre d'arcane "administrative" peut se révéler préjudiciable pour certaines aspirations ou vocations (présumées ou avérées). Même si je reste convaincu que la connaissance, au minimum, du latin constitue un plus, ne serait-ce que pour "l'écriture" et la bonne connaissance de la langue française, elle n'est, strictement, d'aucune utilité pour, par exemple, exploiter les archives militaires modernes françaises, anglo-saxonnes ou allemandes.
La Guerre des Gaules, c'est bien, mais elle a ses limites et l'étude des textes de Suétone, période romaine "décadente" de surcroit, n'apporte rien dans l'étude des batailles de Fontenoy, Wagram, Verdun, Stalingrad, etc. D'autant que la stratégie, elle, n'est pas enseignée en faculté ou en université, mais, exclusivement, en École Supérieure de Guerre , aux quelques "élus" qui peuvent espérer, ainsi, atteindre le sommet de la hiérarchie militaire - en France, cette école est d'essence relativement récente, puisqu'elle avait été créée après la "fessée" de 1870... avant çà, c'était "l'école du terrain". Au passage, çà contraint ou oblige certains "ignares" dans mon genre à tenter de se cogner Clausewitz, ou Jomini, avec, au final, après avoir lu la dernière page, la question "qui-tue"... "
Euh, çà me sert à quoi ? ", sachant que ces ouvrages ne permettent, même, pas de lever correctement une gonzesse affriolante dans un pince-fesse de notables de province, et que, de toutes manières, ces brillants conseils stratégiques se résument, à la louche, à... Il vaut mieux disposer de la force la plus puissante, de l'avantage du terrain et savoir manœuvrer ses troupes!