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Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 18 Déc 2018, 19:46
de Benoît Rondeau
Loïc, tes remarques sont pertinentes.

Pour Artilleur: la Licence trop généraliste?
Mais comment être historien sans connaître les différentes périodes du passé et s'y intéresser?
Et puis, on peut choisir des valeurs spécialisées. En ce qui me concerne, c'était un cursus d'histoire ancienne avec spécialité sur cette période dès la licence (après le Deug, à l'époque...).
Bon courage et bonne réussite!

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 18 Déc 2018, 21:35
de Dog Red
Benoît Rondeau a écrit:Et puis, on peut choisir des valeurs spécialisées. En ce qui me concerne, c'était un cursus d'histoire ancienne avec spécialité sur cette période dès la licence (après le Deug, à l'époque...).


Et c'est comme ça que tu passes de hoplites à la Normandie :mrgreen:

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 18 Déc 2018, 21:44
de Benoît Rondeau
:mrgreen:

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 18 Déc 2018, 23:11
de kfranc01
Artilleur a écrit:Bonjour et merci pour ces tous ces conseils !

Désolé pour ma réponse tardive mais j'ai eu beaucoup de travail qui m'a quelque peu empêché de consulter des forums pendant un certain temps...
La physique n'étant pas vraiment une passion j'ai finalement opté pour un bac ES... maintenant reste à savoir ce que je vais choisir en post-bac ce qui s'apparente à un parcours du combatant... :?
J'avais plus pensé à faire une prépa (sans savoir vraiment laquelle... peut-être une B/L mais je dois dire que je suis encore assez indécis auriez-vous un avis là-dessus ?) avant un master mais je ne sais pas quelles études seraient les plus appropriées... Existe-t-il des moyens plus rapides que d'autres de s'orienter vers de l'histoire contemporaine ? la Licence "Histoire" étant encore très généraliste... en existe-t-il d'autres plus précises ?

Merci pour votre aide !


Bonjour ! ::chapeau - salut::

Mon épouse, qui n'a plus de poste et est retourné à la fac pour tenter de se faire titulariser, me dit que le bac ES est très bien.
Elle a été prof référente Parcoursup; et ma 2ème fille vient d'y passer. Bon, il n'existe pas de moyen plus rapide que d'autres. En fait, il faut surtout prévoir PLUSIEURS possibilités; car tu n'as pas l'assurance d'être pris partout. Sinon tu risques de perdre une ou deux années sans rien ou dans un truc qui ne te plairait pas.

La prépa B/L est ok +++ selon ma femme; si tu es pris dans une des bonnes écoles voir classement sur le site de l'Etudiant, cela t'ouvre une voie sympa vers les ENS, entre autres. Il te faut être dans les premiers de classe en 1er et Terminale; c'est une filière très sélective. Et il vaut mieux être dans une bonne prépas, pas forcément à Paris d'ailleurs, sinon le taux de réussite est très bas:
https://www.letudiant.fr/etudes/classes ... 12972.html

Fait super gaffe, le système de sélection de Parcousup est opaque, tu n'as aucune garantie d'être pris; même si tu es bon, donc il faut avoir une autre porte d'entrée. Par exemple, ma fille a passé 5 concours écoles ingénieur cycle intégré, tous réussi... alors que Parcoursup ne lui a rien proposé; pas de prépa; pas de DUT; pas de BTS; et pas de fac car elle ne l'avait pas demandé !

L'intérêt de la fac, c'est que ce n'est pas sélectif; enfin celle de ta région. On y trouve des parcours histoire très bien, d'un beau niveau un peu partout; avec certaines fac plus reconnu que d'autre.
Je te recommande le site de l'Etudiant, tu as toutes les filières et d'excellents conseils sur ce site pour la fac; https://www.letudiant.fr/etudes/secteurs/histoire.html

Fait les journées portes ouvertes, en les préparant pour avoir une idée; en sélectionnant ou tu veux allers pour ne pas te disperser; et impérativement la prépa que tu vises; les profs repèrent les élèves motivés comme cela et ça aide a entrer.

Fait ensuite attention côté financement; ma fille ainée était pris à la Sorbonne mais elle a du renoncer car nous ne pouvions pas financer le cout de la vie sur Paris... Elle est à Lille; et en fait, elle s'y plait bougrement. Il n'y a pas que Paris pour réussir !


Bon courage !

::alatienne::

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 19 Déc 2018, 20:48
de Loïc Charpentier
Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais certaines facs, par le passé, exigeaient, à minima, le latin, voire latin/grec, pour être admis en Histoire "pure", sinon on se retrouvait, aussi sec, cantonné en "Histoire-Géo". Cette mésaventure était arrivée à mon "nain de jardin" préféré, en sortie de Bac E/S ; en plus, le latin n'était, déjà, plus enseigné depuis la 6ème, mais seulement à partir de la 3ème et était devenu optionnel - en gros, vu qu'il vivait avec sa mère, sa réponse avait été du genre... Ouaip, P'pa, "ton" latin ne sert à rien, c'est une langue morte! -. Résultat : quelques années plus tard, il avait pris "mon" latin, avec élan, dans la tronche et en guise de "langue morte", avait du se cogner les "statistiques" (because la Géo!), matière qui l'avait "flingué", en deux ans de fac!

Cela dit, Strasbourg est , probablement, un cas un peu particulier, car il y existe, depuis fort longtemps, une filière archéologique réputée, qui pourrait justifier la demande initiale de la connaissance de, au moins, une "langue morte"... l'écriture cunéiforme ou hiéroglyphique n'étant pas, à ma connaissance, enseignée au lycée! :rire: Néanmoins, ce genre d'arcane "administrative" peut se révéler préjudiciable pour certaines aspirations ou vocations (présumées ou avérées). Même si je reste convaincu que la connaissance, au minimum, du latin constitue un plus, ne serait-ce que pour "l'écriture" et la bonne connaissance de la langue française, elle n'est, strictement, d'aucune utilité pour, par exemple, exploiter les archives militaires modernes françaises, anglo-saxonnes ou allemandes.

La Guerre des Gaules, c'est bien, mais elle a ses limites et l'étude des textes de Suétone, période romaine "décadente" de surcroit, n'apporte rien dans l'étude des batailles de Fontenoy, Wagram, Verdun, Stalingrad, etc. D'autant que la stratégie, elle, n'est pas enseignée en faculté ou en université, mais, exclusivement, en École Supérieure de Guerre , aux quelques "élus" qui peuvent espérer, ainsi, atteindre le sommet de la hiérarchie militaire - en France, cette école est d'essence relativement récente, puisqu'elle avait été créée après la "fessée" de 1870... avant çà, c'était "l'école du terrain". Au passage, çà contraint ou oblige certains "ignares" dans mon genre à tenter de se cogner Clausewitz, ou Jomini, avec, au final, après avoir lu la dernière page, la question "qui-tue"... "Euh, çà me sert à quoi ? ", sachant que ces ouvrages ne permettent, même, pas de lever correctement une gonzesse affriolante dans un pince-fesse de notables de province, et que, de toutes manières, ces brillants conseils stratégiques se résument, à la louche, à... Il vaut mieux disposer de la force la plus puissante, de l'avantage du terrain et savoir manœuvrer ses troupes! ::mal-a-la-tete::

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 19 Déc 2018, 21:57
de alain adam
Loïc Charpentier a écrit: ... n'apporte rien dans l'étude des batailles de Fontenoy, Wagram, Verdun, Stalingrad, etc. D'autant que la stratégie, elle, n'est pas enseignée en faculté ou en université, mais, exclusivement, en École Supérieure de Guerre , aux quelques "élus" qui peuvent espérer, ainsi, atteindre le sommet de la hiérarchie militaire - en France, cette école est d'essence relativement récente, puisqu'elle avait été créée après la "fessée" de 1870... avant çà, c'était "l'école du terrain". Au passage, çà contraint ou oblige certains "ignares" dans mon genre à tenter de se cogner Clausewitz, ou Jomini, avec, au final, après avoir lu la dernière page, la question "qui-tue"... "Euh, çà me sert à quoi ? ", sachant que ces ouvrages ne permettent, même, pas de lever correctement une gonzesse affriolante dans un pince-fesse de notables de province, et que, de toutes manières, ces brillants conseils stratégiques se résument, à la louche, à... Il vaut mieux disposer de la force la plus puissante, de l'avantage du terrain et savoir manœuvrer ses troupes! ::mal-a-la-tete::


Salut Loïc ,
Il est cependant possible de lire des traités d'archives sur le sujet , autres que les grand auteurs , qui viennent directement de ces écoles . Si ensuite, on s'essaye a l'application grâce a un wargame ( informatisé si possible ) qui simule au mieux les conditions réelles, il est possible d'assimiler les grandes lignes , la réactivité a avoir etc . Bien sur cela ne remplacera jamais un enseignement militaire , mais donnera des pistes de compréhension . Une très bonne connaissance de l'armement de chaque époque est indispensable , tout autant que la qualité relative des troupes, pour bien utiliser ces mêmes troupes au maxima de leurs performances possibles . En soit , il faut en avoir une utilisation optimale : une AM ne doit pas rester en position statique , mais bien utiliser sa mobilité comme protection , tandis qu'un char lourd ne doit pas aller faire de la reconnaissance , par exemple . Une phalange grecque n'est pas a envoyer poursuivre de la cavalerie légère , mais sera idéale pour contrer une charge de cavalerie lourde . Des irréguliers en tirailleurs n’arrêteront pas une avancée en colonne , mais seront capables de harceler une ligne défensive sans grosses pertes . Un tireur d'élite embusqué ne tiendra pas le terrain , mais pourra éliminer des chefs de chars , ou harceler une petite unité d'infanterie en progression , la ralentissant . Tenir une zone de front se fera plus facilement en plaçant deux mitrailleuses se couvrant mutuellement , largement espacées, que si on avait concentré les unités de tir au même endroit, tirant sur deux arc de cercles différents . Une force navale des années 1800 , si chères a notre ami Loïc , aura meilleur usage de barrer en T pour espérer en sortir victorieux que de faire un combat sur une ligne parallèle a l'ennemi . Ce dernier exemple n'est pas valable lors de la seconde guerre mondiale , par exemple , ou les tourelles directionnelles permettaient de concentrer tous le feux d'un coté ou de l'autre d'un navire . Etc .

Je simplifie a outrances , et dans chaque cas on connait des contre-exemples , mais l'important ( a mon sens ) est d'avoir ce type de notions pour chacune des époques étudiées .

Alain

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 19 Déc 2018, 22:38
de JARDIN DAVID
Et HITLER dans tout ça ? ::dubitatif::
JD

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 19 Déc 2018, 23:11
de Dog Red
Revenons en à la question posée par Artilleur.

Merci.

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 20 Déc 2018, 01:37
de kfranc01
Salut ! ::chapeau - salut::

Mon fiston, qui fut un temps intéressé par une filière histoire, fait du latin et grec; ça aide toujours dans certaines filières histoire selon son conseiller d'orientation. La, il doit rendre un devoir sur les guerres Puniques; les textes remis sont en grecs et latin. :mrgreen:

Je confirme ce que dit Loïc; il me dit que côté fille, le latin c'est nul !!! ::mortderire::

quietem noctis solatium reducis :cheers:

Re: Aide pour une orientation professionnelle en histoire

Nouveau messagePosté: 20 Déc 2018, 11:07
de JARDIN DAVID
Sic transit gloria mundi ...
JD dixit