Sur le plan sanitaire et urgence médicale, ces unité, disposées à relative proximité du front, étaient essentielles, tout à la fois, pour le "tri" des blessés et ses moyens d'intervention et de traitement disponibles.
Au sein des unités, la compagnie d'ambulanciers, les brevetés infirmiers répartis dans les rangs et, même, le "médecin-major" étaient insuffisants. Pour des raisons évidentes, leurs interventions se limitaient aux tous premiers soins d'urgence et à l'acheminement le plus rapide possible, vers l'arrière, du blessé.
Il existe un excellent film - même s'il est sensé être une comédie! - sur le sujet...
Mash!, couronnée de la Palme d'Or, en 1970 et diffusé, avec un très large succès, sur nos écrans français, en 1971.... Aaah, Donald Sutherland, une vraie tuerie dans ce film! Sans parler de Sally Kellerman, la "pôvre " infirmière-chef "Lèvres en feu", trop jugulaire-jugulaire et coupable d'avoir trop beuglé son plaisir, lors d'un coït furtif!
Le contexte est, certes, la Guerre de Corée, mais, même, s'il s'agit, là, d'un hôpital lourd de campagne de l'US Army, on y constate les ultimes effets du tri, après acheminement final, alors que l'armée américaine évacue, désormais, ses blessés les plus lourds, grâce aux hélicos!
Cà permet de se faire une petite idée de la situation médicale militaire, qui pouvait exister durant la WW2. Durant la Guerre de Corée, les services chirurgicaux militaires européens avaient, déjà, très sérieusement progressé, grâce au retour d'expérience de la Seconde Guerre Mondiale et, aussi, à la généralisation de l'emploi de certains médicaments indispensables, car, durant la seconde Guerre mondiale, on en était resté, essentiellement, à l'emploi des sulfamides pour lutter contre la gangrène gazeuse, dans le cadre des amputations et blessures profondes. La médecine militaire, toute nationalité confondue, avait, ainsi, fait progresser la médecine universelle.