Prosper Vandenbroucke a écrit:La question initiale concernait la censure et la correspondances durant la WWII et pas une quelconque religion. Dès lors restons-en au sujet initial.
Merci!!!
AlexandreB a écrit:
J'ai bien conscience des limites de mon approche romanesque.
J'ai lu près d'une dizaine de livres en italien, une thèse en français et beaucoup d'articles en Italiens pour comprendre ce qu'on vécu les populations italiennes suite à la rupture de la ligne Gustav.
Je pense être capable (au mois près) de raconter la campagne d'Italie du point de vue du CEF entre les livres et les articles que j'ai lus.
La vie au Maroc, en revanche, pour l'instant, m'est un peu plus compliquée à appréhender. J'ai bien entendu une vision de jeune français blanc né dans les années 70, bien éloigné du temps du protectorat.
Donc toute information qui peut m'éclairer pour mener à bien mon intrigue est la bienvenue.
Mon soldat est amoureux de la fille des patrons de ses parents. Il est marocain, elle est française. C'est une liberté que je prends, peut-être pas réaliste, peut-être pas généralisable, mais j'ai du mal à croire que dans l'histoire du protectorat français, jamais un marocain et une française ne soient tombés amoureux.
Les parents de la fille, qui possède un domaine viticole près de Meknes (faits avérés et prouvés historiquement) n'acceptent pas cette relation car une jeune femme française ne tombe pas amoureuse d'un fils d'employés marocains, aussi proches soient-ils de leur personnel.
Du côté des parents de mon soldat, même son de cloche. Un fils d'employés doit savoir rester à sa place, qui plus est quand la personne dont il tombe amoureux est une jeune femme française.
Les parents français exigent, sous peine de licencier toute la famille, que le fils soit envoyé à l'armée. Les parents marocains, bien que pas très chauds à cette idée n'ont d'autres choix que d'accepter. Pendant ce temps, la jeune française sera envoyée au couvent aussi longtemps qu'il le faudra.
La correspondance est donc entre le soldat marocain alphabète et relativement occidentalisé (désolé si l'expression choque) et cette jeune française. Il ne sait pas que la jeune femme a été envoyée au couvent, ce qui explique que les quelques lettres qu'il lui envoie n'est reçu aucune réponse.
J'ai bien compris que si je pars sur cette idée de lettres, la censure aura fait son travail : à la fois, mon soldat s'auto-censurera et je pourrais également matérialiser, au coeur des lettres, des passages biffés par la censure.
Bien entendu, il faut que je veille à éviter les anachronismes (il pourrait lui envoyer des emails, ça serait plus rapide ).
Loïc Charpentier a écrit:AlexandreB a écrit:
J'ai bien conscience des limites de mon approche romanesque.
J'ai lu près d'une dizaine de livres en italien, une thèse en français et beaucoup d'articles en Italiens pour comprendre ce qu'on vécu les populations italiennes suite à la rupture de la ligne Gustav.
Je pense être capable (au mois près) de raconter la campagne d'Italie du point de vue du CEF entre les livres et les articles que j'ai lus.
La vie au Maroc, en revanche, pour l'instant, m'est un peu plus compliquée à appréhender. J'ai bien entendu une vision de jeune français blanc né dans les années 70, bien éloigné du temps du protectorat.
Donc toute information qui peut m'éclairer pour mener à bien mon intrigue est la bienvenue.
Mon soldat est amoureux de la fille des patrons de ses parents. Il est marocain, elle est française. C'est une liberté que je prends, peut-être pas réaliste, peut-être pas généralisable, mais j'ai du mal à croire que dans l'histoire du protectorat français, jamais un marocain et une française ne soient tombés amoureux.
Les parents de la fille, qui possède un domaine viticole près de Meknes (faits avérés et prouvés historiquement) n'acceptent pas cette relation car une jeune femme française ne tombe pas amoureuse d'un fils d'employés marocains, aussi proches soient-ils de leur personnel.
Du côté des parents de mon soldat, même son de cloche. Un fils d'employés doit savoir rester à sa place, qui plus est quand la personne dont il tombe amoureux est une jeune femme française.
Les parents français exigent, sous peine de licencier toute la famille, que le fils soit envoyé à l'armée. Les parents marocains, bien que pas très chauds à cette idée n'ont d'autres choix que d'accepter. Pendant ce temps, la jeune française sera envoyée au couvent aussi longtemps qu'il le faudra.
La correspondance est donc entre le soldat marocain alphabète et relativement occidentalisé (désolé si l'expression choque) et cette jeune française. Il ne sait pas que la jeune femme a été envoyée au couvent, ce qui explique que les quelques lettres qu'il lui envoie n'est reçu aucune réponse.
J'ai bien compris que si je pars sur cette idée de lettres, la censure aura fait son travail : à la fois, mon soldat s'auto-censurera et je pourrais également matérialiser, au coeur des lettres, des passages biffés par la censure.
Bien entendu, il faut que je veille à éviter les anachronismes (il pourrait lui envoyer des emails, ça serait plus rapide ).
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