A propos de l'histoire des casernes dans l'Est de la France - Alsace-Moselle -, sous le règne de Louis XIV, le Ministère de Louvois et travaux de Vauban, on avait construit bon nombre de casernes - peut-être, en occupant et agrandissant, en Alsace, d'anciennes constructions "impériales" -. En 1871, après l'annexion de ces territoires, l'armée allemande les avaient, elle-même, occupées , tout en construisant de nouvelles, aux dimensions assez "kolossales". En 1918, changement de propriétaire, belote, en 1940-1944, puis, rebelote, à dater de 1945!
De nos jours, avec la suppression du service militaire et la dissolution de nombreux régiments, on les démolit pour que les commune puissent exploiter les terrains pour y construire de l'habitat privé ou social - la caserne étant une structure régimentaire, multipliée par le nombre de régiments qui composent une brigade ou une division (une division d'infanterie allemande comportait quatre régiments), çà faisait un joli paquet de casernes! . D'autant plus que les casernes "à l'ancienne" avaient le plus souvent été érigées en centre-ville ou dans proximité immédiate.
Dans l'armée de terre française, le terme de "Camp" a longtemps été réservé - c'est, toujours, le cas, exemple, le Camp d'Oberhoffen - à des installations particulières, construites, le plus souvent, en rase-campagne" et conçues pour permettre d'effectuer des manoeuvres à taille réelle sur le terrain environnant, désormais, réservé et acquis en indemnisant, si possible, "à vil prix", les paysans "spoliés". Le Camp de Chalons (sur Marne) avait, ainsi, été le premier du genre, dans les années 1850, puis Mailly-Le-Camp, etc..
La désignation militaire de
base, dans l'armée française, est "réservée" à l'Aéronavale de la Marine et l'Armée de l'Air, et implique l'existence d'une tour de contrôle aérien et une ou plusieurs pistes, pour leurs appareils. Les "Bases sous-marines", toutes construites au seul bénéfice de la Kriegsmarine, puis réutilisées pour nos propres sous-marins, après-guerre, tiraient leur désignation française de cette particularité "aérienne" et de leur emploi très spécifique.