Où sont conservés les journaux de marche des régiments d'artillerie ?

Pour le 43ème CAF, il y a une petite mise en bouche dans un réduit virtuel de cet excellent forum hélàs trop peu connu : http://www.39-45.org/portailv2/download ... e-2014.php
Attention tout de même, après l'abandon de la ligne Maginot, le 43ème est amputé de certaines unités laissées pour réaliser une "croûte" et comprend essentiellement deux "divisions de marche" du nom de leurs chefs, CHASTANET et SENSELME. Le terme sonne martial, mais c'est une formule qui cache la misère.
L'artillerie du 43ème est commandée par le COL JOCARD dont, par chance, je dispose du journal de marche pour la période ... Il confirme l'arrivée sous ses ordres le 17 juin d'une partie du 242 RALD.
Il y a vraiment des chanceux sur ce forum !
C'est précisément la VI/242 RALD (unité d'active avec canons de 105 modernes et de 155 C) qui reste non-endivisionnée. On retrouve ces hommes dans la vallée de la Plaine (Raon sur Plaine) et j'ai même fourni page 86 une photo de deux canons de 155 mis hors de combat au pied du Donon.
Voili-voilou.
Pour en savoir plus, attendre la sortie de mon bouquin !
JD

Heuuu... RALC, plutôt, non ?

Sinon, merci pour l'article, que j'ai lu et relu avec grand intérêt.

Et juste au cas où: je viens de terminer pour son auteur la relecture d'un gros pavé sur le maquis au sein duquel l'un de mes oncles FFI a combattu, et hélas a perdu la vie au combat en 1944 pendant que son frère aîné, mon père, se morfondait en Allemagne. Si jamais, le temps venu, vous cherchez un relecteur (bénévole, bien évidemment), faites-moi signe, je vous rendrai ce service bien volontiers.

Le colonel JOCARD écrit seulement RA.
En juin cette sous-unité n'était plus tout à fait "C" (coloniale) mais devenait "D" (divisionnaire) ? Ce serait intéressant d'avoir un avis de spécialiste ! A mon avis la terminologie n'était pas intangible.

Il était de quel secteur ce maquis ?

Toujours intéressant de pouvoir compter sur un relecteur ... mais pour le moment le dernier opus vient de sortir. Je vais en faire l'annonce de ce pas.
JD

Halte au feu

Attention il s'agit de 2 régiments d'artillerie lourde totalement différents

un d'Artillerie Coloniale - la vieille Artillerie de Marine Troupes Coloniale/de Marine - le 242e RALC 242e RALCD qui est capturé dans les Vosges est celui concerné (du CMAC 55 Nîmes, 155 C hippomobile)


le 242e RA tout court 242e RAL - 242e RALD - n'a rien à voir avec ce secteur, c'est celui de la 3e DIM, de Stonne etc...Eric Denis a fait un article dans GBM sur ce dernier (du CMA 302 Laon, 105 & 155 C tracté)

En terminologie d'Artillerie une seule lettre oubliée peut être un chausse-trappe

Salutations
Loïc Lilian

Merci Loïc pour cette précision ! Il y aurait donc deux régiments au même numéro ? Ils font exprès ?
Sur les photos de 155 C que je présente page 86 de l'histomag 88, est-il possible de confirmer que ce sont des "hippos" et non des "tractés" ?
JD

Ah mais les "bigors" de l'Artillerie de Marine ne sont pas numérotés à la suite de l'Artillerie

Il existe plusieurs Régiments d'Artillerie de Marine et Régiments d'Artillerie qui se partagent le même numéro

tout comme entre les marsouins de l'Infanterie de Marine et l'Infanterie, personne ne confond les vieux 1er RI et 1er RIMa/RIC

géographiquement le 242e RALD n'a rien à faire prés du Donon, il est à la même époque capturé en Bourgogne et n'a pas fait de grand détour droit 250 km tout à l'est par les Vosges dans son repli depuis la Champagne vers Dijon, donc...

242 RAL.jpg (513.3 Kio) Vu 633 fois

Est-ce du matériel tracté ou hippo ???
Ici 242 RAL au pied du Donon (donc hippo en principe) et après les derniers tirs de juin 1940.
JD

Je suis tombé dans le piège au début, en confondant RALC et RALD ( et en avais injustement déduit que mon père avait participé à la bataille de Stonne avant de participer à la défense du Donon.

Il n'en est rien , et d'ailleurs tant mieux pour lui car il y serait peut-être resté (et moi aussi par la même occasion...)

Je ne savais pas que le 242° RALC , groupe VI, batterie 18 était hippomobile. Mais en fait ça concorde avec ce que m'avait raconté mon père lorsque j'étais enfant, qu'à l'armée il avait fait des déplacements à cheval allant jusqu'à 70km par jour. D'ailleurs, sur les quelques photos d'après-guerre en ma possession, il apparaît de temps à autre en culotte de cheval.

Et sur son livret individuel, il est mentionné qu'en cas de mobilisation, il doit se rendre sous 48H au C.M. d'artillerie coloniale n°55 à Nîmes. Ça veut dire quoi "C.M." ?

[Prosper Vandenbroucke]

Je crois que CM = Centre Mobilisateur.
Mais je peux me tromper
Bien amicalement
Prosper

En effet, ça me semble logique !

Merciiii !

Thierry

PS: Comme c'est réconfortant de ne plus se sentir seul dans une recherche qui me remue les tripes d'une manière que je n'avais pas anticipée...