alain adam a écrit:Pour la distance d'engagement, c'est très variable suivant la géographie/urbanisme , et il n'est pas rare a l'ouest d'engager seulement à 300/400m.
Enfin, engager un tir contre un blindé a l'époque, c'est avoir le char a l’arrêt pour conserver quelques chances de coup au but . Il me semble me souvenir que des études avaient été effectuées sur le Panther pour stabiliser le canon en mouvement, tu en sais plus Loïc ?
Coucou-itou
A bord de tous les chars allemands, le tir s'effectuait, exclusivement, à l'arrêt. Ci-dessous, extrait du rapport français sur le Panther...

Il était prévu d'équiper le
Panther Ausf.F avec un canon stabilisé (en marche !) et un télémètre de tourelle. Daimler -Benz en avait, apparemment, commencé l'assemblage, en avril 1945, mais, un, le matériel nécessaire pour la stabilisation et le télémètre manquaient à l'appel, deux, la firme interrompra définitivement tout assemblage de char au même moment!

pour tes jolis tableaux.
Concernant le
StuG.III (18 exemplaires engagés dans le Westfeldzug, aucune perte), son blindage frontal de 50 mm était, en principe, "étanche" aux pélots de 47 mm, aux distances de combat. C'était le seul.
Ci-dessous, effets des projectiles du canon antichar français de 25 mm, sur le blindage avant d'un
StuG III de la
Sturmbatterie 660- l'épaisseur de la cuirasse est bien visible-.

De même, un certain nombre de Pz. II avaient bénéficié, début 1940, d'un supplément de blindage de 20 mm d'épaisseur, "par dessus" leur cuirasse initiale de de 14,5 mm. Ce rajout de blindage est bien visible, sur le Panzer II , au premier plan, et sur celui, en troisième position (derrière le le.Befehls).

Les Panzerounets, sauf surprise désagréable toujours possible, n'étaient pas sensés présenter leurs flancs lors d'un engagement, mais "offraient" à leurs adversaires, la partie la plus costaude de leur cuirasse (la face avant), d'où un débattement de tourelle limité au secteur compris entre les extrémités avant des deux garde-boue.