Bonjour,
En ce qui concerne le cimetière allemand de Niederbronn, je peux, éventuellement, m'en charger, vu qu'il est, en gros, à 4 km de mon domicile.
Par contre, il me faudrait les coordonnées des tombes - Nom, prénom, date de naissance, date (supposée ) de décès, N° d'allée et de rangée, si possible -, car il y en 15 500 à passer en revue.
D'après mes souvenirs, il existe, à l'entrée du cimetière, un recueil qui indique la localisation des tombes/morts et, s'il n'a pas été remplacé, le conservateur (allemand) est compétent et (souvent) disponible.
Ah, une condition! ... Il faut que je "reçoive du beau", comme on dit, en Alsace... "traduction": avoir du beau temps! Parce que, sous la pluie et dans le froid...Bof-bof!
En plus, au bout d'une période de présence assez longue, le contexte finit par miner et, par simple décence, il n'est pas, non plus, prévu que j'y fume une clope - je ne sais, même, pas si c'est prescrit à l'entrée, mais çà me parait être le moindre des gestes de respect -, donc "pause-clope" régulière ( à l'extérieur) à prévoir.
En plus, s'il n'y a pas, à ma connaissance, d'interdiction formelle de prendre des photos, après plusieurs clichés, çà pourrait finir par intriguer les permanents ; donc, tu es prié de m'indiquer un motif valable et sérieux et, surtout, "l'emploi" que tu comptes en faire
et, même, s'il te parait y satisfaire, de vérifier, également, si çà ne risque pas de poser des "problèmes de conscience" - je n'ai pas trouvé la formule exacte! - vis-à-vis des familles, car beaucoup d'entre elles ont souvent rangé cette période très compliquée, dans un placard. L'administration allemande, par exemple, ne communique les infos qu'aux seuls héritiers directs, après avoir montré "patte blanche". Ne pas oublier que, dans le tas, il n'y a pas que des "Malgré-Nous" (façon belge), il y avait, aussi, des volontaires.
Personnellement, si je trouvais, ne serait-ce que la stèle "détaillée" d'un membre de ma famille, dans un ouvrage à vocation commerciale, sans mon autorisation préalable, je pousserais un sérieux coup de gueule, pour diverses raisons "éthiques". Les quelques photos existantes, publiées sur le site du cimetière et sur le Oueb, où on distingue l'identité, le grade, les dates de naissance et décès - quand ces quatre éléments sont connus - ont du, à mon avis, faire l'objet d'une demande préalable du
Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge aux descendants et, dans la totalité des cas, il s'agit de nationaux allemands, clairement, identifiés. Un
Unterscharführer d'origine allemande ne devrait pas poser trop problèmes, mais le même, reconnu comme citoyen "belge", surement, vu la méconnaissance crasse de la période par le vulgum pecus (belge, français, hollandais, etc.) et la dangerosité avérée des "réseaux sociaux".