Re: quotidien avec l'occupant vécu par les femmes
Posté: 14 Déc 2016, 13:41
Le passé de l'inconscient collectif est le plus souvent enterré, j'avais parlé,
dans le quartier de Marseille, où j'ai grandit avec des anciens, des résistants,
quand j'étais au collège, dans le cadre d'une amicale.
Ce que certaines femmes et hommes ainsi que ma professeur de français,
m'avaient expliquer c'était l'agacement de la population française et féminine surtout contre ces "coucheuses".
Il faut se rappeler non pas seulement de l'humiliation de la défaite, mais
surtout le quotidien, l'occupation, les arrangements de certains avec les allemands, le marché noir, la pénurie alimentaire (ma prof en est sortie rachitique).
Là de nombreuses "dames" pouvaient facilement passer devant la file d'attente, on allait à l'épicier (il n'y avait pas de supermarché) la pénurie et
les bons de rationnement étaient de mise, les allemands raflés toute la nourriture ou presque (parlez en aux grecs) le ressentiment était très fort.
La population surtout féminine se démenait pour nourrir les familles (il ne faut oublier que nous avions 2 millions d'h prisonniers) on venait très tôt à l'épicier pour se voir mis à la figure une pancarte, après plusieurs heures de queue, magasin fermé, il n'y avait plus rien.
Donc voir ces femmes passées devant les autres pour se nourrir, pour les papiers, vitaux à cette époque, pour les services sociaux, vitaux aussi en ces temps de pénuries, car elles couchaient avec un allemand ou un collabo,
cela a mis en colère.
De gaule avait dit "l'ennemi est l'ennemi", donc il faut en tirer les conclusions nécessaires.
De plus ce n'est pas un mouvement spontanée, j'avais lu un livre "d histoire" féministe actuel, cad de féminisme bourgeois, qui expliquait que c'était un journal féminin (appréciez la différence) dans un numéro de janvier 44 qu'il fallait tondre et oui tondre les femmes collabo.
Il faut se remémorer l'influence du pc à cette époque.
Sinon comme le dit l'historienne Annie Lacroix-Riz et comme me 'l'on dit
certains résistant que j'ai rencontré gamin dans les années 80, beaucoup
de ces femmes sont allées au-delà de la coucherie, elles ont dénoncé, aidé
les allemands, une vision politique de la femme pure victime, est fausse historiquement.
L'injustice des tontes provient surtout que nombres de ces femmes auraient
méritées de la prison voire douze balles dans la peau.
La colère des résistants était toujours palpable 40 après la fin de la guerre lorsque devant un panneau avec des photos on nous montra des collabo locaux ou non qui avaient échappé à l'épuration.
L'autre point est le salissement de la résistance populaire, oui les français n'ont pas été majoritaire résistants, mais comment le faire quand il n'y a plus d'homme dans le foyer, que l'on a des enfants à charge, à cette époque
c'est souvent l'homme qui fait vivre le foyer, que l'on a pas toutes les connexions pour rentrer dans un réseau...
Les premiers réseaux ont été des réseaux de travailleurs, de personnes qui
se connaissaient et qui étaient issus des classes populaire, comme l'essentiel de la résistance et qui par leur amateurisme sont souvent vite tombés, on ne s'improvise pas résistant comme cela.
Je voie dans ce mouvement de caricature de la résistance initié par des "historiens et historiennes" un façon de mettre à bas le rôle populaire de la résistance, tout ce que l'on retient c'est la populace qui tond des femmes,
alors que c'est on ne peut plus faux historiquement.
C'est le peuple qui a fournit l'essentiel des bataillons de la résistance, je connais pas de livre qui fasse l'histoire social de la résistance mais c'est nécessaire.
Sinon j'avais vu pour parti un sale téléfilm de Fr3 sur une ces collabo qui met
à la fin dans le mauvais rôle, (c'est le jeu de l'ingénieurie cognitive de la télévision française) avec l'actrice clémentine célarié gauchiste toujours donneuse de leçon dans nos média, on en arrivait avec beaucoup de pathos et caricature à victimiser une collabo, un comble pour du politiquement correct de gauche.
L'argument principal était, l'égo, la sensibilité féminine, la cause et la liberté égotiques des femmes, alors que cet état d'esprit de petite bourgeoise actuel, ne correspond pas à l'éthos des femmes de l'époque, pas du moins
de celles que j'ai rencontré quand j'étais au collège, dont une fut déportée
à buchenwall.
dans le quartier de Marseille, où j'ai grandit avec des anciens, des résistants,
quand j'étais au collège, dans le cadre d'une amicale.
Ce que certaines femmes et hommes ainsi que ma professeur de français,
m'avaient expliquer c'était l'agacement de la population française et féminine surtout contre ces "coucheuses".
Il faut se rappeler non pas seulement de l'humiliation de la défaite, mais
surtout le quotidien, l'occupation, les arrangements de certains avec les allemands, le marché noir, la pénurie alimentaire (ma prof en est sortie rachitique).
Là de nombreuses "dames" pouvaient facilement passer devant la file d'attente, on allait à l'épicier (il n'y avait pas de supermarché) la pénurie et
les bons de rationnement étaient de mise, les allemands raflés toute la nourriture ou presque (parlez en aux grecs) le ressentiment était très fort.
La population surtout féminine se démenait pour nourrir les familles (il ne faut oublier que nous avions 2 millions d'h prisonniers) on venait très tôt à l'épicier pour se voir mis à la figure une pancarte, après plusieurs heures de queue, magasin fermé, il n'y avait plus rien.
Donc voir ces femmes passées devant les autres pour se nourrir, pour les papiers, vitaux à cette époque, pour les services sociaux, vitaux aussi en ces temps de pénuries, car elles couchaient avec un allemand ou un collabo,
cela a mis en colère.
De gaule avait dit "l'ennemi est l'ennemi", donc il faut en tirer les conclusions nécessaires.
De plus ce n'est pas un mouvement spontanée, j'avais lu un livre "d histoire" féministe actuel, cad de féminisme bourgeois, qui expliquait que c'était un journal féminin (appréciez la différence) dans un numéro de janvier 44 qu'il fallait tondre et oui tondre les femmes collabo.
Il faut se remémorer l'influence du pc à cette époque.
Sinon comme le dit l'historienne Annie Lacroix-Riz et comme me 'l'on dit
certains résistant que j'ai rencontré gamin dans les années 80, beaucoup
de ces femmes sont allées au-delà de la coucherie, elles ont dénoncé, aidé
les allemands, une vision politique de la femme pure victime, est fausse historiquement.
L'injustice des tontes provient surtout que nombres de ces femmes auraient
méritées de la prison voire douze balles dans la peau.
La colère des résistants était toujours palpable 40 après la fin de la guerre lorsque devant un panneau avec des photos on nous montra des collabo locaux ou non qui avaient échappé à l'épuration.
L'autre point est le salissement de la résistance populaire, oui les français n'ont pas été majoritaire résistants, mais comment le faire quand il n'y a plus d'homme dans le foyer, que l'on a des enfants à charge, à cette époque
c'est souvent l'homme qui fait vivre le foyer, que l'on a pas toutes les connexions pour rentrer dans un réseau...
Les premiers réseaux ont été des réseaux de travailleurs, de personnes qui
se connaissaient et qui étaient issus des classes populaire, comme l'essentiel de la résistance et qui par leur amateurisme sont souvent vite tombés, on ne s'improvise pas résistant comme cela.
Je voie dans ce mouvement de caricature de la résistance initié par des "historiens et historiennes" un façon de mettre à bas le rôle populaire de la résistance, tout ce que l'on retient c'est la populace qui tond des femmes,
alors que c'est on ne peut plus faux historiquement.
C'est le peuple qui a fournit l'essentiel des bataillons de la résistance, je connais pas de livre qui fasse l'histoire social de la résistance mais c'est nécessaire.
Sinon j'avais vu pour parti un sale téléfilm de Fr3 sur une ces collabo qui met
à la fin dans le mauvais rôle, (c'est le jeu de l'ingénieurie cognitive de la télévision française) avec l'actrice clémentine célarié gauchiste toujours donneuse de leçon dans nos média, on en arrivait avec beaucoup de pathos et caricature à victimiser une collabo, un comble pour du politiquement correct de gauche.
L'argument principal était, l'égo, la sensibilité féminine, la cause et la liberté égotiques des femmes, alors que cet état d'esprit de petite bourgeoise actuel, ne correspond pas à l'éthos des femmes de l'époque, pas du moins
de celles que j'ai rencontré quand j'étais au collège, dont une fut déportée
à buchenwall.