Forum Le Monde en Guerre

Après 70 ans de la Victoire dans la Seconde Guerre mondiale, nous avons commencé à partager ce que ne peut pas partager en toutes circonstances.

Ces jours-ci, en regardant en arrière, nous devons évaluer le présente. La victoire nous oblige à l'unité et à la solidarité. Mais après des décennies les dirigeants et les politiciens rêvent à répartition de la victoire par la nationalité. Déjà même dire: quel pourcentage de la Victoire est dans le sang américain, britannique, russe, ukrainien et français.

Le nazisme a été exterminé collectivement et en cohésion. L'URSS et les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne! En mourant dans un navire dans le port de Pearl Harbor, répandrant le sang dans les rues de Stalingrad, en donnant la vie pendant le débarquement de Normandie, brûlant dans les avions de la bataille d'Angleterre, attaquant Berlin - les soldats ne pensaient pas de la nationalité. Ils étaient unis contre un ennemi, et donc la victoire était Une et indivisible!

Malheureusement, je entends souvent dire que une nation a fait de gagner plus que l'autre. Je suis seul celui qui croit que la contribution à la victoire est commune à toute l'humanité?

Bonjour (ça ne coûte rien),

D'où vient ce texte qui sort visiblement d'un traducteur automatique?

En pourriez-vous expliquer de quelle nation s'agit-il ? L'URSS, les USA, G-B ?

Je l'ai habité au Canada pendant 25 ans . Voilà pourquoi mon français est terrible. Maintenant, je vais essayer de reconstituer ma langue . Excusez-moi, s'il vous plaît.
Je souhaite que le contact avec les membres du forum me permettra d'améliorer mon niveau de grammaire.

Bonjour et merci de la précision.
Nous ne pouvions le deviner!!!!
Amicalement
Prosper

P.Bernard a écrit:Malheureusement, je entends souvent dire que une nation a fait de gagner plus que l'autre. Je suis seul celui qui croit que la contribution à la victoire est commune à toute l'humanité?

Bonsoir,

Je suis un grand pragmatique, adepte de la realpolitik mais n'est-ce quand même pas un peu utopique cette image de "la contribution à la victoire est commune à toute l'humanité?".

Car ce n'est que devant l'appétit dévorant du Nazisme que la cause est devenue commune et parfois poussée dans le dos (la Grande-Bretagne et la France ne déclarent la guerre à l'Allemagne qu'après avoir abandonné la Tchécolsovaquie) ou de circonstance (CHURCHILL le conservateur et STALINE le communiste faisant contre mauvaise fortune bon coeur).

Une fois l'ennemi commun (j'allais dire le dénominateur commun) abattu, l'esprit de communauté disparaît vite derrière le rideau de fer.

Qu'en pensez-vous ?
Mais peut être suis-je trop réaliste?

C'est une belle philosophie utopique, les nations n'ont pas œuvre, dans un premier temps, pour lutter contre une idéologie particulière, mais pour préserver leurs intérêts...

Les anglais, par exemple, voulaient sauvegarder leur empire, les États Unis débutent par une guerre contre le Japon, etc, etc...

Je plussoie, Dan.
La Grande Alliance, un peu contre nature il faut l'avouer, a rapidement volé en éclats après la victoire. Entre un Staline soucieux d'étendre son glacis protecteur en bon tsar, rouge mais tsar quand même; un Churchill préoccupé par ses intérêts tout britanniques, et un Roosevelt/Truman d'abord soucieux de faire tourner son économie à plein régime, difficile de trouver un accord durable après la disparition de l'ennemi commun.

Mes amis, je pense que vous parlez des dirigeants nationaux , mais pas des gens ordinaires . Qu'en est-il des soldats et de leurs famillies ? Ils ont perdu tous, mais pas Churchill, Truman ou Staline. Est-il pas de leur victoire?

Cela a été une libération au gout amer néanmoins, pour certains peuples (baltes, hongrois, polonais...) un envahisseur en chasse l'autre, une dictature remplace l'autre.
ALEX