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Invasion allemande

Si vous êtes néophyte en histoire et que vous hésitez à poser une question, cette rubrique est pour vous. Idem si vous avez besoin d'un coup de main dans vos études. Rappelez-vous : "il n'y a pas de question idiote, seulement une réponse idiote" A. Einstein
MODÉRATEUR : gherla, Dog Red

Invasion allemande

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Pierre Mercier  Nouveau message 30 Nov 2014, 10:55

Bonjour, Pas mort encore ! Excusez mon silence. Comme d'hab je vous interroge lorsque j'ai besoin de vos connaissances.
Pour ceux qui intéressent à notre site http:// :censored: (en panne depuis 8 mois, réactivé à ce jour) je cherche à compléter
le thème de l'invasion (événements 39/45 dans le bandeau) au-de-là de la traversée du Rhône, jusqu'à Voreppe. Je suis sur que parmi vous existent des membres
passionnés d'histoire. Si vous notez des erreurs dans cette partie du site déjà publiée, faites moi part. Je n'ai trouvé comment on pouvait insérer un doc. aussi ai-je fait un copier coller des éléments d'une future carte. J'imagine que la partie technique destiné au cartographe reste énigmatique mais j'ai préféré la laisser pour ceux que cela intéresse. A+ à tous Pierre

Les Allemands passent...(remplace invasion)

Chapeau général
Juin 1940: les troupes allemandes déferlent sur la France, Mussolini qui vient le 10 juin de déclarer la guerre à la France, donne rendez-vous à Hitler au cœur de la Savoie qu'il espère conquérir sans problème, sans compter avec l'Armée des Alpes commandée par le général Orly.
Les terrains d'aviation militaires d'Ambérieu et de Bron sont bombardés dès le 10 mai. Début juin, la XVIème ArmeeKorps du général Hoepner fonce avec ses 3ème et 4ème Panzer vers la vallée de la Saône et le Sud-Est.


Bouton: défense Bouton: invasion

Chapeau défense + CARTE
Pour éviter à l'armée des Alpes d'être prise entre deux feux, le commandement français organise une ligne de résistance sur le Rhône.
Le 15 juin, à 8h, le général Cartier, qui prend le commandement d'un groupe Dauphiné-Savoie crée à cet effet, réunit à Chambery, les chefs des subdivisions territoriales de Bourg, Grenoble et Chambery pour organiser la première ligne de défense, soit un front de 130 km.

Bouton localisé sur carte: Secteur Est (cadre secteur EST sur fond bleu-blanc-rouge à placer entre Seyssel et Brégnier) si possible les noms en gras concernant ce secteur affichent un icône drapeau tricolore qu'après avoir cliqué sur le secteur: à ce moment on peut alors cliquer sur ces icônes qui ouvrent sur un petit texte, ou pas ? Est-ce que je délire ?
Texte qui s'ouvre cliquant sur: secteur EST
Ce secteur est sous les ordres du général Clarion. Il doit interdire le cours du Rhône de Culoz à Saint-Didier-D'Aoste, préparer et assurer la défense du Guiers, barrer la ligne sur les montagnes du Chat-Epine et de l'Epine-Les Echelles- montagne du Granier. Il doit tenir un front de 32 km sans armes lourdes, avec un Etat-major réduit, des troupes constituées pour 2/3 de nouvelles recrues, qui, plus est, avec un encadrement incomplet, des officiers ne connaissant pas leurs hommes.

Tracer la ligne transparente ? (largeur de 5 RN) : montagne du Chat- montagne de l'Epine - Les Echelles- montagne du Granier. Cette ligne n'apparaît que lorsque l'on clique sur secteur EST.

Icône sur les ponts de Saint-Béron, et de Saint-Genix: même texte pour les 2.
Le 19 juin, un détachement du DI 143 de Bourgoin, dépendant du commandant Chazalet, la 11ème compagnie de marche se répartit entre Saint-Béron et Saint-Genix, gardant les ponts du Guiers.

Icône ponts Culoz, Lucey, Grésin, Saint-Didier
Le 19 juin, un détachement du DI 143 de Bourgoin, la demi-compagnie de marche du 143 ème Régiment de Réserve (capitaine Bozonnet) participe à la garde des ponts sur le Rhône: Culoz, Lucey, Grésin, Saint-Didier.


Bouton localisé sur carte: Secteur Centre. (cadre secteur EST sur fond bleu-blanc-rouge à placer entre Aoste et Lagnieu)
Le secteur Centre, sous les ordres du colonel De Bissy, assisté du commandant Chazalet, va d"Aoste à Lagnieu mais défend aussi les ponts d'Aoste et Brégnier.
+ d'info
Le colonel De Bissy installe son P.C. à Morestel le 16 juin. Ses troupes du sont aussi de valeurs inégales, le nombre peut faire illusion mais la qualité est relative. La meilleure unité est le 3ème bataillon du 25ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais, sous les ordres du chef de bataillon Letang en position à Vertrieu. Les autres soldats sont des "récupérés" ou de jeunes recrues, munis d'armes anciennes, pas d'armes antichars valables, pas de T.S.F.. Ils doivent tirer à vue.
Le 19 juin, un détachement du DI 143 de Bourgoin, dépendant du commandant Chazalet sont constituées: la 11ème compagnie arrive à Morestel venant de Ponchara. Trois batteries de 3 pièces de 75 du COAA de Valence sont à Vertrieu avec le colonel Mialin, une section de chars de trois unités avec le lieutenant Salle sont à Morestel.


Bouton localisé sur carte: Secteur Ouest. (cadre marqué secteur EST sur fond bleu-blanc-rouge) sur la rive gauche entre Lagnieu et Lyon)
Le secteur Ouest, sous les ordres du colonel Héricourt.
+ d'info
Ce secteur va du pont de Lagnieu à Lyon. Il dispose d'unités issues de réserves régionales: le 1er bataillon du 143ème Régiment de Réserve de Bourgoin qui met sous les armes trois compagnies de fusilleras-voltigeurs, deux sections de 65 M porté, deux sections de chars, un peloton motocycliste. Son P.C. est à la gendarmerie de la Verpillère.

Icône drapeau sur Morestel "16 juin"
Deux détachements issus du dépôt d'infanterie de Bourgoin (DI 143) dépendant du commandant Chazalet, la 13ème compagnie arrive à Morestel venant de Ponchara; la demi-compagnie de marche du 143 ème Régiment de Réserve (capitaine Bozonnet) participe à la garde des ponts du Rhône.

Icone drapeau français sur Sault-Brénaz: "15-16 juin" et "19 juin"
"le 15-16 juin" Dès le 15 juin, une compagnie du 4ème Génie a miné le pont et organisé la défense du secteur, avec l'aide des tirailleurs de la 11ème compagnie du capitaine Raymond. 2 barrages antichars sont aménagés: un à l'entrée du pont, l'autre au milieu.
+ d'info
Le dimanche 16 juin, les hommes valides du village sont requis pour creuser des tranchées le long du Rhône et du canal de l'écluse. A partir de 11h, un flot de civils en voitures, d'éléments militaires, de jeunes à bicyclette…fuient devant l'avancée allemande. La garde territoriale qui surveille usines et points sensibles, assure la circulation pour évier les embouteillages de RN 75 et des routes vers Villebois et Serrières.
"19 juin" Dès 8h30, 3 compagnies du bataillon Gallien ont passé le pont. Les habitants de Lagnieu qui habitent la rive gauche qui veulent fuir ont la désagréable surprise de constater que les planchers du tablier du pont de Lagnieu ont été enlevés, pour empêcher toute traversée. Il leur faut donc passer par le pont de Sault-Brénaz. Les habitants de Sault fuient dans la montagne.


Icône drapeau sur Bourg: "17 juin"
Le 17 juin: Ordre est donné de défendre la ville pendant 24 heures.
+ d'info
Le commandant Gallien récupère quelques éléments mobilisables du dépôt 145a. Il dispose de 3 compagnies marocaines, 2 sections de mitrailleuses et la 12ème compagnie du 145ème RR bis. 3 bataillons de marche sont formés avec chacun 3 compagnies de fusiller-voltigeurs et 3 sections de mitrailleuses. Chaque bataillon a charge de tenir un secteur de la ville. Le 18 Lyon étant déclarée "ville ouverte", le général Cartier dès 9h30 donne l'ordre de repli au sud du Rhône. Les troupes françaises se retirent de Bourg en fin de soirée et traversent le Rhône à Sault-Brénaz le soir même sur la RN 75.

Icône drapeau sur Les Abrets: "17 juin"
Le 17 juin, le général Cartier, qui a établi son P.C. chez le baron Angleys, donne à 10h l'ordre d'interdire à toute circulation sur tous les ponts.


Icône sur Lyon: "18 juin"
Le 18 juin Lyon est déclaré "ville ouverte", offrant tous les ponts permettant aux Allemands de se lancer rapidement en direction de Bourgoin.
+ d'info
Dans la nuit du 17 au 18, Edouard Herriot maire de Lyon et président de l'assemblée nationale, replié à Bordeaux avec le gouvernement reçoit le message du préfet Bollaert lui demandant de déclarer Lyon "ville ouverte". Le maréchal Pétain, tout nouveau chef du gouvernement le reçoit à 2h du matin. Il attend la réponse des Allemands à sa demande d'armistice. Herriot accepte dans cette logique la mise hors combat de Lyon, il en informe le préfet. L'indécision persiste et le mardi 18 la D.C.A. française qui n'a reçu aucun ordre contraire tire sur les avions de reconnaissance ennemis. Le général Olry d'abord réticent, accepte cette décision après une discussion avec le général Weygand le 18 au matin. . La population apprend cette situation que le 19 au matin par la radio. Cet ordre ne concerne que Lyon et n'annule pas les ordres de défense en amont de la ville visant à retarder l'avance allemande.


Icône les Abrets: "18 juin"
"18 juin" Lyon étant déclarée "ville ouvert"….
+ d'info
Le général Cartier dès 9h30 donne l'ordre de repli au sud du Rhône. Les troupes françaises se retirent de Bourg et traversent le Rhône à Sault-Brénaz le soir même. Ordre a été donné de détruire tous les bacs entre Jonage et Loyettes. Le pont de Loyettes saute à 9h35, ce qui renvoie le trafic sur les ponts déjà saturés de Sault-Brénaz et Cordon. (Tous les ponts cités doivent marqués par un icône: symbolisé par 2 barres parallèles)

Icône drapeau et pont à Culoz "19 juin"
Les ponts sur le Rhône ont été détruits jusqu'à Sault-Brenaz (dont celui du chemin de fer PLM Ambérieu-Villebois-Montalieu) à l'exception du pont de Brégnier-Cordon, des ponts rail et route de Culoz.
+ d'info
A 13h un dernier camion "scorpion" du 1er groupe du 35ème d'aviation transportant armes et munitions traverse le pont. La Rn est alors complètement obstruée par des pierres et camions chargés de pierres.
Le 22, les Allemands pourront malheureusement récupérer à Culoz le pont de la Loi intact, ce qui leur ouvrira la route vers Aix-les-Bains.

Icône "pont coupé" Gresin (Lat. 46.08540603924892 N- Long. 5.861012935638428 E),
Détruit en juin 1940 pour freiner les Allemands, on lui substitue une passerelle de bois qui est incendiée par les maquisards en 1943 + photo

Icône "pont coupé" la passerelle d’Essertoux (Lat. 46.09804002724869 N- Long. 5.823633670806885 E), photo

Icône "pont coupé" Lucey (Lat 45.76530761605272 N Long 5.755290985107422E)
Sa construction intervient dès janvier 1936, il est mis en service au printemps 1938.
+ d'info
Deux ans plus tard seulement, le 20 juin 1940, l'armée française, afin de gêner la progression des troupes allemandes, dynamite le pont, entraînant la destruction des deux travées et de la culée de la rive droite.
La stabilité des trois travées subsistantes s´est trouvée telle qu'il fut possible d'enlever toutes les parties effondrées de l´ancien tablier qui prenaient plus ou moins appui sur la deuxième pile, sans réaliser aucun dispositifs complémentaire d´étaiement.
Très rapidement, en août 1940, il est fait état du projet de rétablir l'ouvrage dans son état primitif. La reconstruction apparaissait urgente, car alors plus un pont n'existait sur le Rhône sur une quarantaine de kilomètres. Les travaux sont achevés en 1942. photo

Icône "pont coupé" le pont du chemin de fer de Longeray Lat. 46.11322971817248 N Long. 5.88892936706543 E).
+ d'info
En juin 1940, la pile centrale du viaduc est détruite à l'explosif par l'armée française, le tablier métallique s'effondre ce qui stoppe tout trafic ferroviaire.
Afin de remettre en service la ligne, la SNCF qui est propriétaire de la ligne depuis 1937, décide de reconstruire le viaduc. Le projet prévoit de réutiliser les anciennes fondations en construisant trois grands arcs et en remplaçant la dernière travée par des petites arches larges de 15 mètres. Le projet voit le jour à la fin 1940. photo

Icône "pont coupé" le pont de Coupy, (Lat 46.108528948626834 N Long 5.829191207885742 E)

Icône "pont coupé" Lucey ( Lat. 45.7060594075234 N)

Icône "explosion" Bellegarde : photo + lien
http:// :censored:







Invasion + CARTE

Cette carte présente le fléchage de l'invasion et des icones localement.
Flèche large de 5 largeurs de RN rouge transparent:
Itinéraires:
Dole--Lons—Champagnole--Saint-Claude—Oyonnax—Nantua—Bellegarde (pointe de la flèche)

Une flèche (de 3 RN de large) entre Saint-Claude—Les Bouchoux—Saint-Germain—Nantua—Hauteville—Saint-Rambert—Culoz (pointe de flèche)

Bourg—La Cluse (5 RN pointe La Cluse))

Lons--Bourg—Pont-d'Ain—Lagnieu—Sault-Brénaz (pointe de la flèche)
—Pont-de-Chéruy( largeur 3 RN) pointe flèche.

Pont-d'Ain—Lyon (pointe de flèche)

Chapeau
Les troupes allemandes déferlent sur la France, Mussolini qui vient le 10 juin de déclarer la guerre à la France, donne rendez-vous à Hitler au cœur de la Savoie qu'il espère conquérir sans problème, sans compter avec l'Armée des Alpes commandée par le général Orly. Le 16 juin, le groupement allemand du général Guderian est aux portes de Dijon et Besançon dont il s'empare le 17. Une partie des blindés continue vers Pontarlier, une autre se rabat sur Belfort. L'armistice sera signé le 22 juin.

Icône bombe stylisée sur Bourg
Le 16 juin, la ville est bombardée vers 16 h par trois avions ennemis.
+ d'info
La douzaine de bombes lâchées vise nettement la voie ferrée et la gare. Les cibles touchées ont été principalement la Tréfilerie où un atelier est détruit, la maison Colomb, rue Jean Jaurès, la maison Blanchet faubourg de Lyon, les ateliers Terreau et Blanchet à l'angle de l'avenue du Mail et de la rue de la Citadelle.
Le bilan de ce bombardement est de 13 morts : 6 militaires, 5 civils et 2 personnes non identifiées. Près de 25 blessés légers ont été soignés (Le Journal de l'Ain, 26 juin 1940). Après cet épisode meurtrier, la ville se vide de la moitié de sa population. L'exode des civils est suivi de celui des militaires, contraints d'évacuer vers le centre et le sud de la France.

Icône swastika sur Dole: "16 juin"

Icône swastika sur Lons: "18 juin"

Icône swastika sur Saint-Claude : "le 19 juin"

Icône swastika sur Villefranche "le 19 juin"
Les Allemands occupent Villefranche à 9h45.

Icône sur Neuville "19 juin"
Les Allemands sont à Neuville à 13h.

Icône sur Bourg "19 juin"
Les Allemands sont entrés dans Bourg-en-Bresse ce mercredi vers 9 h du matin.
+ d'info
Ils ne font que passer sans occuper massivement les lieux. Aucun incident n'a été signalé. L'effectif estimé des Allemands et 1200 à 1500 hommes. La colonne se scinde en 2: une partie va en direction de Pont d'Ain, Ambérieu et Belley, l'autre en direction de Nantua et Bellegarde. Aussitôt, la population qui avait fui est revenue dans la ville, entre le 25 et le 27 juin. La signature de l'armistice et la délimitation de la zone occupée ont provoqué le reflux des troupes allemandes vers le nord et délivré l'Ain de leur présence.


Icône Oyonnax "19 juin"
Les Allemands sont annoncés tôt dans la matinée. Oyonnax est occupé à 11h40.

Icône Nantua "le 19 juin"
Nantua est aussi atteint vers 13h par un groupe de la 1ère division de montagne qui arrive par Saint-Germain de Joux. Ces derniers vont cantonner à Saint-Rambert pour mieux rebondir, passant par Virieu le Grand, sur Culoz et Belley qu'ils atteignent le 21.

Icône saint-Rambert "19-20 juin"
Le groupe de 1ère division de montagne cantonne ici 2 nuits avant de repartir vers Culoz le 21.

Icône sur Lyon "19 juin"
Les Allemands arrivent a 15h45, où la déclaration de "ville ouverte" ajoute à la pagaille régnante.
+ d'info
Des éléments des blindés de Guderian sont venus par la route de Bourg et d'autres de Pont d'Ain. Ce sont ces éléments précurseurs qui sont reçus officiellement à la Croix-Rousse par les représentants des autorités et conduit à la préfecture. 6 personnalités sont alors prises en otage en gage du bon respect du statut de "ville ouverte".

Icône Lagnieu "19 juin"
Les Allemands sont signalés à 15h30.

Icône "éclairs" (combats) sur Sault-Brenaz "19-20 juin"
Les Allemands sont signalés à Saint-Sorlin le 19 juin à 15 H 30.
+ d'info
Dès la sortie du village, leurs premiers éléments motorisés sont salués par le canon en position à Vertrieu (éclairs) , prés de la chapelle sur le flanc de la route du Serverin et le feu des mitrailleuses réparties sur toute la rive gauche du Rhône, du pont de Lagnieu au pont P.L.M. (mettre des éclairs ?) Est-il possible que tous les "éclairs" n'apparaissent qu'après avoir cliqué sur "Sault Brénaz ?
Vers 16h un avion de reconnaissance allemand survole le village, peu après il est l'objet d'un violent tir d'artillerie. La nouvelle école est atteinte, les gens se réfugient dans les caves voutées, ou se mettent à l'abri derrière la 1ère ligne de rochers.
Au même moment les mines du pont de Sault-Brénaz explosent, faisant une brèche de 40m. "Eclairs" L'avant-garde allemande débouche sur la place de Sault, puis Brenaz et pourchasse les soldats français qui n'ont pu s'échapper.
Le chef de bataillon Letang, commandant le 3ème bataillon du 25ème RTS, a installé sur la falaise qui domine le pont, coté Vertrieu, une section de mitrailleuses, un mortier de 60 et un de 81. Les armes du camion "scorpion" sont précieuses, c'est l'adjudant-chef d'aviation qui assure le commandement de cette unité ainsi constituée. Les échanges de tirs de mitrailleuses de rive à rive sont nourris. Cette unité postée initialement sur la digue de l'écluse et le chemin de halage, tenant sous le feu toute tentative d'approche du pont, est prise en enfilade par des mitrailleuses positionnées à la sortie de Brénaz ("éclats"). A la nuit se sont les canons qui donnent de la voix.
Le 20 les Allemands tentent de traverser en utilisant le bac de Proulieu, ("Eclairs") mais sont pris sous le feu d'un mortier de 60 et renoncent. Ils essaient aussi à Sault-Brénaz, à l'aide de canots pneumatiques, ils subissent les tirs de mitrailleuses et F.M. des Sénégalais et ceux du camion "Scorpion" des aviateurs, perçant les embarcations et leurs passagers. Ils renoncent encore, mais tentent de jeter des madriers pour réparer le pont: les pièces installées par Letang sur la falaise tirent sur le pont et les Allemands n'insistent pas sur ce chantier, mais réessaient de traverser à l'aide de bateaux de pontage reliés par des plateaux. Les canons de Porcieu installés dans les bois qui longe la RN 75 s'unissent aux mortiers pour tirer sur le pont. Les échanges de tirs vont durer tout l'après midi.
Les Allemands vont changer de tactique et envoyer une colonne de blindés depuis Meysieu vers Cremieu. Devant cette menace d'encerclement, le général Cartier ordonne le repli.

Icône swastika sur Pont-de-Cheruy "21 juin"
A 14h une colonne de 15 blindés, 15 canons, 40 camions de troupes traversent Pont-de-Chéruy en direction de Crémieu et Bourgoin.


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Ancienne mouture

Chapeau : Précédées du tohubohu de l’exode, les troupes allemandes vont franchir le Jura, puis l’Ain en 4 jours. Le 21, les allemands buttent face à la résistance d’unités françaises installées sur la rive gauche du Rhône; sur le plateau de la Semine et sur Fort Les Cluses. Les artificiers français ont fait sauter des ponts, pas tous.

Carte sous le chapeau
Flèche large de Chagny, Chalons, Tournus, Bourg, Ambérieu, Pont d’Ain, Belley.
Autre flèche : Dole, Lons, Bourg : elle rejoint la flèche Chagny-Bourg.
Autre flèche : Lons, Champagnole, Saint-Claude, Nantua, Bellegarde.
Les flèches sont rouges en teinte dégradée et transparentes de 2 cm de large.
Dans les villes nommées ci-après, on peut ouvrir des teasers : icône de bombe sur villes notées en rouge, de croix gammée sur les villes notées en noire. (Pour l’instant seules les dates sont indiquées, on pourra joindre des photos ou autres doc))
Coordonnées : WGS84

Villes traversée : icône tank ? 7 teasers ?
Les textes teaser sont peut-être à approfondir !!
Pointer Dole : le 16 juin 1940
Pointer Lons-Le-Saunier : le 18 juin 1940
Pointer Saint-Claude : le 19 juin 1940
Pointer Bellegarde : le 21 juin 1940
Pointer Bourg : le 19 juin 1940, le préfet de l’Ain déclare Bourg, ville ouverte.
Les Allemands sont entrés dans Bourg-en-Bresse le mercredi 19 juin 1940 vers 9 h du matin. Les Allemands ne firent que passer sans occuper massivement les lieux. Aucun incident n'a été signalé. Aussitôt, la population qui avait fui est revenue dans la ville, entre le 25 et le 27 juin. La signature de l'armistice et la délimitation de la zone occupée ont provoqué le reflux des troupes allemandes vers le nord et délivré l'Ain de leur présence.
Pointer Ambérieu et Belley (teaser commun ??, sinon 2) : le 20 juin 1940, la Wehrmart traverse Ambérieu, puis Belley




+ 2 Photos traversée de l’Ain



Villes bombardées : icônes bombe aérienne (3)
Saint-Amour : texte du teaser à écrire.
Mouchard: texte du teaser à écrire.
Bourg : Teaser photos
Le 16 juin, la ville est bombardée vers 16 h par trois avions ennemis. La douzaine de bombes lâchées vise nettement la voie ferrée et la gare. Les cibles touchées ont été principalement la Tréfilerie où un atelier est détruit, la maison Collomb rue Jean Jaurès, la maison Blanchet faubourg de Lyon, les ateliers Terreau et Blanchet à l'angle de l'avenue du Mail et de la rue de la Citadelle.
Le bilan de ce bombardement est de 13 morts : 6 militaires, 5 civils et 2 personnes non identifiées. Près de 25 blessés légers ont été soignés (Le Journal de l'Ain, 26 juin 1940). Après cet épisode meurtrier, la ville se vide de la moitié de sa population. L'exode des civils est suivi de celui des militaires, contraints d'évacuer vers le centre et le sud de la France.


.
Icône pont qui éclate ?
Pointer les 5 points :
Teaser : texte à créer et photo à trouver.

Sault Brenaz (Lat. 45.854271298513694 N Long. 5.40802001953125 E)
Le groupe 2/12 reçoit le 24 juin l'ordre de bombarder les ponts de bâteaux de Sault-Brenaz au sud d'Ambérieu en Bugey ainsi que le pont routier de Culoz.
Le pont est partiellement détruit en juin 1940 par l'armée française. Les travaux de reconstruction, confiés à l'Entreprise Maillard et Duclos de Bourg-en-Bresse, sont approuvés le 6 novembre 1940. Le 31 mars 1942, la réception provisoire de l'ouvrage est prononcée. photo
Loyettes ( Lat. 45. 772132994940435 N Long. 5.205545425415039 E)
Mis en service en mars 1940, le nouveau pont est précocement détruit en juin de la même année par faits de guerre. L'ancien bac à traille est rétabli jusqu'à la construction d'une passerelle provisoire en 1941, qui est emportée par une crue en 1944. Photo
Le 22 juin 1940, suite à l'invasion du village par les troupes allemandes, ce pont est détruit par les troupes françaises. Les combats dans ce hameau sont parmi les derniers de la campagne de France.

Seyssel (lat. 45.95288025280342 N Long. 5.834684371948242 E.)
L'ouvrage est détruit par le Génie français en juin 1940, puis rapidement reconstruit. photo
Gresin (Lat. 46.08540603924892 N- Long. 5.861012935638428 E),
Détruit en juin 1940 pour freiner les Allemands, on lui substitue une passerelle de bois qui est incendiée par les maquisards en 1943 + photo

la passerelle d’Essertoux (Lat. 46.09804002724869 N- Long. 5.823633670806885 E), photo
Lucey (Lat 45.76530761605272 N Long 5.755290985107422E)
sa construction intervient dès janvier 1936, il est mis en service au printemps 1938. Deux ans plus tard seulement, le 20 juin 1940, l'armée française, afin de gêner la progression des troupes allemandes, dynamite le pont, entraînant la destruction des deux travées et de la culée de la rive droite.
La stabilité des trois travées subsistantes s´est trouvée telle qu'il fut possible d'enlever toutes les parties effondrées de l´ancien tablier qui prenaient plus ou moins appui sur la deuxième pile, sans réaliser aucun dispositifs complémentaire d´étaiement (PIERRE, p. 100).
Très rapidement, en août 1940, il est fait état du projet de rétablir l'ouvrage dans son état primitif. La reconstruction apparaissait urgente, car alors plus un pont n'existait sur le Rhône sur une quarantaine de kilomètres. Les travaux sont achevés en 1942. photo

le pont du chemin de fer de Longeray Lat. 46.11322971817248 N Long. 5.88892936706543 E).
En juin 1940, la pile centrale du viaduc est détruite à l'explosif par l'armée française, le tablier métallique s'effondre ce qui stoppe tout trafic ferroviaire.
Afin de remettre en service la ligne, la SNCF qui est propriétaire de la ligne depuis 1937, décide de reconstruire le viaduc. Le projet prévoit de réutiliser les anciennes fondations en construisant trois grands arcs et en remplaçant la dernière travée par des petites arches larges de 15 mètres. Le projet voit le jour à la fin 1940. photo

Bellegarde : le pont de Coupy, (Lat 46.108528948626834 N Long 5.829191207885742 E) et Lucey ( Lat. 45.7060594075234 N) et
Teaser Bellegarde : photo + lien
http:// :censored:
Teaser commun aux 3 ponts possibles ?? Icône : pont intact.
Si ce n’est pas possible 3 teasers
Pointer pont: La loie (Lat 45.8491299938543 N, Long 5.802154541015625 E ), Si le pont de la Loi échappe à la destruction lors de la débâcle de juin 1940, il est partiellement détruit en 1944.

Pointer le pont : Groslée ( Lat 45.71205298297926 N, Lat 5.548095703125 E ). Pendant le seconde guerre, le pont de Groslée, un des rares ouvrages franchissant Rhône épargné par la destruction de juin 1940, par fausse manœuvre, devient un lieu stratégique pour les Allemands (COGOLUENHE, livre 2, p. 76 et BROCARD, p. 108).

Pointer Le pont des Pierres (Lat. 46.165446725827096 N Long 5.811338424682617 E)
Culoz Teaser
Mais le groupe d'armées II, de l’armée des Alpes, qui était responsable du secteur Nord, ne détruisit pas le pont de Culoz, situé sur le Rhône. Le 21 juin, la 13ème division motorisée Allemande franchit le pont de Culoz.

Icône : drapeau français, flottant au mât 2cm ??
Teaser : photo + lien vers le site de fort l’écluse :

Pointer Fort les Cluses Lat, 46.120466036895394 N Long. 892523527145386 E Long. 05.892523527145386 E)
Teaser : texte et photo

Le capitaine Favre, réserviste, avait pris le commandement de Fort L'Ecluse à la tête de la troisième compagnie du 179e BAF (Bataillon Alpin de Forteresse).
Ses hommes allaient bientôt être rejoints par un détachement du 164e Régiment d'Artillerie de Position sous les ordres du lieutenant Mestrallet et quelques éléments du 440e Pionniers.
Si tous ces hommes et leur commandement avaient la ferme intention de tenir le fort jusqu'au bout, l'examen de l'artillerie disponible laissait quelque peu dubitatif : on la savait déjà loin des derniers progrès de l'armement pendant la guerre de 14 ! Pour preuve, ces deux pièces de canon de 95mm, transportées en toute hâte pour venir renforcer le matériel présent, dignes pièces apparues après la guerre de 1870 !...

Les soutes et autres cavernes à munitions étaient pourtant plus que protégées et garnies mais les canons bien peu adéquats. Le plus moderne de ceux-ci était même quasi inutilisable : il était renfrogné dans le tunnel, tout juste achevé, tout juste barricadé...
La défense du fort supérieur s'annonçait toute aussi malaisée : l'adjudant Petit et ses hommes ne pouvaient compter que sur des armes légères, d'antiques fusils-mitrailleurs.


Les troupes descendent allègrement par le Nord-Est et se trouvent à la mi-juin dans des accrochages violents dans le Jura.
L'étau se resserre mais le Capitaine Favre à le temps d'ordonner le minage des voies d'accès à Fort l'Ecluse par l'est et le pays de Gex.
La défense s'organisera sur l'ouest.
Des passages stratégiques sont aussi condamnés en aval du Rhône : la voie ferrée au pied du fort est barrée, la passerelle de Grésin détruite, le viaduc de Longeray accueille un convoi ferroviaire-barrage sur toute sa longueur, son tunnel d'accès depuis Bellegarde est aussi bloqué; le grand viaduc de Bellegarde quant à lui échappera de peu au dynamitage.
Peu après, le 22 juin, alors qu'ils étaient déjà depuis quelques jours dans la ville de Bellegarde, les Allemands s'approchent à plusieurs reprises du fort, sans succès et avec quelques pertes humaines.
C'est ce même jour, ce 22 juin à 18h30 très exactement que l'armistice est signé.
Malgré tout, le Capitaine Favre dépose les armes par respect de la Convention d'Armistice mais tient le fort; aucun ordre de repli ne lui a été clairement transmis par ses supérieurs et malgré la pression des officiers allemands, il n'est pas question de leur abandonner ce fort puisqu'il n'était toujours pas pris par l'ennemi à la signature de cette armistice.
A cet acte d'honneur et de bravoure certains purent mollement opposer que cela aurait simplement permis au capitaine et à ses hommes de fermer les yeux sur leur devoir et fuir tranquillement vers la Suisse et ne pas être faits prisonniers comme cela sera le cas quelques jours plus tard.
De cet acte lâche il ne sera jamais question pour ces hommes.
Malgré son bon droit et sa juste interprétation de cette convention, le capitaine Favre et ses hommes feront les frais d'un manque de soutien de la hiérarchie : le 3 Juillet 1940 la reddition est actée, les hommes faits prisonniers sont envoyés en Allemagne.
Une des conséquence de l’Armistice fut l'occupation totale du Pays de Gex. L'arrondissement de Gex fut rattaché au département du Doubs. Le 21 mai 1942, Klaus Barbie sera nommé chef du commando extérieur de Gex en raison du lieu exceptionnel que représentait cette ville à quelques pas de Genève.

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Re: Invasion allemande

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de fbonnus  Nouveau message 30 Nov 2014, 11:00

Salut Pierre.

J'ai corrigé le lien vers ton site où il manquait le ".com"

Pourrais tu avoir l'amabilité de mettre sur ton site un lien pointant vers notre forum, ce serait sympa ... par exemple dans votre rubrique "Partenaires", ici => http://www.resistance-ain-jura.com/inde ... artenaires

Le logo du forum est ici => header23.png

Amicalement
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Nous devons bâtir notre vie de façon à éviter les obstacles en toutes circonstances.
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Re: Invasion allemande

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Pierre Mercier  Nouveau message 30 Nov 2014, 11:14

Pas de problème je vais transmettre......A+

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Re: Invasion allemande

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 30 Nov 2014, 11:23

Grand merci de la part de l'équipe du forum "Le monde en guerre"
Amicalement
Prosper ;)
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