Permission et hygiène

Bonjour à tous,
J'aimerais savoir si certains d'entre vous peuvent me renseigner sur les conditions d'hygiène des soldat français en mai 1940?
Ainsi que sur les temps de repos et de permissions qui leur était accordé?
Merci de vos réponses
Sabrina

Bonjour,
Vaste sujet mais de quels soldats parlez-vous et de quelle période précise (avant le 10 mai ou après). Une armée est une somme de composantes très diverses et les conditions de vie d'un soldat au contact de l'ennemi n'a sans doute rien à voir avec celles d'un soldat en poste sur la frontière espagnole. Il faudra aussi, sans doute, différencier le sort des "métro" et des "indigènes".....etc....

Bonjour,
petite anecdote à ce sujet:
ma mère , jeune infirmière à l'ACLE 261 (ambulance chirurgicale d'étape) en 1939/40 avait sur son bureau une boite de préservatifs, sans même savoir ce que c'était. Elle pensait que c'était des doigtiers....
Pour Tri martolod, je pense que c'était avant le 10 mai.

Bonjour,

En tout cas, il fallait avoir les mains propres.

excellente cette photo Yvonnick ! la honte qu'ils devaient ressentir d'être traités comme des gamins.

Bonjour,

Pour faire un petit effet, j'ai posté la photo sans expliquer le contexte.

c'est là gale qu'on cherche ?

[Prosper Vandenbroucke]

Non Domi, je crois que ceux à qui l'on inspecte les mains sont des cuisiniers. Seulement je peux me tromper, mais j'ai déjà vu cette même photo.

Bonjour,

C’est sûr qu’il est impossible de comparer l’hygiène du soldat en temps de paix, celle d’un soldat sur l’arrière du front pendant une guerre, celle d’un soldat en poste dans le béton ou celui en train de combattre parfois pendant plusieurs jours.

Je suis en train de lire un livre sur les volontaires de La Combattante. Dans le parcours de l’un d’eux, il est sous-marinier, il raconte que l’équipage ne pouvait se laver. Le sous-marin et l’équipage dégageaient un « délicat fumet » lors de l’arrivée au port.

Les conditions d’hygiène sont forcément déplorables au front.
Même pour celui qui, plein de bonne volonté, veut essayer de maintenir une bonne hygiène, les réalités du terrain le ramènent à la raison.
Je vois mal une interruption des combats pendant l’heure de la toilette, la mise à disposition de douches, … Il me semble que lorsque tu arrives à faire ; au front dans un secteur non calme ; plus qu’une toilette de chat, c’est déjà bien.

Mais, en plus de l’hygiène, ces problématiques doivent être les mêmes pour tout (besoins naturelles, repas, sommeil, tenue,…). Celui qui est en face a surement les mêmes problèmes, mais il ne faut pas compter sur lui pour qu’il t’aide à résoudre les tiens en respectant des horaires, créneaux terrain, …, pour tirer et essayer de te butter (ce qui est très désagréable quand même comme idée fixe).

A+
JP

petit rappel, dans les années 40, peu de maisons étaient équipées de salles de bain et pour les toilettes, c'etait la cabane au fond du jardin...
donc évidemment si on pose la question en se référant aux critères d'aujourd'hui, il est certain qu'il y a un gouffre.
pour mémoire la pâte à dentifrice n'etait en usage que depuis la fin de la 1ere guerre.