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Re: Pourquoi Paris n'a t'il pas brûlé ?

Nouveau messagePosté: 05 Mai 2010, 12:44
de Daniel Laurent
Bonjour,
Orchestral, si l'on peut admettre que von Choltitz a fait moins de mal aux Parisiens qu'il n'aurait pu le faire dans des combats de rues desesperes avant l'arrivee de la 2eme DB, et ce en ecoutant a la fois Nordling et son instinct de survie, il n'en demeure pas moins qu'il n'avait absolument pas les moyens de raser Paris.
C'est la ou se trouve la difference d'interpretation : Entre "faire plus de mal aux Parisiens", ce que von Choltitz pouvait faire, et "raser Paris", ce qu'il ne pouvait pas et, d'ailleurs qu'Hitler, qui avait toute sa tete meme a l'epoque, ne voulait pas.

Re: Pourquoi Paris n'a t'il pas brûlé ?

Nouveau messagePosté: 05 Mai 2010, 15:51
de Audie Murphy
Si Hitler croyait encore à ses armées fantômes pour libérer Berlin, pourquoi n'aurait-il pas cru possible de raser Paris et pourquoi alors en donner l'ordre ?

Re: Pourquoi Paris n'a t'il pas brûlé ?

Nouveau messagePosté: 05 Mai 2010, 18:06
de orchestral
Tout à fait d'accord Audy. Il ne s'agissait pas forcément de fair "brûler" Paris - pour corroborer le titre d'un film à grand spectacle - mais l'armée allemande avait encore largement la capacité de dynamiter des ponts et des monuments. Qui peut affirmer aujourd'hui, sans le moindre doute, que cette option n'avait pas été envisagée par Von Choltitz. Il certifie - en français - dans le document de l'INA signalé plus haut, avoir "désobéi". Je persiste à croire que Nordling lui a vivement conseillé de le faire. Désobéir ne signifie certes pas que l'on n'a pas envisagé d'obéir. Pour s'en convaincre, visualisez mais surtout écoutez et tout spécialement lorsque le nom d'Hitler est prononcé, avec une certaine soudaineté "en allemand", il y a là comme le souvenir d'outre-tombe d'un rappel à l'ordre et des automatismes si bien décrits - il vaut mieut en rire - dans Docteur Folamour de Stanley Kubrick.
Pour ceux qui ne connaitraient pas ce film, rappelons que l'on y voit, entre autres trouvailles grincantes et scènes marquantes, un savant allemand bien connu, ayant mis sa compétence en matière des fusées au service des Etats-Unis, s'empêcher avec le bras gauche que le bras droit ne fasse mécaniquement le salut hitlérien.

Orchestral