Post Numéro: 6 de ubik83 27 Jan 2010, 13:45
Signal a écrit:Ah ! Je crois que j'ai trouvé :
"Aufstürmender Grenadier" (Grenadier à l'assaut), Bernd Hartmann-Wiedenbrück, 1943, Maison de l'Art Allemand à Munich. Beurk !
Bingo ! C'est lui tout craché ( ou, comme dirait l'autre, "si ce n'est toi, c'est donc ton frère" )...
Maintenant, me voilà coincé : où donc mon personnage pourrait-il avoir vu cet affreux ? Il ne s'est jamais rendu à Munich. Ou alors il faudrait que je l'y fasse aller, mais sous quel prétexte ? Et puis je suis déjà loin maintenant...
Précision : il en parle alors que dans le roman, on est encore en 38. Donc, est-ce que j'anticipe, ou sommes-nous bons ? Il pourrait l'avoir vu dans les actualités du Deutsche Wochenschau par exemple, puisque là, il est en caserne SS et qu'on les bassine avec ce genre de bourrage de mou idéologique...
Qu'en pensez-vous, les uns les autres ?
A vous lire, toujours avec autant d'intérêt...
Ubik.
P.S. : merci à Daniel pour ses encouragements. J'ai toujours essayé dans mes romans de tenir compte autant que possible de la réalité. Je ne l'ai écornée que quand vraiment j'étais coincé, tenu par les impératifs du roman, mais ma démarche consiste à partir de la réalité d'abord, quitte à inventer ensuite. Mes œuvres précédentes me laissaient plus de marge, puisque se passant dans un monde que j'avais recréé, en partie inventé, c'était résolument fictionnel. Là, on est dans le passé, un passé connu, et à moins de paradoxes temporels, il faut faire ultra gaffe. En tous cas, votre aide m'est précieuse. C'est pour la bonne cause, mais je tiens à vous remercier encore.
Autre chose aussi : plus ce passé est connu, plus il est difficile de le raconter de façon nouvelle, fraîche, sans éviter les clichés. Sujet casse-gueule, donc. Achtung minen !