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obtenir des renseignements des prisonniers

Si vous êtes néophyte en histoire et que vous hésitez à poser une question, cette rubrique est pour vous. Idem si vous avez besoin d'un coup de main dans vos études. Rappelez-vous : "il n'y a pas de question idiote, seulement une réponse idiote" A. Einstein
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obtenir des renseignements des prisonniers

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de navigant  Nouveau message 04 Fév 2008, 22:08

Pendant la 2gm quand des prisonniers de guerre avaient des informations importantes des moyens de pressions devaient être utilisés.
Dans le cas des allemands russes et japonais la force était surement employée mais du coté des anglais et des américains il n'y avait pas de contraintes ?
D'après "axis history" un centre en angleterre était chargé d'interroger des prisonniers allemands importants pour le renseignement.
c'était des "anges de douceur" qui pratiquaient les interrogatoires" ?


 

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Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de DENYS hubert  Nouveau message 04 Fév 2008, 22:40

D'après la convention de Genève (toujours elle) les seules choses qu'il est permit de demander à un soldat ennemi prisonniersont:
Son nom, son prénom, son n° matricule, son grade
Tout autre demande de renseignement est interdit. De plus ce n'est pas à un simple soldat ou même à un sous-officier que l'Etat-major va confier les secrets d'une opération en cours ou à venir;
Je sais que dans certains films on parle du soit-disant sérum de vérité qui s'appelle penthotal en réalité, mais ça aussi c'est interdit et n'est pas fiable à 100% car il existe des techniques qui permettent d'entrainer les soldats à résister à ce soit-disant sérum;
Il faut se dire aussi que la torture sur les prisonniers à un revers à la médaille car le camp qui la pratique sait que dans le camp adverse il y a aussi des prisonniers Et le risque est grand, en cas d'évasion d'un prisonnier qui peut rejoindre son camp s'il communique qu'il y a eu pratique de torture et cela se retourne contre les prisonniers amis
Sur les formes d'interrogatoires exercés par les Anglais, je te conseilles de lire le livre du colonel Oreste Pinto intitulé:"Chasseurs d'espions "et tu verras qu'il n'est pas besoin de torturer les gens pour apprendre beaucoup de choses sur eux et leur mision.
Parfois il suffit de laisser enfermé une personne dans une cellule pendant plusieurs jours pour avoir des aveux


 

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Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de navigant  Nouveau message 04 Fév 2008, 23:10

Souvent les officiers ss prisonniers étaient les premiers sans contraintes à donner des informations même sur le "nid d'aigle d'hitler".


 

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Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de DENYS hubert  Nouveau message 04 Fév 2008, 23:27

Les SS savaient que s'ils étaient fait prisonniers, ils avaient de grandes chances d'être jugés et d'être reconnus criminels de guerre alors ceux qui ont fait ça ont certainement essayé de monnayer quelques choses pour sauver leur peau mais je mets ça au conditionnel car je n'ai pas de preuves concrètes
Reste à savoir aussi si les "renseignements donnés ont été utilisés car il pouvait aussi s'avérer que c'était de l'intox


 

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Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de dynamo  Nouveau message 05 Fév 2008, 14:48

X20 a écrit:Comme dit plus haut et à condition de disposer de temps, il n'est nul besoin d'employer la violence pour tout apprendre d'un prisonnier lamba.


Effectivement des personnels correctement formés peuvent apprendre beaucoup d’un prisonnier lambda sans avoir recours à la brutalité physique ou morale.
La simple observation de l’équipement ou de la tenue du prisonnier peut révéler certaines choses. (par exemple, s’il était équipé d’appareils de vision nocturne et d’un silencieux sur son arme ou dans ses poches, vous pouvez renforcer vos dispositifs, alerter les sonnettes, amplifier la surveillance nocturne.)
L’anodine conversation avec le prisonnier est bien souvent instructive.
(Toujours par exemple, si le prisonnier affirme qu’il était affecté au transport de munitions et si vous n’aviez pas détecté de dépôts dans le secteur en question : méfiance ! une opération se prépare surement dans le secteur)
Un interrogatoire mené de façon perspicace doit déterminer la valeur du prisonnier, celui-ci doit être confié à un officier spécialisé qui saura parfaitement interpréter la valeur du contenu.
Grace à cela les cellules de renseignements sont capables de
Recenser les unités ennemies,
Renseigner les cartes,
Etablir des fiches signalétiques de officiers adverses,
Inventorier les matériels adverses,
Actualiser les positions et installations ennemies.
Ect, ect…..

A l’heure actuelle, les grands états utilisent des techniques de renseignements technologiquement avancées (et encore, on ne sait pas tout, mais les grandes oreilles écoutent et savent tout sur nous)
Sur les théâtres d’opérations actuels les autorités utilisent des unités spécialisées dans l’acquisition et la transmission d’informations sensibles.
Je pense qu’en ce moment au Tchad des équipes de recherche sont présentes et informent le dispositif Français à l’aide de vacations de liaison-renseignement.
La dictature c'est "ferme ta gueule", et la démocratie c'est "cause toujours".
Woody Allen.

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Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de DENYS hubert  Nouveau message 05 Fév 2008, 15:36

Tout à fait d'accord avec vous deux.
La meilleure façon de faire "coopérer" un prisonnier n'est pas de le brutaliser mais au contraire de le traiter le plus humainement possible car le prisonnier sait qu'il va être intérrogé,il reste sur la défensive et demeure méfiant. Ainsi que le dit justement X20 le facteur déterminant est le temps, si on en dispose, tout est permis. Au fil des jours, s'il est bien traité, qu'on accède un tant soit peu à ses demandes (mais sans tout lui accorder au départ )et qu'un militaire faisant fonction de sentinelle agit comme s'il compatissait au sort de ce prisonnier en lui accordant parfois des petits passe-droits, en faisant bien ressentir au prisonnier que ce que la sentinnelle fait est en principe interdit mais que rien "n'empêche d'être humain". Au bout de quelque temps le prisonnier va relâcher sa vigilance et, dans des conversations d'apparences anodines et adroitement menées, le prisonnier divulguera des renseignements à son insu.
Lorsque j'étais militaire,on nous avait appris que la première chose à faire en présence d'un prisonnier était de le fouiller à corps et de contrôler très en détails , tout ce qu'il a sur lui. Le moindre petit bout de papier doit être étudié, un carnet ou un livret doit être épluché page par page, ligne par ligne et vérifier si ces pages ne comportent pas de petites marques comme des trous d'aiguilles, des anotations d'apparences bénignes au crayon etc.L'étude des vêtements collectés lors d'un éventuels blanchissage(ne pas commettre l'erreur de faire déshabiller le prisonnier pour une fouille en règle)peut apporter beaucoup d'éléments.
En résume, on obtient plus en agissant avec douceur et subtilité qu'en agressant ou en torturant


 

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Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de Yves  Nouveau message 05 Fév 2008, 17:22

DENYS hubert a écrit:L'étude des vêtements collectés lors d'un éventuels blanchissage(ne pas commettre l'erreur de faire déshabiller le prisonnier pour une fouille en règle)peut apporter beaucoup d'éléments.
En résume, on obtient plus en agissant avec douceur et subtilité qu'en agressant ou en torturant


J'avoue mon inexpertise, en l'occurence, elle se trouve où l'erreur ?

sinon, d'accord avec tout le reste. Il n'y que dans les séries télés que la torture obtient des résultats plus fiables et plus performants que d'autres méthodes.


 

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Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de DENYS hubert  Nouveau message 05 Fév 2008, 17:47

Bonjour Yves
L'erreur serait de faire déshabiller le prisonnier en lui imposant cet acte qu'il pourrait considérer ( à juste titre) comme une brimade ou une forme de torture psychologique et de ce fait renforcer sa détermination à refuser de coopérer. Sans parler du risque encouru par celui qui pratique ce geste d'avoir ainsi agit à l'encontre de la convention de Genève en cas de contrôle par la Croix-Rouge. Geste ou brimade complètement inutile parce qu'on peut arriver aux mêmes résultats en usant de subterfuges qui ,eux pourront être interprêtés comme humanitaires ou oeuvrant pour le confort des prisonniers. Dans ce choix, lequel te semblerait le meilleurs et le plus enclin au respect des prisonniers.
1°)Foutez-vous à poil, enfiler ça et qu'ça saute!
2°)Si vous voulez profitez de la blanchisserie du camp , vous pouvez prendre ces tenues le temps qu'on lave les vôtres qui vous seront rendues après
Dans le deuxième cas, tu prends les vêtements avant qu'ils ne soient lavés et tu as le temps de les examiner sans éveiller les soupçons du prisonnier. De plus tu n'imposes rien et le prisonnier te donne ses vêtements de son plein gré


 

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Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de Yves  Nouveau message 05 Fév 2008, 19:50

Ah ok tout à fait d'accord.
C'est juste que je n'avais pas compris ou tu voulais en venir et du coup avait minoré le côté brimade, humiliation de la procédure.


 

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Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de Alain Verwicht  Nouveau message 07 Fév 2008, 05:28

Bonjour
En archives, j'ai trouvé des plans ( croquis souvent réalisés à la main ) pour des missions dans les lignes russes. But : ramener des prisonniers pour interrogatoires. Datés de deux ou trois jours après, les rapports d'interrogatoires : tout y est ou presque, et surtout, les numéros des unités russes. Je devrais d'ailleurs dire soviétiques car à Targul-Frumos par exemple, il s'agissait de Fusiliers ukrainiens.
J'ai également le témoignage d'une personne qui m'est très proche et qui était à Dien-Bien-Phu : disons que les interrogatoires des prisonniers viet-minh étaient très '' musclés '' et se terminaient '' rapidement ''...
Voilà, c'était la guerre :(


 

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