je crois Chachou que le cas de Staline doit être étudié en considérant les choses sous un aspect différent : la question de savoir si cela était bien ou mal ne l'a jamais tourmenté , il suivait le chemin qu'il s'était tracé sans se soucier des morts qui le jonchait. Staline d'une certaine manière était un autodidacte mais a gardé toute sa vie la frustration face aux puissants de son pays, qu'il est devenu à son tour une fois au pouvoir. En appliquant finalement le même concept "démocratique".
Pour reprendre les propos de Staline lui même, "Un bon communiste ne devrait pas avoir de famille" : voilà qui en dit long sur la vision des choses du petit père des peuples pour qui seul le but compte. Le régne de Staline est entremêlé d'actes sanglants commis soit en vertu d'un objectif précis (par exemple, évincer toute forme de contestation idéologique ou politique), d'un plan quinquénal (la famine de 1933 en Ukraine en est une conséquence indirecte), la victoire avant tout au mépris de tout facteur humain. Tout ce que Staline a fait poursuivait un fil conducteur précis, d'où mon opinion : non seulement, il était totalement dénué de sentiment, mais bien plus encore il était extrêmement cynique.
Des fameux procès au cours desquels il rejetera les résultats médiocres de ses réformes sur ses proches collaborateur, on peut même établir un point commun avec Hitler qui jamais n'a admis sa propre incapacité à maitriser son sujet.
Le bilan de Staline est accablant aujourd'hui quoi qu'en disent certains historiens : des purges, des famines, le dementèlement de la Pologne, un régime de type totalitaire, un mode de gouvernement mégalomane poussée à l'extrême.
Pour Staline , les sentiments passaient au second plan dans le meilleur des cas, pour ne pas dire qu'ils étaient passés depuis longtemps à la trappe.
Le documentaire "Staline, le tyran rouge" est à mon avis criant de vérité.