L.gén G-A Turcot (ret) vétéran de la 2e Guerre mondiale, est décédé le 15 décembre 2010 à l'age de 93 ans.
Né à Québec le 17 décembre 1917, il a fait ses études au Séminaire de Québec et à l'Université Laval. En 1935, il s'enrole dans la milice des Voltigeurs de Québec et est attaché au Royal 22e Régiment en 1938. Quand la guerre éclate en 1939, il décide de rejoindre le Royal 22e Régiment. Il sert en Angleterre, en Sicile et en Italie, ou il était commandant de compagnie. Le L.gén G-A Turcot (ret) a été blessé en Sicile. Lors du transfert de son régiment dans le Nord-Ouest de l'Europe, il est promu lieutenent-colonel et nommé commandant, poste qu'il occupe jusquà la fin de la guerre en Europe. Le 9 juin 1945, il est nommé commandant du 1er Bataillon (R22eR) au sein du 3e Régiment d'infanterie du Canada de la ``Canadian Army Pacific Force``. Suite à la capitulation du Japon au début d'aout 1945, ce bataillon sera dissout le 24 septembre 1945 et il deviendra le 2e Bataillon du Royal 22e Régiment au sein de la Force intérimaire du Canada. Le 4 avril 1946, le L.gén Turcot quitte son commandement pour le laisser sous la gouverne du L.col G.Roberge Quant au 2e Bataillon du Royal 22e Régiment son appellation sera changé le 1er octobre 1946, pour redevenir le Royal 22e Régiment. Après la guerre le Lgén Turcot joint les rangs du Collège d'état-major de l'Armé canadienne, à Kingston, en Ontario. Par la suite, il occupe divers postes de haut rang au Quartier général de l'Armée de terre à Ottawa et passe 3 ans à Londres, Angleterre, à titre d'agent de liaison pour l'Armée canadienne dans le cadre de l'Organisation de défense de l'Union européenne occidentale. Durant son séjours en Angleterre, il se joint au Collège d'état-major interarmes. Le L.gén Turcot a été le premier officier canadien à occuper le poste de commandant du Grand quartier général des Puissances alliées en Europe (OTAN), à Seckenheim, en Allemagne. A son retour, il prend une seconde fois le`commandement du Royal 22e Régiment à la citadelle de Québec.En 1952, il est promu au rang de colonel et nommé directeur des Opéations et Plans militaires au Quartier général de l'Armée. Entre 1956 et 1957, il sert au Collège de la Défense nationale à Kingston. En aout 1957, il est promu au grade de brigadier et nommé à la Commission internationale de surveillance de la treve au Laos. A son retour au Canada en octobre 1958, il est nommé colonel chargé de l'administration de Commandement du quartier général du Québec, situé à Montréal. En septembre 1959, il est à nouveau promu au grade de brigadier et nommé commandant du Groupe-brigade d'infanterie canadienne, à Calgary. En aout 1962, il devient directeur général de la formation militaire de l'Armée canadienne. En octobre 1964, il est promu au rang de major général et nommé officier général commandant du Quartier général de l'Est qui regroupe les 4 provinces atlantiques. Le 8 aout 1969, il est nommé commandant de la Force mobile (forces terrestres et armée aérienne tactique). Il est alors chargé des opérations d'aide au pouvoir civil durant la Crise d'octobre 1970. Il prend sa retraite des Forces le 9 janvier 1973. En mai 1974, il est nommé colonel du Royal 22e Régiment, poste qu'il occupera jusqu'en 1978. Après sa retraite des Forces, il est invité a se joindre à l'équipe du Comité organisateur des Jeux Olympiques de Montréal a titre de directeur des services généraux; entre 1973 et 1976, il y dirige un personnel de 13 000 employés civils. Il est aussi président national du Corps canadien des commissaires. Il a été investi Membre de l'Ordre du Canada (CM) le 4 décembre 2001