Post Numéro: 5
de dynamo
14 Juil 2013, 20:28
C'est ni plus, ni moins, ce que la population de certaines villes françaises a pu vivre lors des bombardements.
A Dunkerque, la ville a été quasi détruite par la Luftwaffe lors des bombardements de mai-juin 40.
Ensuite, le reste a été mis par terre par le bomber command en septembre 40 lors des bombardements massifs de rassemblements de péniches prévues pour l'opération seelowe.
Et enfin pendant quatre années par l'aviation alliée qui venait bombarder le port.
Ma mère expliquait qu'elle allait, petite fille, ramasser le long des voies ferrées quelque morceaux de charbon pour alimenter le poêle qui chauffait la ruine qui les abritait.
Et à chaque fin d'alerte, lorsqu'ils remontaient de l'abri, ils se demandaient si ils allaient retrouver leur "logement".
Quand le logement avait été pulvérisé, ils louaient une charrette, récupéraient dans les ruines ce qu'ils retrouvaient et allaient chercher plus loin quelques murs encore debout pour s'y installer.
La dictature c'est "ferme ta gueule", et la démocratie c'est "cause toujours".
Woody Allen.