Eric SIMON a écrit: ... Donc, il n'y a normalement pas de C-47 tractés par GMC à la 1ère DChA. [g][s]A moins qu'au 1er ChA et au 3e ChA on ait remplacé provisoirement les 8 T-13 qui manquent à la dotation officielle par 8 C-47 tractés par GMC[/s][/g]
HAUTECLER a écrit:
Le combat de Martelange.
.. A partir de Radelange le T13 de ce point d'appui assure l'arrière-garde; ce T13 dépourvu de moteur est tracté par un camion G.M.C. (1)
HAUTECLER a écrit:
"SCHWEICHER signale dans sont rapport que vers 17h, coupé du T13 de Lecomte, il se replie lentement avec le T13 du Sgt ORIGER".... "le T13 d'ORIGER est percé comme un écumoire et perd son carburant par de multiples fuites, aussi, lorsqu'il est atteint par une bombe de mortier, il prend feu en un moment et doit être abandonné"(3)
Richelieu a écrit:Bonsoir.Petite question,quel sont ces canons sur la septième photo apres le crucifix?
Merci
Prosper Vandenbroucke a écrit:Mick je pense que Richelieu voulait dire celle-ci:
Déolé pour le retard, mais je viens seulement de voir le post suite à une recherche
Prosper
oici le réglement sur le mortier de 76 FRC. Réglement à destination des officiers.
Propriétés et caractéristiques principales du mortier
Le mortier de 76 FRC peut faire du tir vertical et du tir plongeant. Sa portée maximum pratique est de l'ordre de 2000 mètres (portée maximum théorique: 2300 mètres ). Il lance un projectile dont l'efficacité est comparable à celle de l'obus explosif du canon de campagne.
Il peut suivre l'infanterie dans tous les terrains; pour cela, bien que transporté normalement sur caisson, il peut être tracté, par le caisson ou à la bricole, ou décomposé en fardeaux.
Le mortier est à flèches ouvrantes et le tir a lieu normalement sur roues; pour les tirs en tranchée, on les lui enlève ainsi que les flèches et on les remplace par des verins.
Les principales caractéristiques du mortier sont:
-une bonne précision
-une vitesse pratique de tir, pouvant atteindre cinq coups par minute; toutefois, si la durée du tir doit excéder quinze minutes, il est judicieux de ne pas chercher à dépasser trois, voire deux coups par minutes
-une bonne mobilité, grâce aux modes de transport et de traction, à une mise en batterie rapide et à une sortie de batterie également rapide
-la possibilité d'atteindre, en tir plongeant, tout objectif à partir de 100 mètres si le terrain ne s'y oppose pas, et la possibilité d'atteindre, en tir vertical et à partir de 700 mètres, tout objectif fortement défilé
Ces diverses propriétés font du mortier de 76 FRC un moyen d'action puissant. C'est, compte tenu du temps nécessaire à l'entrée en action, l'arme du coup de canon rapidement disponible sur buts rapprochés, de faibles dimensions, qu'il importe de mettre rapidement hors cause (art.29 du "reglement de l'infanterie au combat").
REMARQUE. - Grâce à la tension de sa trajectoire en tir plongeant, le mortier peut prendre les chars à partie jusque 600 mètres. Il est à remarquer toutefois que le mortier de 76 FRC n'a pas été particulièrement conçu pour cet emploi contre chars et qu'il n'y a lieu de lui confier une mission contre engins blindés qu'à défaut de matériel plus adéquat.
PRINCIPES GENERAUX D'EMPLOI
a) les mortiers de 76 FRC combattent toujours en étroite coopération avec l'infanterie; ils complètent et parfois remplacent, mais à des portées moindres, l'action de l'artillerie
b) ils ne peuvent appuyer l'infanterie avec pleine efficacité que si celle-ci tient compte du temps nécessaire à leur arrivée et à leur entrée en action
c) l'unité tactique normale est la section de deux pièces; elle agit, le plus souvent en convergence sur l'objectif. Ceci n'exclut pas les tirs par peloton ou par pièce isolée: tout dépend des cas concrets
d) les portées extrèmes de tir ne peuvent être utilisées que dans des circonstances tout à fait favorables. Les portées de l'ordre du kilomètre peuvent être considérées comme particulièrement favorable
e) dans l'offensive, le mortier convient pour réduire ou neutraliser les nids de résistance qui s'opposeent à la progression immédiate des troupes engagées et contre lesquels les autres armes de l'infanterie sont impuissantes. Les mortiers sont poussés aussi en avant que le permet leur vulnérabilité. Ils progressent de couvert en couvert.
A l'avant-garde, les mortiers peuvent être employés avec avantage pour briser rapidement une résistance ennemie et défendre avec ténacité un point important à tenir
f) dans la défénsive, les mortiers sont susceptibles, lorsqu'il a pu leur être constitué un important approvisionnement en munitions, d'apporter un appoint sérieux aux barrages établis par l'infanterie.
Ils sont plus spécialement chargés de battre les angles morts à proximité immédiate de l'un ou de l'autre échelon. Ils sont défilés des vues et, dans tout la mesure compatible avec leur mission, éloignés de la lisière extérieure de l'échelon à la défense duquel ils participent.
Parfois, aux avant-postes par exemple, on leur confiera une mission anti-engins blindés
g) l'action par surprise, étant l'un des meilleurs adjuvants du succès, sera toujours recherchée
h) dans toutes les circonstances , l'artillerie d'accompagnement doit profiter de sa mobilité pour ne pas rester longtemps sur la même position, afin de ne pas être repérée et détruite par l'artillerie ennemie
i) le ravitaillement en munitions, problème délicat à résoudre, doit être l'une des préoccupations constantes des officiers et des gradés des batteries d'infanterie
-------------------------------
Sorce : BIOR 3ième trimestre 1935.
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Mick, la masse absolument impressionnante de photos que tu mets en ligne et le fait que tu expliques que c'est un tout petit bout de ta collection, me donne une idee :
Si un membre de l'equipe de redaction de l'Histomag'44 te contacte un jour en te disant "Voila, on travaille sur un article sur tel sujet, aurais-tu quelque chose pour les illustrations ?", quelle serait ta reaction ?
mickabbl a écrit:Bonjour Daniel. Merci beaucoup.
Le tout est de noter la provenance de la source
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