Eric Denis a écrit:Bonsoir,
Il n'y a jamais de conclusions définitives en Histoire. Un fait est avéré en fonction des connaissances du moment où les écrits sont proposés aux lecteurs et ce, jusqu'à preuve du contraire.
La première qualité que l'on doit avoir lorsque l'on commet des écrits historiques est l'humilité. Et la majorité des historiens et auteurs que je connais n'en sont pas dépourvus. Depuis longtemps maintenant, bon nombre d'entre eux font correctement leur travail.
Il n'y a pas d'historiens "officiels". Il existe une méthode et une seule pour faire ce travail et elle est enseignée de façon tout à fait sérieuse dans les universités. Après, il existe des auteurs qui savent l'appliquer également. Ceux qui la pratiquent sont d'ailleurs reconnus par leurs pairs et leurs écrits, qu'ils soient sur la toile ou sur papier, font bien souvent référence et il est donc parfaitement recevable de les citer.
Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne commettent pas d'erreurs ou de coquilles. Tout écrit historique est soumis à la critique et son auteur doit accepter d'être contesté si cette critique est constructive et sérieusement sourcée. En général, d'ailleurs, les bons auteurs reconnaissent la validité des arguments qui leur sont opposés quand ils remplissent les conditions dont je viens de parler.
De toute façon, s'entêter face à l'évidence ne fait que démontrer l'incompatibilité d'un auteur avec une démarche historique digne de ce nom.
Il est en revanche tout à fait acceptable de déduire ou d'envisager des hypothèses. Il suffit simplement de clairement le définir, d'expliquer le fondement du raisonnement, et de préciser, comme l'un de mes amis à coutume de le dire, que l'enquête continue.
Nous sommes donc d'accord , Eric , le pire est d'écrire dans un bouquin des éléments non vérifiés .
Alain