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Sous le ministère Camille Pelletan "dit le fossoyeur de la Marine"; on ne rigolait pas avec les essais de blindage voici un tir réelsur une plaque de blindage posée sur la tourelle avant du cuirassé Suffren effectué par le cuirassé Masséna en août 1903, il ne fallait pas avoir froid aux yeux pour tirer au 305 mm sur un de ses propres cuirassés même si la plaque de 30 tonnes était adossée à la tourelle.

SUFFREN 1903 8 essais de tir réel du MASSENA.jpg (97.74 Kio) Vu 584 fois

Alain

En croisant les infos de blindage du fichier que j'ai mis en lien et celui de Didier sur les performances des canons, on obtient des infos que je trouve intéressantes:

La première qui m'as un peu étonnée, c'est la faiblesse du blindage des croiseurs et croiseurs lourds qui pour la majorité ont des blindages inférieurs à 100mm, et qui sont par conséquent vulnérables aux canons de 150mm et 203mm.

Concernant les cuirassés, la majorité ont des blindages assez similaires (bien sûr il y a des variations), (les Yamato/Musashi sont à un niveau au-dessus), leurs blindages les protègent des calibres de 150mm et des 203mm.
Ce qui fait qu'ils n'ont pas grand chose à craindre des croiseurs (hormis les torpilles) mais aussi de l'artillerie côtière qui dépassent rarement les 240mm.
Ce qui confirme leur avantage pour le soutien naval, ils remporteront d'ailleurs tous leurs duels avec l'artillerie côtière en Normandie, d'autant plus qu'ils sont une cible mobile difficile à atteindre à grande distance.

Ils restent vulnérables aux canons des autres cuirassés qu'ils soient de 305mm, 356mm, 380mm, 406mm...et bien sûr les torpilles et bombes de plus de 1000kg.

Les Yamato/Musashi semblent protégés dans une tranche de distance de 20000m à 27000m approximativement aux canons de leurs adversaires.

Voilà une rapide analyse qui ne demande qu'à être complétée et commentée...