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contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 09:38
de le pitaine
bonjour à tous,

je recherche (en vain) des renseignements sur un contre-torpilleur répondant au nom de "Borjonnais".

Ce dernier, escortait deux cargos : le "Sidi Brahim" et le "Gouverneur Général Lépine" qui effectuaient des rotations entre le Sud de l'Espagne et le Maroc,
(dont 6 rotations Malaga-Casablanca entre le 21 octobre et le 29 décembre 1943), transportant à son bord des français évadés par les Pyrénées, libérés des geôles espagnoles.

Je ne trouve pas ce bateau dans les nomenclatures concernant cette période (1940-1944), ni sa "carte d'identité".

Quelqu'un de mieux renseigné que moi, aurait-il de plus amples information concernant ce navire ?

en vous remerciant pour toute votre aide !

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 11:03
de brehon
Bonjour le pitaine,

Serait-il possible de voir le document sur lequel il est question de ce contre-torpilleur? Il n'en existait pas de ce nom, ni de nom proche.

Par contre il y avait le torpilleur Boulonnais. Cependant, il a été coulé à Casablanca lors de l'opération Torch le 8 novembre 1942 et n'a donc pas pu effectuer des escortes en 1943.

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 11:10
de le pitaine
bonjour brehon,

cette info est issu d'un témoignage lu sur le net :

Novembre 1943:
« Malaga : 29 novembre 1943. Embarquement sur le Gouverneur Général Lépine qui faisait des convois avec le Sidi-Brahim.
Débarquement à Casablanca le 01 Décembre 1943 ; (note de son fils: en effet, ces deux paquebots ont effectué 6 rotations Malaga-Casablanca entre le 21 octobre et le 29 décembre 1943, pour échanger des internés français contre des denrées alimentaires.
Nous étions escortés par le Contre- torpilleur le Borjonnais ».

Je n'en sais pas plus et je n'ai rien trouvé dans les différentes nomenclature sur ces bateaux.

voici ce j'ai pu lire :

"Les contre-torpilleurs

Il s'agit là de l'une des principales forces de la Marine nationale au début du conflit. La flotte aligne, en tout, 32 contre-torpilleurs. Ces bâtiments sont généralement plus grands, plus puissants et plus rapides que leurs homologues étrangers. Véritables petits croiseurs pour les plus récents, ils sont appelés « super destroyers » par les Britanniques.
La renaissance des forces légères française débute avec le programme de 1922. En plus des trois croiseurs de 8000 tonnes, six contre-torpilleurs de 2200 tonnes sont commandés. Il s'agit d'une extrapolation des torpilleurs de 1500 tonnes, inscrit au même programme. Longs de 126 mètres, les contre-torpilleurs de la classe Jaguar utilisent des pièces de 130mm, au nombre de 5 (contre 4 pour les torpilleurs). Ils disposent, en outre, de 2 canons de 75 mm et 6 tubes lance-torpilles. La propulsion est également dérivée des torpilleurs, mais plus puissante, leur permettant de dépasser 35 noeuds lors des essais. Le Jaguar est lancé en 1923 et admis au service actif en 1926, quelques mois après le Tigre (décembre 1925). La Panthère, le Chacal, le Lynx et le Léopard sont opérationnels en 1926 et 1927.
Vient ensuite la série des « 4 tuyaux », amélioration des Jaguar. Longs de 130 mètres pour un déplacement de 2500 tonnes, ils disposent de 5 canons de 138.6 mm, 4 canons de 37mm et 6 tubes lance-torpilles. Le premier, le Guépard, a quatre chaudières dont la puissance unitaire dépasse 16.000 cv. L'appareil moteur est réparti en deux compartiments, ce qui donne à ces navires une silhouette caractéristique, avec ses deux groupes de deux cheminées. Au fil des constructions, la propulsion connaitra quelques évolutions au niveau des chaudières. Ainsi, celles du Milan auront une puissance supérieure à 20.000 cv. Les vitesses dépasseront toujours 35 noeuds, le Cassard atteignant près de 43 noeuds. En tout, les contre-torpilleurs des classes Guépard et Vauquelin seront réalisés à 18 exemplaires. Mis sur cale à partir de 1927, ils sont tous en service en Les navires de la série 1934 ont les : Bison, Guépard, Lion, Valmy, Verdun, Vauban, Aigle, Vautour, Albatros, Gerfaut, Milan, Epervier, Vauquelin, Kersaint, Cassard, Tartu, Maillé Brézé et Chevalier Paul.
Pour son programme suivant, la marine continue de monter en gamme, avec des bâtiments plus grands, plus puissants et encore plus rapides. Les 6 contre-torpilleurs du type Le Fantasque sont mis sur cale en 1931 et 1932, pour une mise en service intervenant en 1935. Longs de 132 mètres pour un déplacement de 2700 tonnes, ces navires disposent de 5 pièces de 138.6mm plus performante (longueur de calibre portée à 45), ainsi que 4 canons de 37mm et 4 mitrailleuses de 13.6 mm. Par rapport aux précédents, une troisième plateforme triple pour torpilles est ajoutée. La puissance propulsive, de 74.000 à 100.000 cv, leur permet de filer plus de 43 noeuds, avec une pointe à 45.7 pour Le Terrible (qui devient le destroyer le plus rapide du monde). Ces magnifiques contre-torpilleurs, malgré un système propulsif parfois considéré comme complexe, se rendront célèbres durant la guerre, quatre d'entre eux servant après la fin du conflit, notamment en Indochine.
Les navires de cette série sont : Le Fantasque, L'Audacieux, Le Malin, Le Terrible, Le Triomphant et l'Indomptable.
Avant le déclenchement des hostilités, les deux derniers contre-torpilleurs français mis en service sont les Mogador et Volta. Comme les Fantasque, ils ne comportent que deux cheminée et sont aussi rapide, dépassant tous les deux 43 noeuds aux essais. Longs de 137 mètres pour un déplacement de 3000 tonnes, leur appareil propulsif développe 94.000 cv. L'artillerie principale est très puissante, avec 8 pièces de 138.6 mm en quatre tourelles doubles. Cette disposition leur donne l'allure de croiseurs légers. L'artillerie secondaire reste constituée de deux montages doubles de 37mm et des mitrailleuses. Le nombre de torpilles est porté à 10. Mis sur cale en 1934, les Mogador et Volta sont en ligne en 1938. La même année, quatre unités supplémentaires sont commandées. Les chantiers n'auront, toutefois, pas le temps de construire les Kléber, Desaix, Marceau et Hoche. Il en sera de même pour les 6 nouveaux contre-torpilleurs prévus par le décret du 1er avril 1940".

cette dernière phrase, me fait penser que, peut être, il faisait parti de ces 6 bateaux ??

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 11:19
de brehon
Il s'agit donc du convoi n°11 évoqué dans le premier message de ce fil:

http://forum.netmarine.net/viewtopic.php?f=5&t=2249

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 11:34
de le pitaine
merci brehon, c'est ce que je cherchais comme renseignements !

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 12:25
de brehon
La même question, sans réponse probante, a été posée en 2007 sur le forum "Le livre de guerre".
http://www.livresdeguerre.net/forum/con ... borjonnais

Il y est fait référence à des vieux papiers mais sans les montrer, malheureusement. Le coup classique de ceux qui posent des questions sans faire part de toutes les billes qu'ils possèdent pour maximiser les chances de réponses.

Re: contre torpilleur "Borjonnais"

Nouveau messagePosté: 11 Juin 2018, 12:56
de le pitaine
oui j'avais lu ceci, je pense qu'il y erreur de nom ... merci pour ton aide !