Le sous-marin Casabianca et la libération de la Corse

la Corse était dans le secteur italien..............donc rien de prévu sans doute pour eux les Allemands.....

[NIALA]

J'ai toujours trouvé étonnant le fait que les allemands n'aient pas défendu la Corse...

La Corse était surtout occupée par les italiens, après l'armistice de septembre 1943, les italiens se sont retournés contre les allemands et se sont plus ou moins joints à la resistance des Corses, les allemands n'avaient plus les moyens de s'opposer de façon importante, le gouvernement d'Alger a alors saisi l'opportunité pour envoyer le Casabianca en mission pour y déposer des agents de renseignements pour prendre contact avec les résistants et puis des troupes pour préparer la libération de l'Ile.

Alain

[dynamo]

certes, la Méditerranée n'est pas une baignoire allemande, mais occuper la Corse et en faire un point d'abcès bien purulent pour les alliés était du domaine du possible depuis novembre 42.

Ils évacuent déjà la Sardaigne,ils veulent rétrécir leur front au maximum

En novembre 42 Hitler envoie des effectifs très importants en Tunisie... et le démarrage de la contre-offensive soviétique autour de Stalingrad est du 19 novembre.

De plus à cette date il n'a pas de raisons de se méfier du fait que ce sont ses alliés italiens qui occupent la Corse... (Sans leur défection l'insurrection corse aurait été écrasée : De Gaulle raconte dans ses mémoires qu'en apprenant de Giraud qu'il avait lancé cette insurrection, il demanda à Eisenhower des moyens de débarquement pour y envoyer un maximum d'effectifs supplémentaires, mais Eisenhower répondit qu'il allait lancer un débarquement en Italie, et donc il a fallu se débrouiller avec des effectifs transportés avec les moyens du bord : des navires de guerre français.)

Le Kiosque du Casabianca en 1956 à Bastia

Je savais que, en 1956, la pellicule couleurs existait, mais, alors, ni la "tuture" genre 207 ou équivalent, qui circule sur le quai, ni la décoration du ferry à l'arrière-plan - cette mode à moins de 15 ans d'âge! - ne correspondent à "l'année de référence". Le kiosque d'un soum classe "1500 tonnes", à laquelle appartenait celui érigé en monument, à Bastia, avait été inauguré en 2003. Le kiosque original du Casabianca avait, certes, bien été installé, en 1953, dans la cour du Palais des Gouverneurs de Bastia, mais, rongé par la rouille, un réplique "vide" avait été réalisée en 2002, afin d'orner le monument actuel.

En novembre 42 Hitler envoie des effectifs très importants en Tunisie... et le démarrage de la contre-offensive soviétique autour de Stalingrad est du 19 novembre.

De plus à cette date il n'a pas de raisons de se méfier du fait que ce sont ses alliés italiens qui occupent la Corse... (Sans leur défection l'insurrection corse aurait été écrasée : De Gaulle raconte dans ses mémoires qu'en apprenant de Giraud qu'il avait lancé cette insurrection, il demanda à Eisenhower des moyens de débarquement pour y envoyer un maximum d'effectifs supplémentaires, mais Eisenhower répondit qu'il allait lancer un débarquement en Italie, et donc il a fallu se débrouiller avec des effectifs transportés avec les moyens du bord : des navires de guerre français.)

En fait, en septembre-octobre 1943, les allemands étaient "au four et au moulin" sur le Front Sud-ouest (Italie, Sardaigne, Corse), après la défection italienne et le débarquement allié, qui s'était effectué, début septembre à Salerne, plus sa "pointe" menée depuis l'extrémité de la "Botte".
Il n'y avait grand-monde, sur place, en dehors du personnel de la Luftwaffe, essentiellement constitué de techniciens aéronautiques, et des éléments de ce qui n'était encore que la Sturmbrigade Reichsführer-SS, notamment sa Panzer-Abteilung , équipée de StuG. III.

Dans les années 1973-1974, j"avais comme directeur régional, chez le constructeur de grues de chantier Potain, un alsacien qui avait servi, en Corse, dans la Luftwaffe. La première chose qu'il avait cherché à faire, alors, était de déserter et se rendre aux maquisards corses; le problème était que ce "brave garçon" avait un accent alsacien de la campagne strasbourgeoise à "couper au couteau" et que, dès lors, il lui avait fallu un temps fou pour faire admettre qu'il n'était pas allemand! En réalité, c'était le personnel spécialisé de l'armée française, une fois la "Libération "de la Corse effectuée, qui avait fini par authentifier sa nationalité française de "Malgré-Nous" et l'avait versé d'office, aussi sec, dans "l'Armée d'Afrique", où il avait servi jusqu'en 1945!

Côté "allié" pour la libération de la Corse les pertes sont égales à quelques unités près chez les Italiens et les Français Résistants et troupes armée d'Afrique réunis..... environ 270 hommes les uns et les autres....Existe-t-il un cimetière italien en Corse ? à Bastia semble-il ?

[NIALA]

Puisque Loic me dit que le Kiosque du Casabianca à Bastia est une copie, voici le vrai kiosque du Casabianca.

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Le Kiosque du Casabianca

Deux photos intéressantes montrant le chargement des torpilles sur les tubes orientables du Casabianca en 1940:

CASABIANCA 1940 dundee.jpg (335.45 Kio) Vu 594 fois

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Alain

Puisque Loic me dit que le Kiosque du Casabianca à Bastia est une copie, voici le vrai kiosque du Casabianca.

CASABIANCA kiosque Capture.PNG

Le Kiosque du Casabianca

Deux photos intéressantes montrant le chargement des torpilles sur les tubes orientables du Casabianca en 1940:

CASABIANCA 1940 dundee.jpg

CASABIANCA 1940 dundee (2).jpg

Alain

... Ce n'est pas moi qui te le dis, mais les infos glaner sur différents sites.
Le vrai kiosque du Casabianca avait bien été érigé en mausolée, dès 1953, mais faute d'entretien il avait été rongé par la rouille et transformé en épave. Là, on en revient à l'éternel débat sur la politique générale française pour la conservation de matériels historiques "remarquables", ainsi qu'aux basses contingences budgétaires nationales et locales y afférant.

Sauf erreur de ma part, lorsqu'on s'apprête à franchir le porche du Musée de L'Armée, aux Invalides, il y a de chaque côté, un canon à balles de Reffye, deux vieux vestiges très symboliques de la Guerre de 1870 et, également, emblème d'une réelle avancée technologique, sauf que, à l'époque, quelques étaient la précision, les performances et la qualités de ces armes, produites à plus de 300 exemplaires, on n'avait pas établi leur emploi opérationnel!

De mémoire, je ne suis même pas certain - mais je peux me tromper! -que l'un d'entre eux figure dans les salles du Musée, au demeurant superbes! Les deux pièces évoquées roupillent sur le parvis de l'entrée, où elles ont droit, périodiquement, à une "couche d'entretien"! Vu que ces armes sont en bronze, elles résistent au temps et aux intempéries, mais c'est moins évident pour leur affût et leur train de roulement en bois!

Le Musée des Invalides regorge de richesses militaires historiques, entre celles exposées et celles qui roupillent dans ses dépôts; mais, si celles sous vitrines ou dans les salles bénéficient d'un "traitement de faveur", pour celles exposées dehors et soumises aux caprices des intempéries, ce n'est pas le cas! Là, on en revient, très prosaïquement, à l'importance du budget attribué et à l'effectif du personnel du musée chargé de la conservation et de l'entretien!

Ci-dessous la tronche de l'un des deux canons à balles, exposés à l'extérieur, au début des années 2000!




...Heureusement que c'est du bronze, parce que les caissons de munitions en ferraille, eux, étaient, déjà, rongés par la rouille!

Et, là, il ne s'agit pas d'un bâtiment de 20 000 tonnes et plus de 200 m de long, ni d'un soum de 1500 tonnes, mais de pièces d'artillerie de 850 kg!
... Amen!