us et coutumes de la marine française au large de l'île St Hélène?

Bonjour Louise,

Autrement dit, l'ancêtre pouvait-il se permettre de prendre une photo ?

Quel était le statut de ton ancêtre pendant ce voyage?
Sur la photo prise à la poupe du navire il est en civil.
Je pense que la photo de la cérémonie n'a pu être prise par un militaire en tenue.

Bonjour Yvonnick, ravie de te retrouver ici.

Quel était le statut de ton ancêtre pendant ce voyage? Sur la photo prise à la poupe du navire il est en civil.

Pendant le voyage, à l'évidence, il n'avait aucune fonction en tant que militaire. Lui et ses camarades, mutés à la base d'Ivato, faisaient simplement mouvement sur Madagascar et cherchaient tout bêtement à tuer le temps ... en jouant au bridge, en comptant les miles , en écrivant, etc. etc. Je cite: "les distractions à bord sont minimes" ; sans parler du mal de mer de certains. Je passe sur les détails . Etre coincés sur un bateau n'est guère la tasse de thé des aviateurs
Je suppose donc qu'il s'y trouve en tant que simple passager. Après le départ il avait précisé dans un courrier: " ai perçu un bon de voyage à échanger au Service Colonial puis aux Messageries Maritimes contre le billet de bateau que l'on a individuel".

Je pense que la photo de la cérémonie n'a pu être prise par un militaire en tenue.

Oui, suis bien d'accord avec toi. Cela m'aurait d'ailleurs étonnée de la part de l'aieul. Ce qui laisserait à penser, comme vous le dites, qu'il s'agit finalement d'une banale cérémonie de levée des couleurs.

Et on en revient à la case départ , car là, il devait être en tenue (coloniale, touchée la veille du départ) et au garde à vous. Il précise bien : " tout le bateau au garde à vous..." J'en déduis qu'il n'a donc pas pu prendre une photo de cette cérémonie.

Encore une chose:
Au sujet des 200 km au large de St Hélène , j'ai mis dans ma transcription: (?), car ce chiffre en surcharge un autre raturé, sur du papier avion où l'écriture du recto transperce, est difficilement déchiffrable. Ce pourrait aussi bien être : 2 km , 20 km , 200 km ... Je n'ai malheureusement ici que la transcription et non l'original.

Cordialement
Louise

Bonjour Louise,

Au sujet des 200 km au large de St Hélène

Si tu es sûre du 2 c'est 200.
Il faut oublier 2 km, c'est trop peu et de plus un navire battant pavillon de Vichy ne se serait pas aventuré dans les eaux territoriales britanniques.
La route normale menant à la pointe de l'Afrique passe largement à l'est de Sainte-Hélène.
Je suppose que lorsque tu écris "à droite" il faut comprendre à l'est, en regardant une carte avec le nord vers le haut.

Le chiffre 2 , j'en suis sûre. Ce sont les zéros qui m'avaient posé problème.

Quant " à droite"... je m'étais demandé la même chose que toi lorsque j'avais retranscrit la lettre de l'ancêtre.
Cela signifie-t-il en faisant une lecture normale d'une carte avec le nord en haut , qu'ils sont passés entre l'île St- Hélène et la côte africaine , c-à-d à l'Est ,
OU comme ils allaient du Nord vers le Sud, autrement dit dans le sens du voyage, "à droite" de l'île , signifiant alors : à l'Ouest ( Nord tjs en haut) . L'ancêtre ne s'exprime pas toujours clairement. Je pencherais plutôt pour cette dernière version... vu la manière dont il raconte généralement les événements. Mais je peux me tromper.

Qu'en penses-tu ? N'y aurait-il pas un moyen de connaître les voies maritimes suivies alors par des navires du type Chenonceaux?
A+ Louise

Ce n'est pas une question de type de navire. La logique est de prendre la route la plus directe. Dans ce cas, aucune raison de passer à l'ouest de Sainte-Hélène. Ça augmente le temps de voyage et la consommation de carburant.
J'ai effectué ce trajet pendant mon service militaire. Nous sommes passé entre les îles du Cap-Vert et le continent, c'est donc comme si nous avions fait escale à Dakar. A partir du large de Freetown nous sommes allé grosso modo en ligne droite vers la pointe de l'Afrique. Nous sommes passé à la hauteur de Saint-Hélène en coupant le méridien 0°, donc à environ 600 km à l'est.
Bien sûr, rien n'interdit de passer à l'ouest mais ce n'est pas logique.

Merci Yvonnick. Donc il me faut bien lire 200 km à l'Est .

Par rapport à ton propre voyage , en ce qui concerne le Cap, l'aieul écrit: " Puis continuant à descendre, nous avons doublé le Cap dans des proportions plus fortes [ par rapport à St Hélène ] et nous naviguons parallèle au 40e à environ 750 km du Cap.

A+ Louise

Donc il me faut bien lire 200 km à l'Est .

Pas sûr.

nous naviguons parallèle au 40e à environ 750 km du Cap.

Là, ils sont passés loin! Ils étaient dans les "Quarantièmes rugissants".
Nous avons suivi le 35^e entre les 20^e et 25^e Est avant de commencer à remonter. Nous avons donc contourné pratiquement au plus court.
Le fait qu'ils soient descendus aussi bas peut expliquer qu'ils soient passés à l'Ouest de Sainte-Hélène.
Reste à savoir pourquoi ils sont passés aussi loin. Eviter de se faire intercepter par les Britanniques?

Donc il me faut bien lire 200 km à l'Est .

Pas sûr. Hé bien, je ne suis pas sortie de l'auberge pour finir par comprendre !!! E

nous naviguons parallèle au 40e à environ 750 km du Cap.

Là, ils sont passés loin! Ils étaient dans les "Quarantièmes rugissants". je vérifierai le nombre


Le fait qu'ils soient descendus aussi bas peut expliquer qu'ils soient passés à l'Ouest de Sainte-Hélène.
Reste à savoir pourquoi ils sont passés aussi loin. Eviter de se faire intercepter par les Britanniques?

En janvier, le second convoi précédent avec des copains du GB 2/12 avait été arraisonné, si mes souvenirs sont bons, à la hauteur de Freetown.... ce qui explique peut-être cet éloignement excessif pour ce 3e convoi...

A+ Louise

Hé bien, je ne suis pas sortie de l'auberge pour finir par comprendre !!! E

Jusqu'à présent, je raisonnais en ignorant que le Chenonceaux était passé autant au Sud du Cap.
Il est possible aussi qu'au départ de Dakar il n'ait pas suivi la route directe pour s'éloigner de Freetown.
Le passage à l'Ouest de Sainte-Hélène s'explique dans ce cas.
Pour connaître la route suivie il faudrait consulter le journal de bord, s'il existe encore.

J'avais vu sur un site qu'une association avait des archives des Messageries Maritimes. Si j'arrive à le retrouver , je ne manquerai pas de leur poser la question pour le journal de bord. On ne sait jamais.
Cher Yvonnick, merci et Bonne nuit !
A demain.
Louise