S/marins francais

Je me poserais toujours la question d'avoir un hydravion embarqué sur un sous marin, ainsi que 2 canons de 203 mm.

Il avaient un avion car le radar n'etait pas encor present quand il a ete construit (je me trompe non?)

et eux pour les canons, ils (les constructeur) avait plus l'idée de fair un cuirasser submersible, qu'un sous marin..

La France possédait à son entrée en guerre le 01/09/1939 outre le surcouf et le casabianca 75 petit submersibles(soit 77 avec les 2 précédents /source :chronique de la 2eme guerre mondiale) dont les 3/4 ont servie sous les ordres de vichy jusqu'en novembre 1942.
Lors de l'opération torch 10 ont détruit par les alliés, 9 autres sous-marins ont été saisis intact à Bizerte lors du débarquement allemand en Tunisie tandis que 16 se sont sabordés en rade de toulon et 5 tentèrent de s'échapper :
-casabiance :commandant Lherminier,
-glorieux: commandant Meynier,
-Marsoin :commandant Mine,
parviennent à rallier Alger alors que :
-iris :commandant Degé doit faute de carburant se réfugier en Espagne
-Vénus :commandant Crecsent coulé dans la rade.

-Marsoin :commandant Mine

A souligner que le Marsouin, après avoir quitté Alger sous les bombes alliées lors de Torch, se réfugia à Toulon. Il quitta ensuite ce port lors du sabordage, et revint à Alger.
Ironie de l'histoire ...

La doctrine française avant 39 prévoyait un grand nombre de sous-marin de façon à contrebalancer les puissantes unités de surface. Le s/m à toujours été, comme les allemands l'ont prouvé, l'arme des "pauvres".

Il y avait 2 classes de submersibles, les océaniques qui embarquaient environ 1500 tonnes et les côtiers qui embarquaient 600 T.

Ces navires souffraient d'un manque de standardisation (chaque chantier avait ses propres habitudes et spécifications) et n'étaient pas à la hauteur des réalisations allemandes du début de la guerre (type VII).

Une grande partie de ces engins a été coulée par les alliés (en AEF, à Dakar, en Syrie, à Madagascar et lors de l'opération Torch). Un grand nombre a été sabordé à Toulon.

Le plus grand succès des s/m français et le torpillage du cuirassé anglais Resolution par le Bevezier (CC Lancelot) lors de l'attaque sur Dakar en septembre 1940. Le Resolution fut indisponible durant 6 mois.

Le s/m le plus titré de cette période fut sans doute le Rubis (Cdt Cabanier en 1940) qui rallia la France libre dès juin 1940. C'était un mouilleur de mine qui fut utilisé par la Royal Navy (avec son équipage français) durant toute la guerre pour des attaques sur les côtes norvégiennes.
Ses mines causèrent de sérieux dégâts à la navigation côtière nazie.

slt

......
Une grande partie de ces engins a été coulée par les alliés (en AEF, à Dakar, en Syrie, à Madagascar et lors de l'opération Torch). Un grand nombre a été sabordé à Toulon.
..........
slt

pire........

Paraitrait même que 3 sous-marins francais present en AFN lors de Torch, reussirent a rejoindre Toulon, pour .........se saborder.

Quelqu'un en sait plus sur cette lamentable histoire ?


Merci

Pendant l'opération "Torch", en novembre 1942, un grand nombre de navires de la royale seront détruits, échoués, ou sabordés: Le croiseur Primauguet, les destroyers Epervier, Milan, Typhon, Tramontane, Tornade, Brestois, Boulonnais, Fougueux, Frondeur, les submersibles Ariane, Danae, Monge, Le Conquérant, Le Tonnant, Sidi Ferruch, Argonaute, Diane, Méduse, Amphitrite, Oréade, La Sybille, La Psyché, Pallas, Cérès.

Etaient présents à Toulon, et se sabordant, le 27 novembre 1942: Les cuirassés rapides Dunkerque et Strasbourg, le cuirassé Provence, le transport d'hydravions Cdt Teste, les croiseurs lourds Colbert, Foch, Algérie et Dupleix, les croiseurs légers La Galissonnière, Jean de Vienne, et Marseillaise; les destroyers Lynx, Guépard, Valmy, Verdun, Lion, Vauban, Aigle, Gerfaud, Vautour, Vauquelin, Cassard, Kersaint, Tartu, L'Indomptable, Volta, Mogador, La Palme, Le mars, Bordelais, Bison, Le Hardi, Foudroyant, L'Adroit, Casque, Lansquenet, Mameluck, Sirocco; le torpilleur La poursuivante; les submersibles Thétis, le Vengeur, l'Espoir, Fresnel, Poincaré, Pascal, Achéron, Redoutable, Diamant, Vénus, Sirène, Naiade, Galatee, Pallas, Cérès, Aurore; et enfin l'aviso D'Iberville.

Auteur : David Bocquelet.
Publié sur mon site : La Marine française

Paraitrait même que 3 sous-marins francais present en AFN lors de Torch, reussirent a rejoindre Toulon, pour .........se saborder.

Quelqu'un en sait plus sur cette lamentable histoire ?


Merci

D'après les infos de Sn@ke et le site La Royale en 1939, seul le Fresnel aurait connu ce cas de figure. D'autres sous-marins ont réussi à rallier Toulon pour repartir ensuite lors du sabordage (le Marsouin notamment).

"Le s/m le plus titré de cette période fut sans doute le Rubis (Cdt Cabanier en 1940) qui rallia la France libre dès juin 1940. C'était un mouilleur de mine qui fut utilisé par la Royal Navy (avec son équipage français) durant toute la guerre pour des attaques sur les côtes norvégiennes.
Ses mines causèrent de sérieux dégâts à la navigation côtière nazie."

Oui , en effet le Rubis mouilla 683 mines entre septembre 1940 et decembre 1944 qui detruisirent 11 navires marchands et 6 patrouilleurs de l'axe ( finlandais notamment il me semble ) . Il coula egalement un cargo a la torpille . Il fut volonterement coue en 1957 au cap camarat ou son épave subsiste toujours .
La France possédait de nombreux mais la plupart connue un sort tragique principalement en combattant les alliés d'ailleurs . Il me semble que le premier de nos sous-marins perdus fut la Doris qui fut topillée dans la nuit du 8 au 9 mai 1940 par le U9 entrainant dans la mort ses 41 hommes d'équipage .

En relisant le post complet, j'ai remarqué une faute , qui n'a été notée par personne .
Cela parrait peut etre evident aux amateurs "avertis" mais le tonnage donné pour un sous marin , n'a rien a voir avec ce qu'il peut deplacer comme materiel .
En fait on parle ici de deplacement washington , grosso modo , c'est le deplacement d'eau que genere le sous marin ( ou le navire ) lorsqu'il est a l'eau .
Ainsi , il ne faut pas lire : un sous marin de 600t utilise une cargaison totale de 600t , mais deplace 600t d'eau .
Le deplacement washington ( Dw ) est une norme , qui a été utilisée lors de l'accord du meme nom , pour limiter la course aux armements . Si on en revient aux sous marins , un cotier sera dans l'ordre de 300 a 800 tonnes, un oceanique , de 1000 a 1800 tonnes, un croiseur sous marin , comme le surcouf ou certains modeles japonais , depassant cette norme .
Le surcouf a été le premier S/m a etre equippé de canons de croiseurs et d'hydravion , mais pas le dernier de l'histoire, les japonais en ont fabriqué une dizaine si ma memoire est bonne , bien plus tard .


Cdt

Le surcouf a été le premier S/m a etre equippé de canons de croiseurs et d'hydravion , mais pas le dernier de l'histoire, les japonais en ont fabriqué une dizaine si ma memoire est bonne , bien plus tard .

Le croiseur sous-marin n'est pas une invention française.
Dès la fin de la Grande guerre la Royal Navy lançait des sous-marins de la classe Monitors (M1, M2, M3 et M4). Ceux-ci étaient armés d'un canon de 305 mm à l'avant. Ce ne fut pas une grande réussite car l'utilisation du canon posait pas mal de problèmes.

L'US Navy conçut pour sa part les sous-marins des séries V, dont 3 exemplaires (V4, V5 et V6) possédaient 2 pièces de 152 mm. Là aussi les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes.

Enfin durant la Première guerre mondiale les Allemands mirent en service le U-139, commandé par le célèbre von Arnaud de la Périère. Son U-boot était armé de 2 canons de 150 mm. Il effectua une mission en septembre-novembre 1918, au large des côtes espagnoles, sans réussir à obtenir de succès.

Finalement le croiseur sous-marin se révéla être une fausse bonne idée.