Mers el Kebir

[NIALA]

1940 7 3 1 MERS EL KEBIR position des navires.jpg (62.08 Kio) Vu 538 fois

Voici le plan de mouillage des navires le 3 juillet 1940, on voit que vu les travaux en cours sur la plus grande partie de la nouvelle digue; les navires n'avaient pas le choix la poupe contre la jetée était la seule solution.

Alain

Et les canons pointaient en direction de la la terre

Bonjour.
Les canons de la Provence sont pointés vers l'ennemi.

Et les canons pointaient en direction de la la terre

Bonjour.
Les canons de la Provence sont pointés vers l'ennemi.

Mouillés amarrés en poupe, seuls, le Dunkerque et le Strasbourg n'avaient que leurs batteries secondaires de 130 mm, en poupe, dirigées vers le large, sinon la Bretagne et la Provence avaient leurs deux tourelles de poupes de 340 mm orientées vers la mer.

Bonjour,

Mouillés amarrés en poupe, seuls, le Dunkerque et le Strasbourg n'avaient que leurs batteries secondaires de 130 mm, en poupe, dirigées vers le large, sinon la Bretagne et la Provence avaient leurs deux tourelles de poupes de 340 mm orientées vers la mer.

Regarde bien les cartes du post n°6. Le véritable large n'est pas à l'est mais au nord. C'est dans cette direction que se situait la flotte britannique. Toutes les tourelles principales étaient donc potentiellement battantes. Le problème c'est que les bâtiments se gênaient les uns les autres. Ils étaient également gênés par la presqu'île. Lorsque la Provence fait feu (par dessus le Dunkerque) toutes ses tourelles sont orientées plein tribord.

Bonjour,

Mouillés amarrés en poupe, seuls, le Dunkerque et le Strasbourg n'avaient que leurs batteries secondaires de 130 mm, en poupe, dirigées vers le large, sinon la Bretagne et la Provence avaient leurs deux tourelles de poupes de 340 mm orientées vers la mer.

Regarde bien les cartes du post n°6. Le véritable large n'est pas à l'est mais au nord. C'est dans cette direction que se situait la flotte britannique. Toutes les tourelles principales étaient donc potentiellement battantes. Le problème c'est que les bâtiments se gênaient les uns les autres. Ils étaient également gênés par la presqu'île. Lorsque la Provence fait feu (par dessus le Dunkerque) toutes ses tourelles sont orientées plein tribord.

... effectivement, j'avais un doute sur la route suivie par les Brits.
Le plus compliqué dans cette affaire était que les bâtiments français étant au mouillage, chaudières sous pression ou non, ils constituaient dès lors une belle cible. Un cuirassé n'est pas un youyou, la manœuvre de "sortie de mouillage" prend beaucoup temps et exige des remorqueurs et très probablement un pilote de port. En plus, les Brits avaient mouillé des mines devant la Passe.

[NIALA]

Seul le Strasbourg réussira à quitter son mouillage et à sortir au nez des britanniques grace à l'adresse, et la manœuvre brillante de son commandant le capitaine de vaisseau Collinet.

Alain

Un cuirassé n'est pas un youyou, la manœuvre de "sortie de mouillage" prend beaucoup temps et exige des remorqueurs et très probablement un pilote de port.

Le Strasbourg est sorti sans l'aide de remorqueurs. Je n'ai jamais lu qu'il y avait un pilote à bord.
Le Dunkerque et la Provence qui avaient commencé à appareiller avant d'aller s'échouer volontairement n'étaient pas, à ma connaissance, assistés par des remorqueurs.

[NIALA]

STRASBOURG 1940 7 3 à mers el kebir.jpg (128.25 Kio) Vu 407 fois

Cette photo représente la sortie du Strasbourg de Mers el Kebir en tirant sur les anglais (tout au moins c'est ce qu'indique la légende).

Alain

Un cuirassé n'est pas un youyou, la manœuvre de "sortie de mouillage" prend beaucoup temps et exige des remorqueurs et très probablement un pilote de port.

Le Strasbourg est sorti sans l'aide de remorqueurs. Je n'ai jamais lu qu'il y avait un pilote à bord.
Le Dunkerque et la Provence qui avaient commencé à appareiller avant d'aller s'échouer volontairement n'étaient pas, à ma connaissance, assistés par des remorqueurs.

Entièrement d'accord avec ton constat, mais il s'agissait, là, de manœuvres effectuées dans l'urgence de la situation, alors que les règles de mouillage, en temps normal, prévoyaient l'emploi de remorqueurs et très probablement d'un pilote. Si tu te réfères au plan posté par Niala au post N°21, entre la ligne de fond de 10 mètres, les travaux de prolongement de la digue et l'accès de la passe, c'était certes plus spacieux que dans le Port de Brest, mais pour une grande unité, telle qu'un cuirassé, çà restait sportif. Le Strasbourg , sans tenir compte de la dextérité de son personnel à la passerelle et aux machines, était surement plus manœuvrant que le Bretagne ou le Provence, eux, d'une ancienne génération.