Compositeurs et musiciens déportés dans les camps.
Posté: 19 Mar 2018, 13:12
Je propose d'ouvrir ce thème avec : Casimir Oberfeld
Casimir Oberfeld est né à Lodz Pologne le 16 novembre 1903. Il est le fils de Roman Oberfeld banquier d’origine juive et d’Olga Heryng poétesse de religion chrétienne.
Quand il s’installe en France il compose la musique de nombreuses chansons à succès notamment « C’est pour mon papa » (chanson que j’ai souvent chantée avec mon père sous l’occupation). Padam Padam, Félicie aussi, Paris sera toujours Paris, ainsi qu'une quantité d’autres mais aussi beaucoup d’opérettes.
Dès l’arrivée des Allemands en France, il se réfugie dans la zone sud. En 1942 il est interdit de musique par les lois antisémites de Vichy. Il est déporté à Auschwitz le 17 décembre 1943. Il survit en devenant musicien du camp. Il meurt de froid dans un wagon ouvert durant la marche de la mort en janvier 1945. De passage en Tchécoslovaquie son corps est jeté en dehors du wagon. Un prêtre l’enterre de nuit dans le cimetière du village, après avoir relevé son numéro de déporté qu’il inscrit sur une pierre tombale. En mai 2016 sa dépouille est transférée au cimetière de Montmartre.
Après la guerre son ami Albert Willemetz président de la SACEM tente en vain de réhabiliter sa mémoire afin que le nom de Casimir Oberfeld ne tombe pas dans l’oubli.
Sous l’occupation, lorsque certaines de ses chansons étaient diffusées à la radio, son nom n’était pas mentionné.
On peut souligner le degré de perversité des auteurs compositeurs vichystes Courtioux et André Montagard, de s’être inspirés de la musique de l’œuvre de Casimir Oberfeld « La Margoton du Bataillon » composée en 1937, pour en en faire l’hymne du régime de la collaboration « Maréchal nous voilà ».
Pour ne pas oublier les souffrances de ceux qui ne comprenaient pas pourquoi on les leur infligeait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_Oberfeld
Casimir Oberfeld est né à Lodz Pologne le 16 novembre 1903. Il est le fils de Roman Oberfeld banquier d’origine juive et d’Olga Heryng poétesse de religion chrétienne.
Quand il s’installe en France il compose la musique de nombreuses chansons à succès notamment « C’est pour mon papa » (chanson que j’ai souvent chantée avec mon père sous l’occupation). Padam Padam, Félicie aussi, Paris sera toujours Paris, ainsi qu'une quantité d’autres mais aussi beaucoup d’opérettes.
Dès l’arrivée des Allemands en France, il se réfugie dans la zone sud. En 1942 il est interdit de musique par les lois antisémites de Vichy. Il est déporté à Auschwitz le 17 décembre 1943. Il survit en devenant musicien du camp. Il meurt de froid dans un wagon ouvert durant la marche de la mort en janvier 1945. De passage en Tchécoslovaquie son corps est jeté en dehors du wagon. Un prêtre l’enterre de nuit dans le cimetière du village, après avoir relevé son numéro de déporté qu’il inscrit sur une pierre tombale. En mai 2016 sa dépouille est transférée au cimetière de Montmartre.
Après la guerre son ami Albert Willemetz président de la SACEM tente en vain de réhabiliter sa mémoire afin que le nom de Casimir Oberfeld ne tombe pas dans l’oubli.
Sous l’occupation, lorsque certaines de ses chansons étaient diffusées à la radio, son nom n’était pas mentionné.
On peut souligner le degré de perversité des auteurs compositeurs vichystes Courtioux et André Montagard, de s’être inspirés de la musique de l’œuvre de Casimir Oberfeld « La Margoton du Bataillon » composée en 1937, pour en en faire l’hymne du régime de la collaboration « Maréchal nous voilà ».
Pour ne pas oublier les souffrances de ceux qui ne comprenaient pas pourquoi on les leur infligeait.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_Oberfeld