Le grand rabbin de Rome Israël Zolli s'est converti au catholicisme en 1945 en prenant comme nom de baptême Eugenio, prénom du Saint-Père Eugenio Pacelli et Pio, nom de Pie XII.
Quelques extraits de ce site : http://www.revue-kephas.org/02/2/Cabaud49-53.html
Israël Zoller, dont le nom fut italianisé sous les lois antisémites de Mussolini, est né en 1881, en Galicie, aux confins de l’empire austro-hongrois, là où tant de juifs vivaient déjà depuis des lustres.
En 1939, il est nommé grand rabbin de Rome. Les lois raciales de 1938 avaient pourtant fait fermer les collèges rabbiniques et se disperser les étudiants. Zolli arrive dans la Ville éternelle à un moment où de graves dissensions divisent la communauté israélite entre nationalistes de type sioniste, favorables à la constitution d’un état d’Israël, et collaborationnistes avec le régime fasciste.
Dans les mois suivants, le grand rabbin vit dans la clandestinité afin de continuer à aider ses ouailles à fuir, et reste préoccupé par le fichier d’adresses des membres de la communauté qu’il faut détruire. Il vit grâce aux familles romaines qui le cachent au péril de leur vie, alors que tant d’autres notables ont trouvé le chemin de l’exil. Il raconte comment le Saint-Père fit ouvrir la clôture des monastères et des couvents de la ville et des environs, pour abriter des familles entières d’israélites, jusqu’à cette institution où les religieuses dormaient à la cave, après avoir laissé leurs lits aux familles réfugiées.
Après avoir plusieurs fois rencontré le Saint-Père, Zolli prédit à sa fille Miriam l’hostilité actuelle : « Tu verras, on fera de Pie XII le bouc émissaire pour le silence du monde entier devant les crimes nazis. » Dans une interview récente, Miriam déplore la controverse survenue à propos de la Shoah qui est, selon elle, « chargée d’émotion et détachée des faits »
Après avoir plusieurs fois rencontré le Saint-Père, Zolli prédit à sa fille Miriam l’hostilité actuelle : « Tu verras, on fera de Pie XII le bouc émissaire pour le silence du monde entier devant les crimes nazis. » Dans une interview récente, Miriam déplore la controverse survenue à propos de la Shoah qui est, selon elle, « chargée d’émotion et détachée des faits »
ALEX