LES DEPORTATIONS A AUSCHWITZ DES JUIFS DU CAMP DE GURS.

Bonsoir,

LES DEPORTATIONS A AUSCHWITZ DES JUIFS DU CAMP DE GURS.

27 janvier 2015

Transportés en camion jusqu'à la gare d'Oloron, 3907 Juifs de Gurs ont vécu leur dernier voyage jusqu'à Auschwitz-Birkenau en 1942 et 1943

Les six vagues de déportations de Gurs vers Auschwitz-Birkenau

Les « départs en convoi vers une destination inconnue », pour reprendre la terminologie administrative du camp, constituent les événements les plus tragiques de l'histoire de Gurs.

En sept mois, du 6 août 1942 au 3 mars 1943, six convois ont expédié 3 907 Gursiens vers les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau.

Tous ces déportés figurent au fichier du camp avec la mention « parti en convoi le... », sans mention de la destination.

Les quatre premiers transports (août-septembre 1942) ont été préparés par le capitaine Danneker, lors de sa visite au camp de Gurs, le 18 juillet 1942. Danneker, haut dirigeant de la Gestapo était l'organisateur de la répression antijuive en France.

A la demande de Danneker, le directeur français du camp a établi les listes de déportés. Aucun d'entre eux ne reviendra des camps de la mort.

Un bilan réel encore plus lourd

Sur les 18 185 hommes, femmes et enfants internés à Gurs à l’époque de Vichy, 80% d'entre eux, soit environ 14500 personnes, en grande majorité des Juifs, ont été déportés vers les camps d'extermination.

En effet, il faut ajouter aux 3907 Juifs déportés directement du camp de Gurs, les milliers d'internés de Gurs qui avaient été transférés de Gurs vers d'autres camps, tels que Noé, Récébédou, Le Vernet, Rivesaltes.. Ils ont tous été exterminés dans les camps de la mort.

Je publierai les jours prochains des extraits du roman "Des barbelés français" qui décrivent la tragédie des déportés de Gurs vers Auschwitz-Birkenau.

Source: http://ericmailharrancin.over-blog.com/ ... -gurs.html

[fbonnus]

Merci pour ce sujet méconnu. Et au plaisir de lire la suite

Si Auschwitz est très connu (d'autant plus que nous venons de commémorer le 70° anniversaire de la libération du camp), les histoires de déportations le sont moins et méritent une mise en lumière

Amicalement

Bonsoir,

L'auteur Eric Mailharrancin, romancier du Pays Basque fait allusion à ... je cite: "Je publierai les jours prochains des extraits du roman "Des barbelés français" qui décrivent la tragédie des déportés de Gurs vers Auschwitz-Birkenau."

Voici la présentation du roman intitulé: " DES BARBELES FRANCAIS "

Vue aérienne du camp de Gurs (source: amicale du camp de Gurs)

DES BARBELES FRANCAIS est un roman historique publié en 2013 aux éditions Elkar.

Le cadre du roman.

- C’est celui de la seconde guerre mondiale en Soule et en Béarn, pendant toute la durée de la guerre. L’histoire est centrée sur les villages de Gurs et de Barcus.

- La soule et le Béarn étaient des régions idéales pour une intrigue romanesque, car elles étaient au carrefour d’événements historiques importants : la détention de milliers de Juifs au camp de Gurs, avant leur déportation vers Auschwitz, le développement des filières d’évasion vers l’Espagne à travers les Pyrénées, l’engagement exemplaire des locaux dans la résistance en 1943.

L’idée du roman.

Elle est née en 2007, en assistant à l’émouvant spectacle donné au camp de Gurs par les élèves du collège Xalbador de Cambo. Ce jour-là, Claude Laharie m’a appris la terrible histoire de ce camp de détention dont j’ignorais tout. J’ai eu tout de suite envie de la partager en écrivant un roman.

Le style et l’écriture.

Depuis « le refuge d’Iparla », mon style a évolué, mais mes principes directeurs restent les mêmes :

- Un écriture simple, sans surcharge, qui utilise un vocabulaire précis, adapté le plus possible au contexte de l’époque.

- La création de multiples personnages au caractère affirmé, mais évolutif, qui reflètent des profils différents et réalistes dans la période historique que je décris.

- Des rebondissements et des surprises dans l’intrigue pour maintenir l’attention, avec notamment des fins de chapitre qui donnent envie de poursuivre la lecture.

- Un épilogue particulièrement soigné, car il fournit la dernière impression, celle qui conditionne largement la note finale donnée par le lecteur.

Les aspects historiques.

- Un de mes principaux soucis est que la fiction respecte strictement le contexte historique. L’intrigue romanesque est un moyen distrayant de faire connaître des événements historiques marquants, très proches de nous, et que beaucoup d’entre nous ignorent. Le roman historique permet ainsi d’associer les plaisirs de lire et de s’instruire.

- Pour respecter scrupuleusement le contexte historique, je me suis appuyé sur d’importantes recherches.

- Grâce aux archives, je me suis aussi basé sur des acteurs réels de la période.

- Pour rendre le roman réaliste sur le plan historique, j’essaie toujours de construire la psychologie des personnages, comme si je vivais à la même époque qu’eux, comme si je ne connaissais pas les faits historiques qui ont suivi. Si j’avais été à leur place, dans leur contexte, comment aurais-je agi ? Telle est la problématique qui guide tout mon travail.

Source: http://ericmailharrancin.over-blog.com/ ... ncais.html