Post Numéro: 9 de ewan 02 Mar 2015, 19:01
Bonjour Florence,
aujourd hui je me suis inscrit ici pour repondre à ton message. Depuis 4 ans je fais des études sur le "Krankenlager Sachsenheim" qui a éxisté du printemps 43- avril 45. Il dépendat de l´agence du travail à Ludwigsburg. Il dépendait donc d´une institution civile, tandis que les KZ de la branche SS du ministére de l´économie.
Mais je commence par le début.
Puisqu´entre 39-45 les hommes étaient sur le front, il ne restaient que les femmes, les vieux et les enfants dans l´agriculture, l´artisanat, les fabriques. Alors il manauait du main d´oeuvres et les personnes cherchants allaiaent à l´agence du travail pour en demander.
Les mains d´oeuvres étaient des prisonniers de guerre ou des personnes deportées. Selon l´employeur, les "ouvriers" étaient bien ou mal traités. A la compagne en general ca allait. Au cours de la guerre dans les usines d´armement ca n´allait pas très bien.
Parmi les déportés notemment de l´est il y avait des malades, les uns déjá arrivés en piteux état, d´autres, pour des conditions de vie dans leur pays étaient probablement déjá porteurs de bacillus et encore d´autres sont tombés malades, car les conditions dans les usines étaient abominables. Du bruit inférnal pendant 12-16 heures, des pauses d´un 1/4 d´heures pour manger une soupe d´eau avec une patate sur je ne sais sur combien de litres d´eau. Ces femmes et ces hommes, "ouvriers industriels" vivaient á coté de l´usine dans des baraques sans eau, rien pour se laver, ni son seul vetement, ni le sol, couchant dans des lits superposés avec des myriades d´ínsectes infectes. Meme des médécins en controle ont reclamés auprés des autorités plus d´hygiene.
Alors arrivait ce qui devait venir, les moins costauds sont tombés malades des typhoides et de la tuberculose. Entre temps, l´agence du travail á Ludwigsburg a installé un hopital (dans d´anciens baraques de l´organisation Tod, construits pour les ouvries qui ont bati l´aéroport á coté) pour des maladies contagieuses et une maternité. Il y avait probablement d´aures services, aujourd´hui oubliés.
Si un parent est décedé ici, je peux regarder dans l´archive. Mais en général, les militaires francais, lors de la libération ont amenés leurs compatriotes défunts.
Ecris- moi tes questions, je te traduirais. Dommage, je ne sais pas encore comment attacher ici des photos. J´en ai.