Daniel Laurent a écrit:La "solution finale" ayant ete lancee a l'Est par les Einsatzgruppen des 1941, il suffisait peut-etre d'ecouter les recits des permissionnaires LVF et ceux des environs 1000 evades francais des stalags qui se trouvaient en Hongrie ou Vichy avait une mission diplomatique qui s'occupait d'eux (ces evades ayant clandestinement traverse une partie de l'Allemagne et de la Pologne, ils avaient, du moins certains d'entre eux, vus "des choses"). Pour recouper, il suffisait de lire la prose d'Hitler et de Goebbels.
Dès 1941 ? A quelle date précisément ? C'est la Shoah par balles. Aurait-elle commencé dès juillet 41 ? Quant aux permissionnaires de la LVF, je ne les vois pas revenir en France avant l'été 1942. Et qu'en savaient-ils ? Je doute que les SS les aient mis dans la confidence à cette date. Quant aux évadés des stalags, Daniel, là je doute carrément. Quand on marche de nuit et qu'on se planque le jour, on ne doit pas voir grand chose. Surtout qu'ils n'avaient qu'un but en tête, atteindre un territoire où ils seraient saufs. Pour ce qui est de la prose des déments, toute allusion à l'extermination en était absente. Sinon, il n'y aurait pas de négagas...
Par contre un doute subsiste quant a la date a partir de laquelle Vichy a commence cette "infeodation". Le Statut des Juifs, la Revolution Nationale, la Legion des Combattants, Montoire, tout cela date de 1940. N'y a-t-il pas la le demarrage d'un alignement politique ?
Pour de Gaulle, l'inféodation est totale et immédiate dès le 17 juin 1940... J'admire beaucoup le Grand Charles, mais je pense que c'est un peu prématuré. Cela dit, le statut des juifs est lié à l'échec allemand contre l'Angleterre. En cas de paix, la dictature du maréchal aurait eu besoin d'être plébiscitée et là, je ne pense pas que le statut des juifs était un bon argument électoral. Les maçons, passe encore, mais les juifs, non.