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Le protocole de la conférence de Wannsee

De l'opération T4 à la solution finale, la dictature nazie atteint un degré d'horreur jamais atteint dans l'histoire moderne. Juifs, homosexuels, communistes, dissidents, Tziganes, handicapés sont euthanasiés, déportés, soumis à des expériences médicales.
MODÉRATEUR : Gherla, Frontovik 14

Le protocole de la conférence de Wannsee

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Petit_Pas  Nouveau message 07 Avr 2009, 10:14

Salut,
voici in extenso le protocole de la conférence de Wannsee qui s'est tenue le 20 janvier 1942.
Protocole de la Conférence de Wannsee
Berlin, 20.1.1942

Geheime Reichssache [Secret du Reich]

30 exemplaires, exemplaire no. 16
Protocole de la conférence

I. Une conférence sur la solution finale du problème juif a eu lieu le 20 janvier 1942 à Berlin à l’adresse Am Großen Wannsee n° 56-58.
Y ont participé :
Gauleiter Dr. Meyer and Reichsamtsleiter Dr. Leibbrandt, Ministère du Reich des Territoires occupés de l'Est,
Secrétaire d'État Dr. Stuckart, Ministère de l'Intérieur du Reich,
Secrétaire d'État Neumann, Délégué du Plan de quatre ans,
Secrétaire d'État Dr. Freisler, Ministère de la Justice du Reich,
Secrétaire d'État Dr. Bühler, Bureau du Gouvemeur général,
Sous-secrétaire d'État Luther, Ministère des Affaires étrangères
SS-Oberführer Klopfer, Chancellerie du Parti,
Ministerialdirektor Kritzinger, Chancellerie du Reich,
SS-Gruppenführer Hofmann, Bureau central des races et de l’implantation,
SS-Gruppenführer Müller SS-Obersturmbannführer Eichmann, Bureau central de la Sûreté du Reich,
SS-Oberführer Dr. Schöngarth, Commandant de la Police de Sécurité et du Service de Sûreté pour le Gouvernement général,
SS-Sturmbannführer Dr. Lange, Commandant de la Police de Sécurité et du Service de Sûreté pour le district de Lettonie, représentant le commandant de la
Police de Sécurité et du Service du commissariat du Reich pour les régions de l'Est.

II. Le SS-Obergruppenführer Heydrich, commandant de la police de sûreté et du SD, a ouvert la conférence en informant les participants que le Maréchal [Göring] l’avait chargé de préparer la solution finale du problème juif en Europe, et en indiquant que l’objectif de cette réunion était d’apporter des réponses aux questions de fond. Le Maréchal souhaitant qu’on lui présente un projet en vue de l’organisation, du déroulement et des conditions matérielles de la solution finale du problème juif en Europe, il était nécessaire que toutes les administrations centrales directement concernées se rencontrent afin de déterminer des lignes d’action parallèles.

Toutes les décisions relatives au traitement de la solution finale du problème juif relèvent de la compétence exclusive du Reichsführer-SS et commandant de la police allemande, et cela sans considération de limites géographiques.

Le commandant de la police de sûreté et du SD a ensuite rappelé brièvement les principales étapes de la lutte menée jusqu’alors contre cet adversaire :

a/ exclusion des Juifs des différentes sphères d’existence du peuple allemand ;
b/ expulsion des Juifs hors de l’espace vital du peuple allemand.

Dans un premier temps, la seule solution possible a été d’accélérer et de planifier l’émigration des Juifs hors du territoire du Reich. C’est pourquoi le Maréchal a ordonné en janvier 1939 la création de l’Office central pour l’émigration des Juifs. Cet organisme placé sous l’autorité du commandant de la police de sûreté et du SD avait pour missions principales :

a/ de prendre toutes les mesures nécessaires à la préparation d’une émigration massive des Juifs,
b/ de diriger les flux migratoires,
c/ d’accélérer dans certains cas les demandes d’émigration.

L’objectif était d’épurer l’espace vital des Allemands en éliminant les Juifs légalement.

Tous les services concernés étaient conscients des inconvénients d’une telle émigration massive. Il fallait néanmoins s’en accommoder dans un premier temps, faute d’une autre solution.

L’émigration des Juifs s’est rapidement révélée être un problème non seulement pour l’Allemagne, mais aussi pour les pays d’accueil ou de destination. Les difficultés financières, le relèvement des taxes d’entrée et de débarquement, le manque de place sur les bateaux et les législations toujours plus restrictives adoptées par les différents gouvernements étrangers ont énormément freiné la vague d’émigration. Malgré ces difficultés, quelque 537 000 Juifs ont néanmoins été amenés à émigrer entre la prise du pouvoir et le 31 octobre 1941 :

- 360 000 ont quitté l’Ancien Reich depuis le 30 janvier 1933
- 147 000 ont quitté la Marche Orientale depuis le 15 mars 1938
- 30 000 ont quitté le protectorat de Bohême-Moravie depuis le 15 mars 1939.

Ce sont les Juifs eux-mêmes, ainsi que leurs organisations politiques, qui ont financé l’émigration. Afin d’éviter que seuls les Juifs prolétarisés restent dans le Reich, les Juifs fortunés ont été amenés à financer le départ des plus démunis ; une taxe proportionnelle à la fortune des candidats au départ a permis de couvrir les frais d’émigration des Juifs pauvres.

Parallèlement aux dépenses en Reichsmarks, des devises étrangères ont également été nécessaires au paiement des taxes d’entrée et de débarquement. Afin de ménager nos réserves en devises, les organisations juives d’Allemagne ont été appelées à demander aux organismes financiers des Juifs de l’étranger de fournir les devises nécessaires. Au total, les Juifs étrangers ont ainsi fait des dons à concurrence de 9 500 000 dollars à la date du 30 octobre 1941.

Du fait des dangers liés à l’émigration en temps de guerre et des possibilités s’offrant maintenant à l’Est, le Reichsführer-SS et commandant de la police allemande a entre-temps interdit l’émigration des Juifs.

III. L’émigration doit maintenant être remplacée, avec l’aval du führer, par l’évacuation des Juifs vers l’Est.
Les actions en question ne doivent certes être considérées que comme des solutions transitoires ; elles nous permettront néanmoins d’acquérir une expérience pratique qui sera précieuse dans le cadre de la solution devant être apportée bientôt au problème juif.

La solution finale du problème juif en Europe concerne environ onze millions d’individus répartis de la manière suivante :

A. Ancien Reich [Allemagne] = 131 800
Marches de l'Est [Autriche] = 43 700
Territoires de l'Est = 420 000
Gouvernement général = 2 284 000
Bialystok = 400 000
Protectorat de Bohême et de Moravie = 74 200
D'Estonie - libérée de Juifs
Lettonie = 3 500
Lituanie = 34 000
Belgique = 43 000
Danemark = 5 600
France / zone occupée = 165 000
/zone non occupée = 700 000
Grèce = 69 600
Pays-Bas = 160 800
Norvège = 1 300

B. Bulgarie = 48 000
Angleterre = 330 000
Finlande = 2 300
Irlande = 4 000
Italie y compris Sardaigne compris = 58 000
Albanie = 200
Croatie = 40 000
Portugal = 3 000
Roumanie (y compris Bessarabie) = 342 000
Suède = 8 000
Suisse = 18 000
Serbie = 10 000
Slovaquie = 88 000
Espagne = 6 000
Turquie (partie européenne) = 55 500
Hongrie = 742 800
URSS = 5 000 000
Ukraine : 2.994.684
Russie blanche (à la exception
de Bialystok) : 446.484

Au total, plus de 11 000 000.

Les chiffres relatifs aux communautés juives de l’étranger ne prennent en compte que les individus se réclamant de la loi mosaïque, car certains pays n’ont pas encore procédé à une classification des Juifs selon des critères raciaux. L’attitude générale face au problème juif dans divers pays, notamment la Hongrie et la Roumanie, va créer certaines difficultés. C’est ainsi qu’en Roumanie, il est toujours possible à un Juif, moyennant finances, de se procurer des documents officiels attestant une nationalité étrangère.

On sait quelle influence les Juifs d’Union soviétique exercent dans tous les domaines. Environ cinq millions de Juifs vivent dans la partie européenne du pays et quelque 250 000 dans la partie asiatique.

La répartition professionnelle des Juifs de la partie européenne de l’URSS est la suivante :

Agriculteurs : 9,1 %
Ouvriers : 14,8 %
Commerçants : 20,0 %
Fonctionnaires : 23,4 %
Professions libérales (médecins, journalistes, comédiens, etc.) : 32,7 %.

Dans le cadre de la solution finale, les Juifs devront être utilisés comme force de travail à l’Est avec l’encadrement voulu et dans des conditions adéquates. Les Juifs aptes au travail seront regroupés dans de grandes compagnies séparées selon les sexes, puis déportés vers l’Est en construisant des routes, la plupart d’entre eux étant ainsi probablement éliminés par voie naturelle.

Le stock restant à l’arrivée, composé sans aucun doute des éléments les plus résistants, devra être traité de manière appropriée. Au terme de cette sélection naturelle, une libération reviendrait à préserver un noyau fertile à partir duquel un renouveau juif pourrait se développer (voir les exemples fournis par l’Histoire).

À l’occasion de la mise en pratique de la solution finale, l’Europe va être passée au peigne fin d’ouest en est. Le territoire du Reich — y compris le protectorat de Bohême-Moravie — devra être traité en priorité, ne serait-ce que pour des raisons liées au logement et à d’autres considérations d’ordre social. Dans un premier temps, les Juifs seront évacués progressivement vers des ghettos de transit, d’où ils seront ultérieurement transportés vers l’Est.

Le SS-Obergruppenführer Heydrich a continué en indiquant qu’il était particulièrement important de savoir en détail quels groupes d’individus étaient concernés par les mesures d’évacuation.
Il est prévu de ne pas évacuer les Juifs de plus de soixante-cinq ans mais de les transférer vers un ghetto des vieux — probablement Theresienstadt. Le ghetto des vieux regroupera non seulement cette classe d’âge (environ 30 % des 280 000 Juifs présents dans l’Ancien Reich et dans la Marche Orientale au 31 octobre 1941), mais également les grands invalides de guerre et les médaillés militaires (Croix de fer de 1ère classe). Cette mesure judicieuse permettra de couper court aux nombreuses interventions extérieures prévisibles.

Le début des grandes évacuations dépendra largement de l’évolution de la situation militaire. Pour ce qui est du traitement de la solution finale dans les territoires que nous occupons ou qui sont sous notre influence en Europe, il a été suggéré que le personnel compétent au ministère des Affaires étrangères prenne contact avec les services compétents de la police de sûreté et du SD.

En Slovaquie et en Croatie, la situation a été simplifiée par les solutions déjà apportées dans ces pays aux problèmes fondamentaux. Le gouvernement roumain a entre-temps nommé lui aussi un délégué aux affaires juives. En Hongrie, le règlement du problème requiert qu’un conseiller aux affaires juives soit octroyé rapidement au gouvernement local.

Le SS-Obergruppenführer Heydrich estime qu’il est nécessaire de prendre contact avec le commandant de la police italienne afin de préparer le règlement du problème dans ce pays.
En France occupée et non occupée, le recensement des Juifs devant être évacués ne devrait vraisemblablement pas présenter de grosses difficultés.

Le sous-secrétaire d’État Luther a fait remarquer que le traitement du problème en profondeur dans certains pays, notamment en Scandinavie, va par contre présenter des difficultés, de sorte qu’il vaudrait mieux laisser ces pays de côté dans un premier temps, ce qui ne présente d’ailleurs pas de gros inconvénients vu le faible nombre de Juifs concernés.

Le ministère des Affaires étrangères ne s’attend pas à de grosses difficultés en Europe de l’Ouest et du Sud-Est.

Le SS-Gruppenführer Hofmann envisage d’envoyer un agent de l’Office central de la race et de la colonisation en Hongrie afin de déterminer les grandes lignes d’action dès que le commandant de la police de sûreté et du SD décidera de s’attaquer au problème dans ce pays. Cet agent ne devant pas avoir d’activité officielle, il a été décidé de le présenter dans un premier temps comme un adjoint de l’attaché policier.

IV. Les lois de Nuremberg serviront en quelque sorte de base légale à la solution finale. La liquidation intégrale du problème requiert néanmoins de répondre aux questions relatives au métissage et aux mariages mixtes.

À ce sujet, le commandant de la police de sûreté et du SD considère actuellement d’une manière théorique les points suivants en se basant sur un document reçu du directeur de la chancellerie du Reich :

1) Traitement des métis au premier degré
Dans le cadre de la solution finale, les métis au premier degré doivent être traités comme des Juifs à part entière.
Font exception à ce traitement:
a) Les Mischling du 1er degré mariés à des Allemands de sang et ayant des enfants (Mischling du 2e degré) issus de ce mariage. Ces Mischling du 2e degré sont pour l'essentiel égaux aux Allemands.
b) Les Mischling du 1er degré auxquels les plus hautes instances du parti et de l'État ont jusqu'alors conféré une situation d'exception dans tous les domaines. Chaque cas particulier doit être contrôlé, et il n'est pas exclu que la décision soit défavorable, même pour ces Mischling.
Les conditions pour que l'exception soit accordée doivent toujours relever des mérites fondamentaux du Mischling en question (et non des mérites des parents ou du conjoint allemands de sang).
Tout Mischling du 1er degré bénéficiant de l'exception en matière d'évacuation devra être stérilisé, pour empêcher toute descendance, et éliminer définitivement le problème du métissage. Il sera procédé à la stérilisation sur la base du volontariat. Mais le maintien sur le territoire du Reich est soumis à cette condition. Le Mischling stérilisé sera par la suite libéré de toutes les dispositions restrictives auxquelles il était soumis jusqu'alors.

2) Traitement des Mischling du 2e degré.
Les Mischling du 2e degré sont fondamentalement apparentés aux Allemands de sang, à l'exception des cas suivants, pour lesquels les Mischling du 2e degré sont placés sur un plan d'égalité avec les Juifs:
a) métis au second degré issus d’une union bâtarde (couple de métis).
b) aspect physique (selon des critères raciaux) particulièrement avantageux pour le métis au second degré, le plaçant d’amblée du côté des Juifs.
c) rapports de police particulièrement défavorables indiquant que le métis au second degré se sent apparenté aux Juifs et se comporte comme eux.
Dans ces cas non plus le métis au second degré ne saurait bénéficier d’une exception s’il était marié avec un individu de sang allemand.

3) Union entre des Juifs à part entière et des Allemands de sang
Il convient de statuer au cas par cas pour savoir si le conjoint juif doit être évacué, ou transféré vers un ghetto de vieux au cas où l’évacuation aurait des conséquences sur la parenté allemande du couple.
4) Union entre des métis au premier degré et des Allemands de sang
a) Sans enfant
Si aucun enfant n’est issu du mariage, il convient d’évacuer le métis au premier degré ou de le transférer dans un ghetto de vieux (mêmes conditions que celles énoncées au Point 3 pour les unions entre Juifs et Allemands de sang).
b) Avec des enfants
S’ils sont considérés comme juifs, les enfants issus du mariage (métis au second degré) doivent être évacués avec les métis du premier degré ou transférés dans un ghetto. Dans la mesure où ces enfants seront considérés comme allemands (cas normal), ils convient de ne pas les évacuer, de même que leur parent métis au premier degré.

5) Union entre des métis au premier degré et des Juifs ou des métis au premier degré
Tous les individus concernés (y compris les enfants) seront considérés comme juifs et donc évacués ou transférés dans un ghetto de vieux.

6) Union entre des métis au premier et au second degré
Nonobstant l’existence ou non d’enfants, les deux conjoints seront évacués ou transférés dans un ghetto de vieux car les caractéristiques raciales des enfants éventuels de ce type de couple sont en général plus enjuivées que celles des métis au second degré.

Le SS-Gruppenführer Hofmann a estimé qu’il fallait user largement de la stérilisation, d’autant plus que le métis placé devant le choix entre évacuation et stérilisation se soumettra plutôt à cette dernière solution.
Le secrétaire d’État Stuckart a souligné la charge administrative considérable que devrait représenter la mise en pratique des solutions ci-dessus en vue de la liquidation des problèmes liés aux unions mixtes et aux métis. D’autre part, et afin de prendre en compte la réalité biologique, le secrétaire d’État Stuckart a proposé d’opter pour la stérilisation obligatoire.
Pour simplifier le problème des unions mixtes, il conviendrait de réfléchir à des dispositions légales permettant de dissoudre automatiquement ce type d’union.

En ce qui concerne les effets de l’évacuation des Juifs sur la vie économique, le secrétaire d’État Neumann a fait valoir que les individus qui travaillent actuellement dans les usines d’armement ne devront pas être évacués tant que leur remplacement ne sera pas assuré.
Le SS-Obergruppenführer Heydrich a indiqué que conformément aux instructions qu’il avait données, ces Juifs n’avaient de toute façon pas été concernés par les mesures d’évacuation prises jusqu’à présent.

Le secrétaire d’État Bühler a déclaré que le Gouvernement général apprécierait que la solution finale soit tout d’abord appliquée sur son territoire, car le transport n’y pose pas de problème majeur et le service du travail n’en pâtirait aucunement. Il a continué en déclarant qu’il était nécessaire de supprimer des Juifs dans le Gouvernement général au plus vite, car le Juif y représente un danger notoire en tant que vecteur de maladies, tandis que le marché noir auquel il se livre provoque sans cesse des désordres dans la structure économique régionale. Les 2,5 millions de Juifs en question sont de toute façon inaptes au travail pour la plupart.
Le secrétaire d’État Bühler a également souligné que la solution du problème juif dans le Gouvernement général relevait de la compétence du commandant de la police de sûreté et du SD, dont le travail trouverait le soutien des autorités du Gouvernement général. Son seul souhait est que le problème juif soit résolu au plus vite dans ce territoire.

Les différents types de solutions possibles ont été abordés en fin de réunion. Le Gauleiter Meyer et le secrétaire d’État Bühler se sont déclarés prêts à prendre personnellement et immédiatement certaines mesures préparatoires en vue de l’application de la solution finale dans les territoires concernés, tout en veillant à ce que la population ne s'alarme pas.

Le commandant de la police de sûreté et du SD a clos la réunion en priant tous les participants de lui apporter leur soutien lors de l’application de la solution finale.



 

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