Le chef du fascio de Florence écrit le 3 octobre 1925 : « Tous les moyens sont bons pour détruire la maçonnerie, du gourdin au fusil, du bris de vitre au feu purificateur... »
A cette date, le danger bolchevique a été écarté, pour les squadristi, il faut désigner un nouvel ennemi, tout naturellement la franc-maçonnerie et particulièrement le Grand Orient d'Italie qui s'est rangé dans l'opposition. Il y a bien des franc-maçons et pas des moindres au sein du PNF : Italo Balbo, le ras de Ferrare et quadrumvir de la marche sur Rome et Roberto Farinacci, un fasciste extrémiste et violent. Florence est un bastion de la maçonnerie, siège du journal clandestin « non mollare » des frères Rosselli. A partir de septembre 1925, les actions violentes débutent, passages à tabac puis à partir du 3 octobre dans ce que l'on a appelé la nuit de la Saint-Barthélémy de la franc-maçonnerie, c'est l'assassinat de l'avocat Gustave Consolo, distributeur de « non mollare ».
C'est au tour de Gaetano Pilato, franc-maçon ex-député socialiste. Assassiné aussi Giovanni Becciolini, franc-maçon.
Tous les responsables de ces crimes furent absous par la justice.