jmh a écrit:Tout a fait, mais la peur d'une révolution civile qui balaye tout sur son passage, voir jusqu'à une guerre civile, comme en Espagne, cela a du influencer les dirigeants politiques. Il ne faut pas oublier, qu'au départ, ces deux régimes sont d'abord des forces politiques.
En Italie, le parti national fasciste compte des députes au Parlement, et ce des 1922. Le nazisme s'appelle aussi national socialisme. Ils présentent, tous les deux, un nouveau projet de société. Alors plutôt que de tout refaire comme en Russie, avec les conséquences pour les anciens dirigeants, je ne serai pas surpris que l'une des premières raisons de l'arrivée au pouvoir de ces régimes, est avant tout la recherche de conserver ses positions et avantages par un grand nombre de politiciens en place.
Je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Certes certains ont pensé les utiliser ou finasser, mais (je parle encore pour le cas du fascisme), les libéraux et une partie des Populaires (démocrates-chrétiens de don Sturzo) se doutaient que Mussolini pourrait se passer de leur soutien (pour la législature 1922/24) et il réussit en leur faisant voter la loi Acerbo, donnant au vainqueur des prochaines élection 2/3 des sièges, éliminant ainsi beaucoup de ces politiciens. Je pense qu'ils sont dépassé par ce phénomène politique nouveau et dont une des composantes est la violence (ici pour le fascisme, mais valable pour le nazisme et le communisme).