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L'affaire Frankenheim

Le traité de Versailles donne lieu à l'instauration de la République de Weimar puis à la montée du National Socialisme. Quelques années plus tard, l'annexion des Sudètes et de l'Autriche annonce les prémices de la seconde guerre mondiale.
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L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 05 Juil 2012, 23:09

Bonsoir,

pour ceux qui l'aurai lu, "L'affaire Frankenheim" de Laszlo Deutsch s'attaque aux zones d'ombres de la Banque Frankenheim et de son histoire sous le régime nazi et les conséquences qui en découlèrent.

Cette banque n'est-elle pas en réalité la banque Sal. Oppenheim jr. & Cie. AG & Co. KGaA?

Je ne sais pas si l'auteur à utilisé des pseudonymes à ce sujet. Mais le compte "Max Heiliger" y est bien cité.

Merci d'avance pour toutes réponses


 

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de orpo57  Nouveau message 06 Juil 2012, 22:45

La banque Sal. Oppenheim a été aryanisée en 1936 en prenant un partenaire Robert Pferdmenges. Les propriétaires qui avaient été anoblis en 1867 étaient considérés "quart juifs" cela veut dire qu'ils ne pouvaient être membres du NSDAP ni avoir des fonctions dirigeantes mais qu'ils pouvaient garder la nationalité allemande et servir dans la Wehrmacht. En 1938 (et jusqu'en 1947) la banque devint la banque Robert Pferdmenges Co. Le plus grand haras Schenderhan créé par la famille fut transféré à la SS Reiterei en 1942.
Je n'ai pas trouvé d'élément concernant l'activité de la banque pendant la guerre permettant de corroborer les faits décrits dans le livre de Deutsch.
Georges

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de orpo57  Nouveau message 06 Juil 2012, 23:17

En fait la banque SS était la Dresdener Bank , une banque juive crée au 19e siècle et qui avait été renflouée avec des fonds d'état après la crise de 1929.
Son directeur était Karl Rasche membre du cercle des amis du Reichsführer SS et SS obersturmbannführer.
12 membres du C.A. étaient des dignitaires nazis et en dehors de Rasche, Dr Emil H. Meyer SS Untersturmführer (1936) était membre du C.A.(Vorstand).
En 2006 la banque a publié un rapport commandé en 1997 sur ses rapports avec le III Reich.
Epuration du personnel juif, aryanisation des entreprises juives, gestion des comptes des principaux SS et des entreprises SS dépendant du WVHA, recyclage de l'or volé sur les cadavres des déportés...
Georges

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 17 Juil 2012, 16:53

Merci beaucoup!

Mais je n'arrive pas, même via le net, à trouver une trace authentique de la Banque nommé dans le livre.

L'affaire est à creuser...


 

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Prosper Vandenbroucke  Nouveau message 17 Juil 2012, 22:45

Sorry Mick, mais après de nombreuses recherches, je ne trouve rien de rien.
Amicalement
Prosper ;)
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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 18 Juil 2012, 14:05

Bonjour Prosper,

malheureusement, tu confirmes mes craintes: rien de rien.

En lisant l'ouvrage de Lazlo Deutsch, aucune information ne circulait en dehors de la banque, communication zéro.

Si la banque Menachem/Frankenheim n'est pas un pseudo que l'auteur à utiliser pour échapper à toutes poursuite, (sait-on jamais...), cette banque aurait l'étrange faculté de disparaître au yeux de monde... mais comment?

Merci à toi

cdlt

Mick


 

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 18 Juil 2012, 14:27

si je me base sur le fait que Frankenheim serait en réalité Oppenheim

nous obtenons ceci: http://www.economypoint.org/f/friedrich ... nheim.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Oppenheim_Family

soucis, une reconnaissance de Yad Vashem est troublante...


 

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de orpo57  Nouveau message 18 Juil 2012, 23:54

j'ai pris le problème à l'envers en faisant des recherches sur l'auteur. je n'ai rien trouvé.
Mon questionnement est le suivant : s'agit il d'un pseudo ? A t'il écrit autre chose ?
Mon opinion est qu'il s'agit d'une ouvrage historique "romancée" dans l'esprit du fameux SS de Peter Neumann paru aux éditions France Empire qui était supposé être une bio d'un officier SS et qui en fait avait été par l'auteur de roman policier Claude RANK
Prenez l'ouvrage de Jonathan Littell c'est un roman historique basé sur des évènements historiques.
Un ouvrage US non traduit est supposé être les memoires d'un ancien officier SS ayant servi dans les einsatzgruppen lui aussi est une oeuvre de fiction construite comme une bio confession. (je recherche actuellement les références).
"l'affaire Frankenheim" est un roman historique mixant l'histoire des 2 banques citées.
Je fais des recherches depuis plus de 3O ans sur la SS notamment les entreprises économiques, le WVHA, les connexions avec le monde des affaires et de la banque, le cercle des amis du Reichsführer-SS ce sont les deux seules connexions que j'ai trouvé.
Georges

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 9  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 19 Juil 2012, 22:49

Bonsoir,

c'est une éventualité que j'ai aussi eu en tête.

Mais en 1979, date de la sortie de l'ouvrage, rien n'était apparemment connu des agissements des deux banques.

Image

L'auteur cite la banque Dresdner dans une page, et renvois à un ouvrage de Jacques de Launay dans un autres pages. Si l'ouvrage de Deutsch doit être considérer comme étant un roman, ses références sont étonnantes.... pcq mr. de Launay n'est pas particulièrement connu pour ses ouvrages à caractères "humoristiques" me semble-t-il...


Creusons, creusons...

cdlt


Mick


 

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Re: L'affaire Frankenheim

Nouveau message Post Numéro: 10  Nouveau message de G.Furst  Nouveau message 22 Fév 2014, 02:39

Petit déterrage de post, mais pour ne pas faire doublon, je préfère agir ainsi.


http://www.yadvashem.org a écrit:
Baron Friedrich Carl von Oppenheim
Germany

Image

Baron Friedrich Carl von Oppenheim was born on October 5, 1900 in Cologne. He was a distant descendant of the German-Jewish banker Salomon Oppenheim, Jr, (1772-1828), who, at the end of the eighteenth century, had established in Cologne the famous banking house of Sal Oppenheim Jr. & Cie. The bank had played an important role in the industrialization of the Rhein-Ruhr region, especially through its involvement in financing the construction of railway and waterway communications and the development of the coal and steel industries.

Salomon Oppenheim Jr.’s two sons, Simon and Abraham, were ennobled in 1867 and in 1868 respectively. Simon’s sons, Albert and Eduard, converted in 1858 and in 1859 respectively, and married non-Jewish spouses. Baron Friedrich C. von Oppenheim and his brother Waldemar, Salomon Oppenheim, Jr’s great grandsons, were considered by the Nazis as “quarter Jews,” or “Mischlinge (cross-breeds) of the second degree.” Although they were excluded from the Nazi party and, consequently, from holding positions of power, “quarter-Jews” were allowed to retain their German citizenship, serve in the military, and intermarry with Germans.

In the period immediately following the Nazi takeover in 1933, the Oppenheim banking firm in Cologne and its employees were subjected to a certain degree of harassment from Nazi party circles. Baron Schröder, head of the private banking group within the Nazi party and “Gauwirtschaftsberater” (a title for a local Nazi economic chief), was especially involved in these activities. However, barring the fact that, in 1938, it was forced to change its name to “Pferdmenge (after Dr. Robert Pferdmenge, a non-family partner who lent his name) & Co,” the bank was by and large allowed to carry on its normal business.

Although Friedrich von Oppenheim, who had never hidden his dislike of Nazism, was subjected to special Gestapo surveillance after 1938, he continued to enjoy some protection by virtue of the economic importance of his indispensable business connections abroad. Both Friedrich von Oppenheim and his elder brother, Waldemar, were inducted, after the outbreak of war, into Canaris’ Abwehr (German counter-intelligence), which entitled them to a special pass and virtually unrestricted travel abroad.

Baron Friedrich von Oppenheim himself continued to maintain close business contacts and friendly relations with Jews after the Nazi takeover, in disregard of Nazi propaganda and his own heightened vulnerability as a so-called Mischling. Sensing, in 1938, that the danger to Jews was imminent, he urged the Griessman and Lissauer families, with whom he had close business contacts, to leave Germany. He helped them emigrate and to set up their business, which dealt in metal manufacture, in the Hague and in Amsterdam. He continued to maintain contact with them even after their emigration.

In May 1940, the German invasion of the Netherlands again caught up with von Oppenheim’s Jewish friends, but he was not prepared to leave them in the lurch. In September 1940, he finally succeeded in obtaining exit visas for them from Holland to Portugal and from there to South America. He traveled in person to the Netherlands to part from his friends and arrange the details of their escape plan. On September 7, 1940, a special German bus, commanded by German Abwehr officers, arrived at the Lissauers’ residence at 4 Minerva Plein, Amsterdam, and took them, together with the Griessman family—eleven persons in all—through occupied Belgium and France to the safety of the Spanish border at Irun. From Spain they took the train to Portugal and from there traveled by ship to Brazil.

After the Germans began deporting the Dutch Jews in 1942, von Oppenheim was active in a largely unsuccessful attempt to save the lives of the Jewish workers of the Oxid firm in Amsterdam. The firm, which had previously belonged to the aforementioned Lissauer and Griessman families, was taken over in 1940/41 by the Oppenheim bank—alias Pferdmenge & Co.—together with another German company. Since the Oxid firm was engaged in the production of certain metal alloys that were of importance to the German ammunitions’ industry, its Jewish workers—most of them former German-Jewish refugees—enjoyed a relatively protected status. This fact was used by von Oppenheim—who also lobbied other bodies with whom he stood in contact, like the Reichsbank and the Ministry for Military Production—in his appeal against their deportation. However, these efforts largely came to naught, with the intensification of the anti-Jewish campaign in the Netherlands. In 1943, von Oppenheim personally went to Aus der Funten, the SS Chief in the Netherlands, to plead for the exemption of Dr. Hugo Weil, the former Jewish director of Oxid who had been incarcerated in Westerbork pending his deportation. This was of no avail: Weil was included in a transport from Westerbork to Bergen-Belsen and perished there. In the end, only ten Jewish Oxid workers (out of an estimated eighty) survived the Holocaust.

There is also considerable evidence regarding von Oppenheim’s efforts on behalf of other Jewish individuals who were either in hiding or under arrest. Thus, in November 1941, he dispatched an employee, the Swiss-national Ernst Gut, to Switzerland for the sole purpose of phoning friends in New York to raise money for immigration permits for certain Jewish persons. Von Oppenheim also extended help to Cologne Police Chief Karl Winkler, who was of Jewish descent, from the time that Winkler and his family went into hiding at the beginning of 1944, until his own arrest in September.

Following the abortive attempt on Hitler’s life in July 1944, von Oppenheim, who had long been targeted by the Gestapo, was arrested and thrown into prison pending his trial on charges of treason. In an attempt to frame him, the Gestapo produced, in August 1944, fabricated evidence to prove that his mother was of Jewish descent and hence that he should be treated as a “half-Jew,” or “Mischling of the first degree.” This by itself could have had fatal consequences for the outcome of his trial. Fortunately, however, the interrogation dragged on until the end of the war, and von Oppenheim was able to survive in prison until he was released by the Americans.

After the war the Oppenheim firm, which reverted in 1947 to its original name, resumed its banking activity, becoming one of the largest private banking concerns in the Federal Republic of Germany.

On October 10, 1996, Yad Vashem decided to recognize Baron Friedrich von Oppenheim as Righteous Among the Nations.


Source: http://www.yadvashem.org/yv/en/righteou ... enheim.asp



Il n'est pas évident de cerner les activités de cette famille avant et pendant le guerre....

Bonne soirée ;)


 

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