titzef29 a écrit:Dans les "malgré-nous", il n'y avais PAS de SS incorporés de force. Wermarcht oui.
Imaginez-vous des SS en "mission" à Oradour par exemple, avec des soldats rétifs aux ordres de massacres, il aurait fallu un SS bon teint derrière chacun pour les surveiller, les forcer à tuer, à massacrer leurs compatriotes ? Les SS n'avaient pas besoin de stimulation. Ils agissaient très bien tout seuls. On n'a jamais entendu parler d'un SS tué sur le terrain par un autre SS parce qu'il refusait d'exécuter les ordres. Bien au contraire, c'était la fête...
Au tri, les volontaires parmi les "malgré-nous" étaient dirigés vers les formations SS. Les autres, de vrais "malgré-nous" au vrai sens du terme, étaient dirigés vers la Wermarcht.
Ceux qui racontent qu'ils avaient été forcés d'entrer dans les SS, c'est pour se dédouanner , se donner des airs de martyrs, et inspirer la pitié des bonnes âmes prêtes à avaler n'importe quoi.
la présence d'Alsaciens Mosellans "dociles" dans des unités de la Waffen-SS s'explique ainsi :
- l'application des 13 règles concernant le traitement des alsaciens mosellans daté du 12 février 1942
rarement regroupés dans une même unité afin qu'ils ne puissent se concerter en vue d'une évasion, leur chef d'unité était informé qu'ils étaient alsacien ou lorrain, dans les unités territoriales le nombre des mosellans était limité à 8-10 % dans les unités de combat maxi 5 %.
en raison d'incidents lors de prestation de serment, 6 instructions spéciales de l'OKW sur les procédures et des peines à appliquer aux alsaciens, mosellans et luxembourgeois
- mélangés en petit nombre à des recrues venant de l'ensemble du Reich, ils étaient pris dans l'engrenage du dressage (drill) à la prussienne. La formation épuisante, la stricte discipline qui régnait dans la Wehrmacht étouffa vite toute vélléité d'opposition. Identifiés au sein de leur unité,ils faisaient l'objet de vexations de la part des sous officiers chargés de l'instruction
(l'incorporation de force en Moselle les "malgré-nous une jeunesse sacrifiée ONAC de la Moselle 2006)
- toute désertion pouvait entrainer des represailles contre le famille du soldat. Famille transplanté en Silésie ou dans les sudètes vivant dans des camps du VOMI et astreint à travailler dans l'agriculture ou dans des usines.