François Delpla a écrit:Effectivement, Hitler bat, pendant les trois premiers trimestres de 1939, ses propres records d’écart entre les paroles et les actes.
François Delpla nous parle des 3 premiers trimestres de 1939. C'est l'attitude de Hitler pendant cette période qui a fait l'objet de certaines remarques de la part de Sandrine.
Sandrine a écrit:En soufflant le chaud et le froid pendant les 7 ou 8 premiers mois de l’année, Hitler peut difficilement se faire passer pour un homme de paix.
Je suis d'accord avec Sandrine.
Quelle est la situation en France en 1939 ? Est-ce que les autorités françaises ont refusé de croire à l’éventualité d’une guerre ?
Comme le dit Sandrine, il s'agit d'une "guerre dont le déclenchement était probable à défaut d’être certain."
Il me semble évident que le déclenchement de la guerre n’était pas une surprise.
Après les événements de mars 1939 à Prague, je doute que Hitler puisse se montrer persuasif lorsque le mot "paix" sort de sa bouche. On savait que la guerre était imminente tout en gardant un mince espoir que Hitler resterait sage. L’espoir fait vivre.
Audie Murphy a écrit:Pour répondre à Sandrine, entre autres, Hitler joue à l'homme de paix
(...)
On l'a pressenti pour le Nobel de la paix (je ne sais plus trop en quelle année), alors il faut croire que la tactique a fonctionné !
Tu ne sais pas trop en quelle année. Si tu veux répondre à Sandrine, tu dois te limiter à l'année 1939. Tu penses que la tactique a fonctionné ? En quelle année a-t-elle fonctionné ?
Daniel Laurent a écrit:Le "serieux" que l'on accorde a la menace a ete tellement "serieux" qu'a Dunkerque on se demandait encore ce qu'il se passait...
Daniel Laurent fait de l'humour. En mai 1940, les autorités françaises n'ont pas encore deviné qu'une guerre franco-allemande a éclaté...
Sandrine a écrit:François Delpla a écrit:Déat, c'était en mai et "Mourir pour Dantzig?"
Cela prouve que Déat anticipe une invasion de la Pologne par l’armée allemande. Les déclarations pacifistes de Hitler n’ont pas convaincu Déat. Ont-elles convaincu les ministres et autres responsables politiques en Occident ? La question mérite d’être posée.
La question mérite d’être posée. Pour l'instant personne n'a voulu prendre cette question à bras le corps.