(au pseudonommé Nico)La voici : les documents établissent que Göring exprime une inquiétude.
Par quel raisonnement en déduis-tu l'affirmation très différente, mais par toi exprimée avec une grande assurance, que Göring éprouve cette inquiétude ?
On peut sans, je crois, faire de hors sujet, rapprocher la question du degré (premier ou second) dans les propos de Hitler et dans ceux de Göring. Je pense en particulier à l'antisémitisme : pas trace de celui-ci chez Göring quand il s'exprime spontanément (au contraire de Hitler). Or il y a dans sa bouche des propos antisémites, par exemple au lendemain de la nuit de Cristal. C'est donc du pur opportunisme : ce qu'il veut, lui, c'est une revanche militaire sur 1918, dans les meilleures conditions possibles. Parmi ces conditions, il y en a une incontournable, le pouvoir de ce Führer si entraînant et si adroit. Il a des lubies antisémites que moi, Göring, je comprends mal ? Tant pis, je suis, pas d'omelette sans casser des oeufs !
En revanche, dans certaines occasions capitales (Reichstag, Longs couteaux, Munich, Dunkerque, bataille d'Angleterre), Göring ment autant que Hitler et en synchronisation avec lui.