Aldebert a écrit:En plus de toooooooout ce qui a été dit sur ce personnage, on peu ajouter, si cela n'a pas déjà été évoqué, qu'il était un stratège non seulement médiocre et suffisant mais carrément mauvais. Et c'est heureux qu'il en fut ainsi.
Imaginons un peu qu'il soit bon stratège, qu'il respecte le plan Barbarossa tel que prévu, tout en laissant la bride sur le cou à ses généraux, surtout à Guderian, qui n'iront pas se détourner et se perdre dans des affrontements inutiles. Il nest pas vain de penser que Moscou tombe, avec son environnement industriel d'armement avant l'hiver. Dans ce cas Staline n'est plus dans la Capitale, il n'aura pas eu le temps de se ressaisir et prêcher la Guerre Patriotique, le moral des Russes est au plus bas et celui des Alliés pas très fort. Tout aurait été possible nonobstant, pour la suite, le fait que gérer un pays aussi vaste, ne sera pas chose facile mais on passe ce premier hiver les pieds au chaud.
Mais voilà, avec un cerveau à l'imaginaire fertile, n'a t-il pas songé à Napoléon qui en prenant Moscou, s'était quand même cassé les dents. La Bérézina le tracassait et pour cause.
Stratège médiocre ou fou, il faut sortir des ces points qui sont caricaturaux, il ne faut pas oublié qu'il a fait tout le temps des équilibrages, des choix , bien plus souvent pesé le pour et le contre même dans les choix militaires, que certaines décisions étaient subordonnées à bien plus de variables que l'on dit ....et que nous jugeons forcément l'histoire ici à posteriori ..
Il a quand même réussi à développer une armée conquérante et cohérente , une industrie militaire par contre insuffisante, ce qui est en fait en partie de sa responsabilité ... tout en devenant maître de presque toute l'Europe.
Suffisant sans doute bien moins que ses généraux ensuite Barbarossa doit être revue sur bien d'autres prismes que ceux habituels dont la préparation des généraux, leur qualités à commander et comprendre ce qui allait suivre (je parle de ceux dans des états majors et à très haut niveau de responsabilité )la qualité du renseignement, la compréhension de la guerre qui allait advenir avec ses nécessités à fournir et ses contraintes....