carlo a écrit:tietie007 a écrit:Par contre François Delpla, êtes vous d'accord avec moi lorsque je dis, que pour une léniniste, l'histoire doit être surbordonnée aux objectifs politiques ?
Je me permets de donner mon avis, je pense que l'idée n'est pas tant de subordonner l'histoire à des objectifs politiques que de l'étudier en mettant en avant une dimension particulière, à savoir sa dimension sociale et ceci dans certains cadres précis, entre autre celui de la lutte des classes.
Je rejoins tout-à-fait F. Delpla lorsqu'il disait, dans un message qui a disparu dans le déménagement (il ne m'en voudra, j'espère, pas de le ressusciter):François Delpla a écrit:L'exemple géorgien actuel, celui de la Pologne où on arrive à passionner l'opinion par la recherche de causes troubles dans la mort limpide du général Sikorski, montrent que fleurissent actuellement dans l'ex-empire soviétique des polémiques excessives sur fond d'aventurisme bushien, et que l'un des devoirs les plus pressants des intellectuels qui ont la chance d'habiter des pays développés consiste à calmer le jeu. Et sûrement pas à importer le ton de là-bas !
Je pense aussi qu'il n'y a pas que les marxistes-léninistes qui subordonnent l'histoire à des objectifs politiques...
Vous signifiez que l'histoire, chez les marxistes-léninistes a le même statut que chez des sociaux-démocrates ? C'est à dire que le statut de l'histoire sous Staline, en URSS, était le même que chez nous, aujourd'hui ?